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 Fragments

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Heathen
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Heathen


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Feuille de personnage
Pseudo: Jake Valentine
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MessageSujet: Fragments   Fragments Icon_minitimeVen 17 Aoû - 13:51

Alors, un peu special aujourd'hui... voila, j'ai une idée qui me trotte dans la tête mais je sais pas comment la traiter... donc, je vous propose quelques unes de mes tentatives d'approche ^^ histoire de voir comment je procede...


Debut 1 : Comme Marlowe

Il y a cette femme qui tombe, comme si elle était au ralenti. Les gens la suivent des yeux alors que sa tête heurte le sol. Pourtant, personne n’a vu l’homme au couteau… Personne d’autre que moi. Il porte un de ces costumes sombres rayés de blanc, de la même couleur que ceux des comploteurs du quartier ouest. Les cheveux courts, plaqués en arrière. Une cicatrice lui barre le visage. En plongeant son couteau dans sa victime, il me regarde en souriant et ses dents son jaunes.
Les cheveux blonds platine forment comme une auréole autour de la tête de la femme et, quand je vois son visage, je sais que je la connais.

Dans cette ville, vous pouvez vous promener pendant des heures sans rencontrer deux fois la même personne. Cet endroit, ce « lieu de perdition offrant un asile aux mauvaises personnes » comme le qualifiait Jerry Nats à la C.R.B. One, la radio locale, avant de se faire refroidir, c’est l’endroit idéal pour disparaître. Il suffit de se constituer un réseau et c’est comme si on devenait invisible aux yeux du reste du monde. Mais ce n’est pas pour autant que le chaos règne ici… La ville sait ce qui se passe en son sein et elle choisit d’ignorer certaines choses ou alors de se débarrasser de ce qui la démange. Même les pires truands ont un code d’honneur.
Les premières semaines, on reste enfermé dans sa chambre d’hôtel, tenu par un alcoolique patenté qui vous drague dés que vous passez par la réception et on attend. Les deux premières semaines après mon arrivée, j’ai passé mon temps à observer les allées et venues des gens qui passaient sous mes fenêtres. Et je buvais. Whisky sans glace, comme c’est la coutume ici.
Ensuite, j’ai commencé à chercher un boulot, quelque chose de pas trop mal payé histoire de me mettre assez d’argent en poche pour quand je pourrais enfin prendre le bateau.
Je suis passée de serveuse à femme de chambre. Jamais deux fois au même endroit et, chaque semaine, je changeai de poste. Le travail ne manquait pas ici.
Mon contact, celui qui me trouve tout ces boulots, c’est Waldo. Je l’ai toujours connu même si je ne me souviens plus de notre première rencontre. Waldo connait tout le monde mais il a une mauvaise mémoire et me repose sans cesse les mêmes questions, de la même façon qu’il le ferait si il s’agissait à chaque fois de notre première rencontre. Et cette ville est si étrange que l’on finit par ne plus se poser de question.
Je crois qu’il était amoureux de moi, d’où son dévouement à m’aider à m’en sortir. Il dit que je me suis déjà offerte à lui mais, je n’en ai pas le souvenir… Un de ses fantasmes, c’est ce que je préfère me dire.
Tous les dimanches soir, Waldo m’apporte deux bouteilles de whisky de sa réserve personnelle, du bon. Et je les bois en regardant dehors alors que les lumières des néons se projettent sur mon visage passant du bleu électrique au rose le plus voyant qui soit. Et si en plus il pleut, j’ai l’impression de vivre dans un film noir et je m’attends à ce qu’Humphrey Bogart ou Robert Mitchum fasse irruption dans ma chambre.
« Tu bois trop chérie, tu es de plus en plus dans ton monde tu sais.
-Merci de t’inquiéter Wald’ mais tu peux te mêler de tes affaires, ça me regarde. J’ai les meilleures raisons du monde de faire ça.
-On peut savoir lesquelles beauté ?
-Je t’ai déjà répondu, t’as autant de mémoire qu’un chien crevé ou qu’une matraque de cogne.
-Raconte pas de conneries, t’es trop bien pour rester dans un coin pareil…
-Si c’est encore un de tes trucs pour qu’on passe au pieu tous les deux, tu peux essayer autre chose. Et ressers moi tu veux.
-Y a le chinois qui cherche quelqu’un pour des trucs un peu… spéciaux… Le boulot t’intéresse ?
-Je travaille pas pour le chinois… Ce mec ne paye pas et le job est épuisant.
-Qu’est-ce que tu en sais ? T’as jamais bossé avec lui !
-Si, si… Il y a quelques semaines de ça.
-Ok. Je te laisse boire toute seule. Tu deviens de plus en plus folle. C’est dommage, avec le corps que t’as, tu pourrais être la reine de cette ville…
-Va tacher ton futal ailleurs bébé… Et laisse les bouteilles. »
La porte claque et mon cher Waldo s’en va. Je reste seule avec la pluie qui tambourine sur mes fenêtres.



Elle n’en finit pas de tomber. Je vois un éclair de couteau, une larme qui glisse sur sa joue. Elle est si belle qu’on dirait une star de cinéma. Et c’est là, alors que je la perds que je m’en rends compte. Cette femme qui tombe, c’est ma mère. Avec elle, c’est ma vie qui disparaît… Ma seule famille. Et je vois l’homme qui a fait ça et je grave son visage dans ma mémoire. Au moment précis où la tête de ma mère touche le sol, je sais que je vais tuer ce salopard. Effacer son sourire à jamais comme il a effacé celui de ma mère. Le retrouver et le tuer, lentement, le faire souffrir. Ce qui viendra après, je m’en fous.
Je tombe à genou à ses côtés et je lui demande de se réveiller. On a beau savoir que c’est fini, au fond, il reste toujours l’espoir insensé que quelque chose peut se passer ou qu’on s’est trompé. L’homme est déjà loin et nous accostons dans cette ville nouvelle où, ma mère et moi, devions commencer une nouvelle vie. L’endroit idéal pour ceux qui ont commis quelques erreurs dans ce qu’on pourrait appeler notre « vie passée ».
La passerelle descend et tout le monde descend. Sauf moi et ma mère. Elle est froide maintenant et ses cheveux sont gorgés de sang. Je ramasse le couteau laissé là par le tueur et je coupe quelques mèches de cheveux que je glisse dans ma poche. Les hommes en bleu arrivent et me disent de partir. Je les regarde débarquer le corps de ma mère, simplement recouvert d’un drap blanc. Ils la jettent dans un camion et s’en vont. Personne ne m’a posé de questions, personne n’a fait attention à moi et j’ai gardé le couteau pour le rendre à son propriétaire.
Je fouille mes poches et constate que j’ai un peu d’argent. Juste de quoi tenir le temps de trouver de quoi rassasier mon besoin de vengeance, quelque chose de sauvage.
« Hé petit ! Qu’est-ce qu’tu fous là ? Dégage tu veux !
-Je cherche un type… Costard sombre et tête de tueur. Il est descendu en premier du bateau là.
-Ouais p’t’être bien qu’on l’a vu ton gars… Quesse tu lui veux ?
-Il a tué ma mère.
-Oh… Une vengeance hein… Demande à Tony, c’est lui qui abaisse la passerelle, il l’a sûrement vu ton gars. »
Et il me montre du doigt un grand type en train de griller un clope accroupi au bord du quai. Il à l’air d’un aventurier et son bras gauche est couvert de tatouages. Un type qui a vécu. Je me dirige vers lui.
« Hé ! T’es Tony ?
-Lui-même, petit.
-J’aurais une question à vous poser m’sieur.
-Pose toujours, je verrai si je peux répondre…
-Vous avez vu un type louche descendre du bateau… Costume sombre… ?
-P’t’être bien ouais. T’attache quel prix à cette info ?
-Il a tué ma mère…
-Hé hé, encore un… Ok, je vais te dire où le trouver mais, fais attention c’est un mec dangereux et t’es trop jeune pour l’impressionner gamin.
-Allez, dites moi où je peux le trouver.
-Ben… Y a un bar où les mecs dans son genre se retrouvent. Le Black Tie Affair… C’est à l’autre bout de la ville. Tu sera sans doute crevé avant d’y arriver.
-Merci quand même.
-De rien p’tit… Je t’envois en Enfer alors, je mérite pas tes remerciements… »

Fin du Debut 1

Debut 2 : Il y a cette femme qui tombe

Le couteau est toujours froid dans ma main qui tremble. Le sang imprègne mes doigts et mon avant-bras. Il sèche. Je sers le manche plus fort et je fais ressortir la lame en la faisant tourner.
Il n’aura suffit que d’un coup, le corps tombe et sa tête s’écrase sur une poubelle et en repend son contenu sur le sol. Bouteilles brisées, restes de nourriture pourrissante et d’autres choses encore, infimes fragments de la vie de quelqu’un, quelque part.
Je reste debout tandis que la pluie ruisselle sur mon visage et détrempe mes vêtements.
Le sang du ciel.
Le couteau finit par glisser de ma main et je regarde celle-ci. Elle n’en finit plus de trembler et elle est presque entièrement rouge. On voit seulement la forme du manche du couteau… Ma peau a l’air blanche.
Je lève la tête vers le ciel et je ferme les yeux. Cette pluie qui tombe depuis le premier jour où je suis arrivé ici, elle est comme le seul témoin de mes actes.
Je fouille le cadavre, prends son portefeuille et son range cigarettes.
Cet homme, il a les yeux ouverts et on peut y lire la surprise. J’imagine qu’il doit être difficile de mourir sans savoir pourquoi.
D’un côté et de l’autre de la ruelle, je peux voir les silhouettes des gens qui passent. J’avance en piétinant les ordures, j’avance vers cet endroit qui semble si loin.
On dit que quelque part, il existe encore une forêt avec de vrais arbres, des animaux, de l’eau pure, un air sain et où il ne pleut jamais.
Tout le monde vous dira ça alors que personne ne se souvient de ce qu’est vraiment un arbre
Non, personne ne sait plus rien de ce qu’est la nature. Nous sommes tous piégés dans cette ville immense, tellement grande qu’il faut toute une vie pour en faire le tour. Cette ville qui nous surveille, nous offre l’oubli ou le pardon…Ou, la vengeance.
Au bout de la ruelle, je m’appuis contre le coin d’un immeuble et j’allume une cigarette. Ici, j’ai appris à grandir plus vite que je ne l’aurais voulu. Ici, je suis devenu froid, sombre et désenchanté.
Dans cette ville, vous pouvez vous promener pendant des heures sans rencontrer deux fois la même personne. Cet endroit, ce « lieu de perdition offrant un asile aux mauvaises personnes » comme le qualifiait Jerry Nats à la C.R.B. One, la radio locale, avant de se faire refroidir, c’est l’endroit idéal pour disparaître.
Il suffit de se constituer un réseau et c’est comme si on devenait invisible aux yeux du reste du monde. Mais ce n’est pas pour autant que le chaos règne ici… La ville sait ce qui se passe en son sein et elle choisit d’ignorer certaines choses ou alors de se débarrasser de ce qui la démange
A travers la fumée de ma cigarette et la pluie, je la vois, là-bas, sur le trottoir d’en face. Les gens l’évitent, passent sans la voir. Ses longs cheveux blond platine lui tombent sur le visage mais je sais que c’est elle.
Elle marche en fixant le sol et sans dévier de sa trajectoire, comme le ferait une femme portant un passé trop lourd pour elle. Je mets les mains dans les poches de mon imper et je m’élance en avant pour la suivre. Je danse entre les voitures et j’arrive entier sur son trottoir. Les klaxons résonnent encore entre les murs de la rue mais je m’en fous.
Quelques mètres derrière, je la suis. Je marche comme Marlowe, un de ces détectives privés sorti tout droit d’un film noir que l’on peut voir au ciné. Et je veux être bien sur que c’est elle avant de faire quoi que ce soit.

Fin du Debut 2

Ah... je trouve plus les autres ha ha ha j'ai du m'en debarrasser ^^ ""
enfin bref, en attendant de retrouver un peu d'inspiration, je laisse ça où ça en est (pas loin...)
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