Restaurant-Ryoutei

Ca faisait un bail que Dratien était là. Il était temps de partir.

*Et si j'allais visiter cette ville?*

Il se leva, paya ses consommations et sortit du bar. Dehors, Lia l'attendait en souriant. Il pouvait voir au travers d'elle.

°Salut, chéri.°
*Bonjour, mon amour.*
°Tu vas bien?°
*Oui. Et toi?*
°Oui.°
*Tu viens faire le tour de l'île avec moi?*
°Oui.°

[--> ???]

[Valandil]

[<= rue]

L'elfe [toujours habillé style Legolas dans le film Le Seigneur des Anneaux] ouvrit la porte du Ryoutei. La première chose qu'il en pensa fut : *bruyant*
Il avança et se dirigea vers une sorte de bar, regardant autour de lui d'un oeil perçant. Il observa les personnes installées au bar et dans la salle avec plus ou moins de mépris et décida de toute de même s'asseoir sur un tabouret de bar. Les conversations qu'il capteraient lui seraient peut-être utiles après tout...

Le barman lui demanda ce qu'il voulait. Il allait demander du miruvor avant de soupirer mentalement. Comment pourrait-il y en avoir ici ?

- Une timbale de nectar relevé au lys blanc... s'il vous plait, ajouta-il d'un ton légèrement méprisant.
"j'ai pas." répondit le barman
- ah ?… bon ben une chope d’ambroisie adoucie d’une gelée royale tiédie au feu de bois ?
"j'ai pas." répondit à nouveau le barman

Valandil soupira mentalement. Qu'est-ce qu'il était venu faire ici ? Il l'ignorait. Il réfléchit quelques instants avant de demander quelque chose de plus simple au stupide humain qui se tenait devant lui :

- Un verre d’eau sucrée avec une tranche de citron alors...
"j'ai pas"

Le barman semblait prendre plaisir à l'embêter et Valandil devait faire appel à tout son self-contrôle pour ne pas lui planter une flèche entre les deux yeux ou un poignard sous la gorge.

Un autre client entra et le barman laissa Valandil réfléchir à ce qu'il prendrait.

Jake avait fait le vide dans ses pensées. Il jouait negligement avec son verre, du bout des doigts, tirant sur sa clope d'un air maussade.
Il regarda la pendule derriere le barman.

*Oh merde ! Je vais encore être en retard... *

Il vida son verre d'un trait, jeta un gros billet sur le comptoir et se precipita dehors. En courant, il ajusta ses vetements et sa coiffure et piocha une autre cigarette.

* Penser à reduire... *



[--->Galerie]

[Valandil]

Le barman, comme Valandil se doutait, ne revint pas. Aussi l'elfe restait-il a sa place, en silence, à écouter ce qui se passait autour de lui, se disant qu'il aurait mieux fait de ne pas sortir de chez lui, de ne pas changer ses habitudes.

Valandil vit un type partir de manière précipitée. Il soupira mentalement. Il suivit le type du regard et se retourna vers le comptoir.

Gheyrlorn, qui devait être en train d'établir un nouveau record alcoolique, vit un homme à l'allure hautaine et distingué rentrer dans le bar.

* Tiens un Elfe, je comprendrais jamais pourquoi ils ont les oreilles pointus *

Il alla s'asseoir sans prêter attention à lui, et demanda à plusieurs reprises au barman de le servir, mais celui-ci refusa autant de fois qu'il lui demandé.
Gheyrlorn finit alors la bouteille qu'il avait dans la main et s'approcha de l'elfe, laissant une place entre eux, même l'esprit flou il savait bien qu'il fallait faire preuve d'un minimum de manière envers un elfe.

- Barman ! Sortez la bouteille d'hydromel que j'ai repéré tout à l'heure.

Le barman s'exécuta cette fois-ci. Déposant la bouteille à coté de Gheyrlorn.
Celui-ci rempli un verre et le tendit à l'elfe.

- Enchanté.

[Valandil]

Valandil vit un type brun s'approcher de lui et commander une bouteille d'hydromel, que le serveur s'empressa d'apporter.
Le brun remplit un verre et le tendit à l'elfe.

"Enchanté."

Valandil le dévisagea un instant et accepta finalement le verre en observant le type de son regard perçant et distant.

- Moi de même, dit-il d'un ton neutre.

Gheyrlorn esquissa un petit sourire suite à la réponse de l'elfe. Il avait beau avoir l'air méprisant il avait daigné lui répondre. Chose exceptionnellement rare chez les elfes.
Il se servit alors un verre à son tour et lui demanda.

- C'est plutôt rare de voir un elfe par ici. Puis-je vous demandez pourquoi vous êtes venu ? Sans indiscrétion.

Puis, tout en continuant de regarder l'elfe, il se servit un autre verre d'hydromel, sans même regarder ce qu'il faisait.

* C'est bon ce machin, sa faisait longtemps que j'en avait pas prit *

[Valandil]

"C'est plutôt rare de voir un elfe par ici. Puis-je vous demandez pourquoi vous êtes venu ? Sans indiscrétion."

Valandil dévisagea Gheyrlorn un instant. Ce type lui semblait étrange. Un approta le verre à ses lèvres et but délicatement une gorgée d'hydromel. La boisson n'était pas trop mauvaise, pour quelque chose fait par les humains. Cela ne vallait pas celui qu'il avait chez lui, mais c'était buvable.
Il regarda son voisin et lui dit :

- Certes cela est indiscret, mais je vais vous répondre. Je ne faisais rien de particulier et je voulais voir à quoi ressemblait ce monde pathétique. Mes pas m'ont conduit ici.

Ce type l'intriguait, bien que rien ne transparraisait sur son visage. L'elfe restait de marbre, digne, hautain et "légèrement" méprisant.

Gheyrlorn s'accouda au bar, la remarque de l'elfe avait à nouveau provoqué chez lui un léger rictus.

- C'est bien aimable à vous d'accepter de répondre à ma demande. Ainsi vous " voyagez " pour voir le monde, pathétique comme vous le dites. Je pense que nous pouvons en quelque sorte dire que nous somme collègues.

Après avoir dit cela, son sourire s'agrandit, et il bu à nouveau un verre d'hydromel. L'air hautin de l'elfe ne lui importé guère, c'était une conversation, pas de quoi surchauffer son cerveau.

* C'est vraiment bon ce truc *

[Valandil]

"C'est bien aimable à vous d'accepter de répondre à ma demande. Ainsi vous "voyagez" pour voir le monde, pathétique comme vous le dites. Je pense que nous pouvons en quelque sorte dire que nous somme collègues." dit Gheyrlorn.

Valandil l'observa un moment en silence et but une autre gorgée d'hydromel. Il ne savait pas réellement comment prendre la remarque de ce type. Devait-il en être outré ou pas ? Il l'observa se servir encore un verre d'hydromel. Ce type l'intriguait. Il semblait beaucoup important qu'il n'en avait l'air, comme s'il cachait quelque chose. Valandil analysa les données qu'il avait déjà réuni sur lui sans arriver à une conclusion satisfaisante. Ce type voyageait et ne semblait pas choqué de la façon dont l'elfe parlait du monde humain. Fort étrange et surtout intéressant.
L'elfe but une nouvelle gorgée d'hydromel en silence. Il préféra ne pas relever les paroles du brun et laisser passer ce qui aurait pu, dans d'autre conditions être vu comme une insulte. "collègue"...
Valandil restait toutefois sur ses gardes, et observait attentivement son voisin tout en écoutant tout ce qui se passait autour de lui.

Gheyrlorn sentait bien que l'elfe se questionnait à son sujet, et remarqua chez lui qu'il avait eu la politesse de ne pas insister.
Mais il se sentait l'envie de discuter et parler de son passé ne le dérangerais pas outre mesure, bien que celui de l'elfe l'intrigue lui aussi.

- Vous semblez songeur. Aurais-je fait ou dit quelque chose de mal ?

Il le regarda les yeux plissés, prononçant sa phrase avec un léger rire tout en avalant quelque rasade d'hydromel.

* Première personne à me trouver réellement étrange, c'est intriguant *

[Valandil]

"Vous semblez songeur. Aurais-je fait ou dit quelque chose de mal ?"

- Non, il n'en est rien.

Valandil but une autre gorgée d'hydromel et reposa son verre vide sur le comptoir. Puis il se retourna vers Gheyrlorn et dit très sincèrement :

- Je vous remercie pour ce verre.

"Non, il n'en est rien."

Gheyrlorn apprécia la politesse dont il avait fait preuve et arrêta de rire un instant, prenant un air sérieux comme il lui arrivait de le faire.
Puis l'elfe se tourna vers lui et posa son verre.

"Je vous remercie pour ce verre."

Ce remerciement ne semblait pas être fait par pure politesse et celui-ci fit reprendre à Gheyrlorn l'air de fanfaron qu'il avait habituellement.

- Il n'y a pas de quoi.

Il prit alors la bouteille, dans laquelle il devait maintenant bien rester assez de liquide pour trois verres, et la tendit à l'elfe.

- Vous en voulez un autre ?

[Valandil]

"Il n'y a pas de quoi. Vous en voulez un autre ?" demanda Gheyrlorn en tendant la bouteille à Valandil.

L'elfe resta sans réaction pendant une franction de seconde, le temps d'une hésitation, et accepta finalement.

- Avec plaisir, dit-il d'un ton neutre.

Un nouveau verre à la main, l'elfe jeta un rapide et discret coup d'oeil à l'ensemble de la salle. Les clients ne semblaient pas trop s'occuper de lui.
Puis il but une gorgée d'hydromel. Ca se laissait boire, et l'elfe commençait à s'habituer à ce gout qui était pourtant loin d'être aussi subtil et délicat que celui de l'hydromel elfique.

"Avec plaisir, dit-il d'un ton neutre."

L'elfe accepta le verre après un léger moment d'hésitation. Puis celui-ci se mit à regarder la salle et ses occupants.
Gheyrlorn se resservit un verre puis joua du doigt sur la bordure transparente, les yeux perdus dans le vide.

[Valandil]

Valandil regarda son voisin passer son doigt sur la bordure du verre, les yeux perdus dans le vide. Il le fixa un instant, en silence, buvant une autre gorgée d'hydromel et demanda :

- Quelque chose ne va pas ?

Son ton était toujours le même, calme digne et posé.

"Quelque chose ne va pas ?"

Gheyrlorn arrêta de jouer avec son verre et se redressa, en profitant pour se remettre le dos en place et faire craquer quelques cervicales.

- Ce n'est pas cela. Notre discussion, aussi courte soit-elle, m'a rappelé quelques souvenirs.

Après avoir prit un air mélancolique et triste Gheyrlorn se retourna vers l'elfe.

- Il faut que j'arrête de parler de moi. Parlons plutôt de vous. Depuis combien de temps arpentez vous cette terre << pathétique >> mon cher ?

Prononçant le mot pathétique il rit à nouveau et reprit l'air mélancolique qu'il avait eu auparavant, sans boire cette fois ci.

[Valandil]

"Ce n'est pas cela. Notre discussion, aussi courte soit-elle, m'a rappelé quelques souvenirs."

Devant l'air mélancolique et triste de Gheyrlorn, Valandil se dit qu'il n'aurait pas du poser la question. Mais il ne laissa rien paraitre et garda un air digne et posé. Le brun le regarda et ajouta :

"Il faut que j'arrête de parler de moi. Parlons plutôt de vous. Depuis combien de temps arpentez vous cette terre << pathétique >> mon cher ?"

Il rit en prononçant le mot "pathétique" mais reprit aussitôt son air triste.

La première réaction de Valandil fut de réagir, toujours aussi dignement et posément, à la familiarité contenue dans le "mon cher" employé. De plus, il n'avait pas à parler de lui à cet inconnu.

- De quel droit vous permettez-vous une telle familiarité ? demanda-t-il d'un ton hautain.

Finalement, ce type était peut-être comme tous les autres...

"De quel droit vous permettez-vous une telle familiarité ? demanda-t-il d'un ton hautain."

- De vous à moi, pensez vous réellement qu'une quelconque formule de politesse a un sens si elle n'est pas sincère ?

Il lui dit cela entièrement tourné vers lui, jouant une nouvelle fois avec le rebord de son verre. L'air sérieux qu'il prenait était tout le contraire de celui qu'il avait eut la majeure partie de leur conversation.

* Pour qui je me prends ? Je ne sais pas moi même en réalité *

"De vous à moi, pensez vous réellement qu'une quelconque formule de politesse a un sens si elle n'est pas sincère ?"

Ce type avait envie de se faire tuer. Ce n'étai pas tant ses paroles -somme toute très vraies- mais son air e la façon de les dire qui déplut à l'elfe. Valandil lui jeta un regard assassin teinté de mépris et se leva, les doigts serrés sur son poignard, encore dans son fourreau battant contre sa cuisse.

Les clients du bar lui lancèrent un regard inquiet, paniqué ou haineux et Valandil se dit que d'égorger Gheyrlorn n'était peut-être pas la meilleure chose à faire.

Il laissa une pièce d'argent sur le comptoir. Il ne voulait pas avoir de dette envers le brun. Il ne connaissait toutefois pas la valeur ce cette boisson qu'il venait de boire et se fichait complètement de donner trop d'argent. Il n'avait juste pas envie de continuer cette conversation.

Dans un geste noble, il se retourna et s'en alla.

[=> ???]

L'elfe fut apparemment outré, ou plutôt exaspéré de l'attitude de Gheyrlorn, mais celui-ci n'en rigola pas et se contenta d'esquisser un petit sourire en coin. Il n'avait pas l'habitude de faire preuve d'arrogance à l'égart des êtres, aussi bien elfe qu'humain. Mais ce personnage l'intrigué quelque peu, et sa remarque sur le monde avait éveillé en lui une curiosité qui passait presque tout son temps à dormir.
Lorsque l'homme était en train de passer la porte Gheyrlorn, en tournant sa main fit apparaître une petite pièce d'or et prit celle que l'elfe avait laissé.
Lorsqu'il fut dehors Gheyrlorn disparu alors de la taverne et réapparu adossé au mur de l'établissement, un pied posé dessus. Jouant avec la pièce il dit à l'elfe.

- Susceptible ?

Il s'attendait à une réaction violente et colérique de la part de l'elfe, faire preuve de ne serait-ce qu'un brin d'arrogance ou un quelconque manque de respect était généralement fatal à quiconque s'en sentait l'envie.
Il continua alors de jouer avec la pièce de l'elfe la lançant en l'air et la rattrapant. Après tout, ses manières distinguées pouvait laisser envisager une réaction plus intelligente de sa part.

[Valandil]

En sortant, l'elfe vit, appuyé sur le mur, le type avec ui il venait de discuter. Il jouait à lancer et à rattraper la pièce d'argent.

"Susceptible ?" dit-il

L'elfe le regarda un instant, digne, posé, calme, froid. Ce type était vraiment interessant, mais l'intérêt que l'elfe lui portait ne transparaissait pas dans son attitude. Avec son air habituel, il dit :

- Seulement envers les personnes qui en vallent un tant soit peu la peine.

Puis il continua son chemin, avec une démarche noble et souple.

[=> rue]

[<--Maison de kurogane]

Il s'installa au contoire et commanda une bouteille de saké.
Il se demandait déjà depuis quand datais ses absences. Depuis longtemps, ça c'était certain. Mais après depuis quand ...
Dès qu'il aurait fini de boire , il irait prendre des nouvelles du blond.
Mais pour l'instant, il buvait son saké, tranquile. Un pur bonheur .
Se bourrer ? peut etre pas, surment une mauvaise idée, puisqu'il devait aller voir le blond après. Mais après la petite visite, il pouvait y aller, il s'en foutait.
Et aussi peut etre que Fye pourrait l'aider à savoir le pourquoi de ses absences.

Finalement, il était resté, et avait réussi [ pour une fois ] à etre bourrer.
c'est vrai, à force de supporter trop bien l'alcool, quel est l'interet de boire ?Il avait fini par oublier de se rendre chez fye, et en était à sa 17eme bouteille de saké.Quel bonheur de boire ... Le barman c'était étonner de ne voir son cliant bourrer qu'as la 14 eme bouteille .
Il s'arreta a sa 18 eme bouteille. Fallais quand meme pas abuser ... Ou du moins pas trop abuser. Il tituba jusqu'a la porte de la sortie, et entama une petite promenade dans les rues de la ville .

[--> les rues ]

[<--- Caveau d'Ashura]


Yui entra timidement dans le Ryoutei. C'était la première fois qu'il venait ici de lui-meme. Autant il était d'un tempérament assuré dans l'esprit de Fye, autant confronté à la vie réelle, il était beaucoup timide.

- C'est impressionnant, songea-t-il à voix haute.
*Parle pas à voix haute quand tu penses >_< je vais passer pour un taré.*
°... Excuse moi...°

Il s'assit devant le bar et commanda un verre de coca au barman, qui le regarda avec un sourire.

"M. Flowright ! Comment ça va ?"
- Ça va, répondit Yui timidement.
"Merci encore pour votre coup de main l'autre jour...."
- ... Je vous en prie ...

Il avait l'air vraiment timide comme une souris, et le barman sembla penser que quelque chose n'allait pas, car il lui servit son coca et le laissa tranquille.

[<= Gouffre de Shi]

Zerranor entra au Ryoutei, l'air absent. Il était en train de s'engueuler avec son autre lui, sans même connaitre la raison. C'était une dispute débile sur un sujet débile qui avait dévié sur un sujet encore plus débile. Au moins, ça avait l'avantage de lui changer les idées.
Il alla jusqu'au bar sans regarder qui était dans la salle et s'assit.

- Une pression, s'il vous plait, commanda-t-il au barman

Le barman s'empressa de le servir et Zerranor commença à boire tranquillement.

*Au fait, on parlait de quoi ?*
°Sais plus...°
*T'es utile, toi...*
°Autant que toi.°
*Merci.*

Puis le demi dragon tourna la tête et vit...

- Fye ?! ne put-il s'empêcher de dire en regardant le blondinet.

Il sentit son coeur se serrer. Il ne savait pas quoi dire. Comment le blondinet allait-il réagir ? Comment devrait-il réagir, lui ? De toute façon, c'était trop tard pour se poser des questions...