Raaaaaaaaah, saleté de tome 9 :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove:
Ce neuvième volume voit la suite et fin de combat contre l'avant-dernier kenzoku, le Clan Kagô. Pendant que Yôsuke lutte contre Shûsaku, ce sont Yomogi et Ringo (et un autre garçon dont j'ai oublié le nom) qui se retrouvent face au chef du clan. Et s'ils sont plus vulnérables que les détenteurs d'armes sacrés, ils montreront tout de même qu'ils ne manquent pas de ressources et que l'on peut compter sur eux.
La bataille s'achève de manière assez prévisible, et l'auteur revient sur un personnage que l'on avait laissé pour mort dans le volume précédent.
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On pourrait regretter que Jun'ya Inoue ait finalement choisi la solution classique en ne tuant pas ce personnage... Et pourtant, c'est à nouveau un coup de maître que nous avons là, car le sort qui est réservé à la pauvre Junko est particulièrement cruel et émouvant, aussi bien pour la jeune fille elle-même, que pour Yôsuke qui se retrouve totalement désemparé. Et, du même coup, pour le lecteur. De ce fait, le coup du téléphone portable est assez classique, mais ici terriblement efficace, et personnellement, la page 93 a même réussi à me faire décrocher une petite larme.
Puis le dernier kenzoku apparaît, et on appréciera beaucoup de retrouver ici tout le talent de Jun'ya Inoue pour offrir à son kenzoku une apparence monstrueuse (car il faut bien avouer que le Clan Kago, s'il était redoutable, était doté d'une apparence moins monstrueuse qu'à l'accoutumée). Le combat s'engage alors... mais ce nouveau monstre est-il réellement le dernier kenzoku ? Jun'ya Inoue semble nous offrir ici un petit subterfuge qui lui permet de prolonger un tout petit peu son manga. Mais en réalité, il pose Yôsuke face à un nouveau problème, puisqu'il
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se retrouve obligé de réaliser un nouveau sacrifice pour pouvoir combattre son ennemi. Une nouvelle question se pose alors et fait encore gagner de l'intérêt et du suspense à la série: qu'a donc dû sacrifier Yôsuke ?
Décidément, Otogi Matsuri nous réserve encore bien des surprises.
Dépourvu de temps morts et doté de dessins toujours aussi hallucinants, ce neuvième volume est aussi captivant que les précédents, et en plus, on appréciera beaucoup la vulnérabilité des personnages. En effet, nos héros sont avant tout des humains, et gardent des traces physiques ou psychologiques, parfois irréversibles, des épreuves qu'ils endurent tout au long de l'oeuvre.
Si l'on devait vraiment signaler un bémol à ce tome, il s'agirait de l'aspect folklorique moins marquant qu'auparavant. Mais le reste est tellement excellent que l'on oublie très facilement ce détail.
Avec ce tome 9, Otogi Matsuri confirme, s'il le fallait encore, qu'il est l'un des meilleurs manga d'action parus dans nos contrées.
Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove: :rlove:
J'ai carrément peur de lire la suite, vu que
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Yôsuke a dû à nouveau sacrifier ce qui est le plus important à ses yeux... Et le plus important à ses yeux, c'est Yomogi... à moins que Junko ait vu sa côté remonter
Mais dans un cas comme dans l'autre, je ne veux voir aucun de ces deux persos mourir, je les aime trop