Je cite :
" Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J.D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'œuvre, L'attrape-cœurs, roman de l'adolescence le plus lu au monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondages et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitudes et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre d'un monde hostile est corrompu."
M'étant retrouvé avec pas mal de temps libre, je me suis rendu compte que mes pas m'avaient portés jusqu'à une petite librairie et, sans m'en rendre vraiment compte, je regardais les livres. Toutes ces couvertures alignées... Ma main s'est portée vers la plus hideuse de toutes. Celle de L'attrape-cœur, donc... Mélange de rouge et de noir dans un style plutôt psychédélique qui n'avait que peu de rapport avec une histoire se passant dans les années 50.
J'avais déjà beaucoup entendu parlé de ce livre. N'était-ce pas celui qu'on avait trouvé chez Lee Harvey Oswald ? Ni celui que possédait Mark Chapman ? Si, celui-là même... Sans doute que ces deux illustres lecteurs en ont poussés d'autres à ouvrir ce livre...
Donc, je le connaissais, sans l'avoir même déjà parcouru. De réputation, je dirais... Et, j'ai fini par en faire l'acquisition.
JE me suis assis dans un bar et je l'ai commencé... J'ai eu du mal à m'arrêter. Le style est simple est très efficace, on se laisse porter facilement et, bien qu'écrit il y a un demi siècle, il reste très moderne.
Au moment où j'écris ces lignes, j'en ai lu la moitié environ et l'envie de continuer ne s'est pas affaiblie, au contraire. L'histoire monte crescendo vers quelque chose qu'on devine être puissant.
Personnages vraiment intéressants et dotés d'une forte dimension psychologiques, ils existent dans ces lignes, on a l'impression de les connaitre (et on connait forcement des gens comme ceux décrits dans ce roman)
Et pour finir, je reprends les quelques lignes de Jean-Louis Curtis :
"Par la densité et l'originalité de sa substance psychologique, par la prodigieuse sureté de sa facture, sa virtuosité, cet ouvrage m'avait donné l'impression de quelque chose d'exceptionnel - et aussi de durable, d'incorruptible."
A lire, donc (si ce n'est pas déjà fait)
[i]
Jeu 23 Oct - 10:36