D'abord, une image au détour du web (voir plus bas)
Puis des rumeurs... Et de l'attente, récompensée.
Adaptation donc d'un roman pour les enfants de Maurice Sendak publié en 1964 (quand même) et mis en scène par : Spike Jonze (wéééé), le gars derrière Dans La Peau De John Malkovitch (wouhouuu), Adaptation (yeah) mais aussi clipeur, à la base (en vrac : Bjork, Beastie Boys, Daft Punk et Jean passe - salut Jean)
Réalisateur typé indé, donc (d'ailleurs la bande son du film aurait pu coller avec Juno ou Little Miss Sunshine mais, j'y reviendrai) pour un film hybride entre film pour enfants (jeunes, les enfants) et amateurs de films indépendants barrés (j'en suis... des deux catégories, je veux dire)
Quelques mots sur le scénario : Max (puisque c'est de lui qu'il s'agit), jeune garçon d'une dizaine d'années, imaginatif et avec une mère séparée (le classique, quand même), une sœur qui ne lui prête aucune attention (la scène du début est géniale, d'ailleurs... si vous avez été un petit garçon qui fait des igloos, qui s'invente un monde, qui n'a pas d'amis et qui est un brin tristounet). ce Max donc, a dû mal à accepter ce qui se passe autour de lui, les changements et tout le reste. Il fugue (dans son joli pyjama à oreilles), monte sur une barque et arrive sur l'ile des Maximonstres dont il va devenir le roi.
On s'en doute, conte initiatique et morale finale (et oui)
Mais, mais, mais... C'est foutrement beau, c'est bien réalisé, le petit Max est trop mignon (si, si), les Maximonstres sont très réussis (mélange d'animatroniques, d'acteurs dans des costumes et de numérique... c'est d'ailleurs le seul truc qui soit fait par ordinateur si je ne me trompe pas)
Alors oui, le scenario est pas franchement révolutionnaire, le film hésite entre ses deux étiquettes mais, on s'en fout royalement, posé sur notre siège pour deux heures de retour en enfance porté par un choix de musiques vraiment bons (merci Karen O), de poésie visuelle, de plans très réussis et Jean passe encore.
Pour finir :
Merci Spike, ça fait du bien, bordel, de ne pas voir un de ces énième film d'animation en images de synthése avec-ce-perso-qui-parle-tout-le-temps (l'âne dans Schreck, Sid dans l'age de glace etc... ), de donnage de leçon pas subtile du tout, de faire le contrepoint avec Avatar (l'antithése, sa Némésis), merci, merci, merci
Max et Carol