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 Squall across the Universes

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Avathar
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MessageSujet: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitimeDim 3 Fév - 0:52

Me voilà lancé dans une fanfiction sur Squall de Final Fantasy VIII (qui avancera 100 fois plus vite qu'Extravaganza). Ça n'était pas prévu au programme mais, j'ai été pris d'un coup de folie un peu plus tôt dans la soirée et je me suis mis à écrire n'importe quoi. En est sortie cette "introduction sous acide" que je vous ai mis en spoiler, rapidement suivie par les premières lignes de l'histoire... voila.


Introduction sous acide
Spoiler:

Contemplations

Dehors tout était calme. La pleine lune illuminait les jardins de la Balamb Garden University qui avaient été totalement vidés de leurs badauds au moment du couvre-feu. Quelques heures avant, la folie y avait pourtant pris place. Durant tout le week-end, étudiants, formateurs et autres personnels divers s’étaient affairés à organiser l’évènement de l’année : la grande fête. Là-bas, on avait monté un chapiteau, ici des gradins commençaient à s’élever en face d’une probable scène à venir. Il était prévu, à en croire les affiches collées un peu partout par le comité d’organisation de la fête, qu’un orchestre vienne faire le show pendant la soirée.

Tout cela m’épatait, dans un certain sens. Ayant de mémoire toujours vécu dans cette institution je n’avais jamais assisté à un tel remue-ménage. Bien que l’établissement soit peuplé de jeunes hommes et femmes, les cohues et autres attroupements n’étaient que peu courant. Ici, c’était avant tout une base militaire, une académie formant des soldats mercenaires élevés pour partir et, s‘il le fallait, mourir au combat. Mais voilà, face à ma fenêtre était monté un jeu de lasers multicolores qui devaient illuminer les jardins au rythme de la musique… Pourquoi pas…

Accoudé à la fenêtre de ma chambre, je contemplais comme tous les soirs la vie extérieure. Mon colocataire avec qui je partageais ma chambre s’était faufilé en dehors de son box il y a de ça plus d’une heure. Alors qu’il avait essayé d’ouvrir la porte sans faire de bruit « pour ne pas me réveiller », je m’étais amusé à lui souhaiter une bonne soirée, ce qui avait eu le don de le faire sursauter. Il m’avait d’abord dévisagé, attendant surement une réaction de ma part puis m’avait fait un clin d’œil en me disant « Ce soir, j’vais conclure ! » Surement… grand bien lui fasse ! Moi je ne comprends pas les femmes, je ne les ai jamais comprises et très sincèrement, je mourrai sans m’y intéresser.

Un oiseau s’envola soudain. Il s’en allait vers Balamb City, la seule ville de l’île. Lui aussi devait se dire que c’était sûrement mieux ailleurs. Cela étant, Balamb n’était pas vraiment « ailleurs », c’était juste la seule autre possibilité ; avec un hôtel, une gare, quelques boutiques et une centaine d’habitants n’ayant pas encore déserts l’île pour le continent, elle était le seul lieu de vadrouille autorisé par la direction de l’académie. A bien y penser c’était assez ironique... Je devais savoir tout ce qu’il y avait à savoir sur la géographie et la politique de la planète, j’apprenais que l’aventure était au bout du chemin, mais j’étais cloitré ici par les mêmes qui me parlaient de voyages.

Tout semblant m’échapper, j’allai me coucher. Bien que m’étant abandonné à ma mélancolie habituelle, je savais qu’il me fallait être prêt pour le lendemain, le jour de ma dernière évaluation avant d’enfin pouvoir partir en mission !

Journal, entrée 3657 : J’ai été conduit par mon instructrice, Miss Quistis Trepe, à la mine de souffre à l’ouest de la fac. Nous avons combattu quelques monstres avant de rencontrer celui que nous étions venu voir, une G-Force du feu. Le combat a été assez rapide, Shiva lui a rapidement refroidi ses ardeurs. Après s’être rendu, ce « Ifrit » a rejoint mes autres invocations. Je ne l’aime pas vraiment, le feu n’est pas mon élément. Je suis bien plus connecté avec Shiva, calme, puissante, froide. Tout ce que j’aspire à devenir. Demain je serai affecté à ma première mission.


Deux imbéciles...

En revenant de la caverne j’avais abandonné Quistis et je m’étais dirigé vers la cafeteria ; je manquais cruellement de caféine pour la journée qui restait à venir. Après avoir fait la queue quinze minutes pour obtenir un mauvais jus de chaussette, j’étais allé m’assoir à une table de deux au fond de la salle. Je n’attendais personne mais les tables pour un n’existant pas, il fallait bien faire avec. A nouveau perdu dans mes pensées, j’attendais que le temps passe jusqu’au briefing de mission. Bien évidemment, j’aurais dû me douter que dans un tel lieu ma quiétude ne durerait pas. D’un coup d’un seul, la chaise face à moi se mit à bouger et une seconde plus tard quelqu’un s’était posé dessus. « Hey Squall ! » fit la chaise, au plutôt son nouvel occupant. Levant le nez de ma tasse, je toisais subrepticement le nouvel arrivant. C’était Zell, un type assez casse-pied qui avait décidé que lui et moi étions amis alors même que tout dans mon comportement aurait dû lui faire comprendre qu’il n’en était rien. C’était le genre de garçon remuant qui, pour tous les autres, aurait pu être vu comme un garçon jovial mais qui pour moi manquait cruellement d’un bouton « Mute » à utiliser en cas de besoin… ou en permanence pour un plus grand confort d’utilisation. Pendant que je regardais dans le vide dans sa direction afin de donner le change et lui faire croire que je l’écoutais, je voyais ses lèvres et ses bras bouger. Il souriait trop. On me dit que je ne souris jamais et que ce n’est pas normal mais à mon sens sourire toute le temps est aussi malsain que l’inverse.

Me forçant à lui prêter un minimum d’attention afin de trouver une réponse qui aurait pu lui convenir et peut-être lui donner envie d’aller ennuyer quelqu’un d’autre, je l’écoutai me parler de mon combat avec Seifer et de nos cicatrices. « … et il était super en colère de se retrouver balafré, il s’en est pris à un étudiant dans la serre de combat.
- Qu’est-ce qu’il a fait encore ?
- Il a foutu à poil un petit nouveau en plein milieu de la serre de combat et il l’y a laissé avec juste avec son caleçon et un bâton pour se défendre. Quand le mec est ressorti il était plein de bleus et il tremblait comme une feuille. Là, il a été emmené à l’infirmerie. Kadowaki va finir par devoir ouvrir une aile rien que pour les victimes de Seifer, avec toi ça fait quand même deux en moins de vingt-quatre heures. Si tu veux mon avis, il va avoir de gros problème. A mon avis… »
J’avais arrêté de l’écouter depuis la fin de sa première phrase qui avait suffi à répondre à ma question. Je trouvais assez dommage que la concision ne soit pas son fort, il avait tellement bien synthétisé sa réponse, à la base.
« Bon, j’te laisse, avec les autres on mange ensemble, mais je suppose que tu ne viendras pas !
- Tu te rappelles de ce qui s’est passé la dernière fois que j’ai mangé avec vous ?
- Ah non, je ne m’en souviens pas et un truc comme ça m’aurait marqué !
- C’est normal, Je ne suis jamais venu. Ne perturbons pas les bonnes habitudes et tout ira bien.
- Toujours le même gai luron. Allez à plus ! »

Avant même d’avoir fini sa phrase il s’était levé et était parti rejoindre un troupeau d’étudiants attablés autour d’un gros plat de bretzels. Seifer avait donc encore fait des siennes. Plus rien ne m’étonnait avec lui. Martyriser les nouvelles recrues avait toujours été un de ses hobbys préféré. En temps normal personne ne disait rien de peur de représailles mais un garçon se baladant en slip et couvert de bleus devait être assez facilement repérable. Cette fois-ci le conseil de discipline lui pendait au nez, même si pour lui ça ne voulait rien dire, ses deux laquais Raijin et Fujin, formant ledit conseil avec lui.

Peu à peu je replongeais mon esprit dans ma tasse de café tiède. « Le temps n’avance pas vite quand rien ne se passe », me disais-je. Pour beaucoup cet état de fait aurait été un problème, pour moi c’était surtout aller moins vite vers la mort. « T’as une sale gueule !», m’invectiva soudain la chaise d’en face. Pour un meuble c’était plutôt malvenu. Je relevais la tête. Et non, ça n’était pas un meuble, c’était Seifer qui était venu se poser face à moi sans que je m’en rende compte. Sacré déficit de l’attention…
« Il parait que tu as violé un petit nouveau. Ne désespère pas, même avec le visage tailladé je suis sûr que Fujin serait encore prête à tout pour toi… Au fait, c’est vraiment une fille ?
- Très spirituel. Je ne l’ai pas violé, même si je pense que ça lui aurait appris un peu la vie.
- Méfie-toi, les gens vont finir par se demander de quel côté penche ta sexualité. Ça fait trois mecs que tu dessapes depuis la rentrée. C’est suspect…
- Les gens je les attends ! Qu’ils viennent me dire ce qu’ils pensent en face et ils tâteront de ma gunblade !
- Ah c’est comme ça que tu appelles ça, toi…
- Toi aussi, méfie-toi, ton insolence pourrait te faire connaitre le même sort qu’eux ! Bref, c’est pas la question pour le moment… J’étais en conseil de discipline avec Cid, enfin toi tu l’appelles « Monsieur le Proviseur » et il m’a parlé de la mission de cette après-midi. Ce sera moi ton chef d’équipe. Tu ne dois pas le répéter mais je voulais t’apprendre la bonne nouvelle moi-même. Tu vas devoir m’obéir au doigt et l’œil. Tu ne trouves pas ça sympa, hein ? Je m’en réjouis d’avance, moi ! »

Cette grosse brute avait toujours eu un complexe de supériorité. Depuis que je le connaissais, Seifer s’était sans cesse arrangé pour tout contrôler autour de lui (sauf lui-même peut-être) et malheur à celui qui tentait de l’en empêcher. Il avait encore dû menacer pas mal de monde pour être sûr de diriger le groupe, mais ce genre de pratique ne l’effrayait pas. Personne ne devait jamais lui faire obstacle, pour quoi que ce soit. Avec son mètre quatre-vingt-huit, ces quatre-vingt kilos de muscles, son visage carré, son regard froid empli d’une sorte de détermination et ses cheveux blonds très clairs coiffés impeccablement en arrière, il était l’archétype même de l’homme que l’on peut voir dans un livre de science. A croire qu’il avait grandi avec cette image collé à son mur, se promettant d’un jour devenir l’homme parfait. Cela étant, lui et sa supériorité semblait ne pas vouloir quitter ma table. Il faisait peur à tout le monde, c’était probablement pour ça qu’il était toujours assis là, face à moi, buvant lui aussi un café, scrutant autour de lui… quelque chose.
« Tu n’avais que ça à me dire ? Parce que sinon ne te sens pas obligé de rester là… Ton fan-club n’est pas avec toi ?
- Ils sont en cours. Je ne voulais pas m’ennuyer tout seul, et les autres ici… enfin tu vois ce que je veux dire…
-Malheureusement…»

Nous restâmes posés à cette table sans plus rien nous dire pendant une demi-heure. Un silence de mort régnait à notre table et cela m’allait très bien comme ça. Avec lui face à moi et notre mine aussi joviale qu’une porte de prison, plus personne n’osait nous approcher. Pendant un cours instant j’aurais presque eu envie de le remercier mais l’idée-même me donna un haut-le-cœur. La cloche sonna et une voix nous informa qu’il était temps de nous rendre dans le hall pour écouter le briefing du proviseur. Seifer se leva nonchalamment et se dirigea vers la sortie sans même m’adresser un regard. En chemin il fit une pause et m’assena un « Hey, ma p’tite, tu ramènes tes fesses, tu dois être à l’heure pour la mission sinon crois-moi, ton chef va t’en faire baver ! »

Journal, entrée 3658 : Seifer est un abruti... et à la reflexion Zell aussi. Pas le temps d'écrire. Briefing de la mission dans 5 minutes.


C'est la guerre !

Le briefing de mission fut long et ennuyeux. On nous expliqua qu’il fallait défendre une vie portuaire contre l’envahisseur. Bien sûr, Dollet, la ville en question, était mal armée et l’assaillant n’était rien d’autre que la plus grande puissance militaire du globe. Comme il me l’avait dit, Seifer fut désigné comme chef d’équipe et, à mon grand désespoir, Zell fut mon seul autre partenaire. Ce jour-là plusieurs groupes devaient partir pour la même mission, moi j’étais tombé sur celui-là… De par l’expérience, j’avais découvert une chose sur mes deux compagnons d’armes : Séparément ils m’étaient proprement insupportables mais mis côte à côte leur faculté à provoquer l’agacement pouvait décupler, surtout lorsqu’ils se disputaient… et depuis que je les connaissais, à savoir depuis toujours, ils n’avaient jamais cessé de se disputer. Mais qu’y pouvais-je ? C’était les ordres. On obéit aux ordres.

Chaperonnés par Quistis, nous nous rendîmes en voiture à Balamb City sans prendre le temps de nous arrêter nulle part. Finalement arrivés au port, on nous fit monter dans un petit bateau au design étrange qui, dès notre montée à bord, démarra en trombe. Sans avoir jamais vraiment participé à une mission, je trouvai le début assez rapide. La traversée fut fastidieuse. Ce n’était pas la durée du trajet ni les mouvements violents du bateau qui m’avaient gêné mais plutôt les éclats de voix de Seifer et Zell qui, après un rapide briefing sur les objectifs de notre groupe, n’avaient eu de cesse de se chercher mutuellement des problèmes. L’un donnait des directives de mission sur un ton hautain et l’autre partait au quart de tour, se mettant à gesticuler et à refuser point par point les décisions du chef. L’éternel numéro de cirque qu’ils jouaient depuis toujours selon le même schéma : Seifer ordonne, menace, se moque du « hérisson blond » et ce dernier le provoque en retour avant de TOUJOURS finir par obéir et se taire. Pourquoi diable prenait-il la peine de crier dans ce cas ? A croire qu’il cherchait à se faire ratatiner par Seifer…

S’apercevant que nous n’allions plus tarder à arriver, Seifer m’envoya dehors pour observer ce qu’il se passait. Plus la ville se rapprochait plus je distinguais les ravages provoqués par les combats. Aucun doute, c’était la guerre et dans quelques minutes nous serions en plein dedans.

Tout alla très vite. Jetés dans la fausse aux lions, nous nous élançâmes à l’assaut de la ville. Notre objectif était simple, il fallait sécuriser la Grand Place. Ce ne fut pas sans difficulté puisque de nombreux soldats ennemis nous attendaient. Seifer voulut prendre le contrôle des opérations même en phase de combat puisque « c’était lui le chef » comme l’aurait si bien dit un enfant de 4 ans. Il fallut lutter autant contre les ennemis que contre lui qui « voulait tous se les prendre un par un » et par conséquent nous laissait faire de la figuration. Mais la seule façon d’évoluer étant de découvrir par soi-même et de se créer sa propre expérience, je me lançai moi aussi à l’attaque des soldats. « J’ai bien cru que tu n’arriverais jamais à t’en faire un seul, s’esclaffa-t-il. T’as peut-être quelque chose dans le pantalon, en fin de compte, pas comme l’autre lopette blonde qui essaye de mettre des baffes aux ennemis à plus de 10 mètres de distance !
- C’est de moi que tu parles quand tu parles de lopette blonde, ou tu fais référence à celle qui tient sa gunblade à deux mains parce qu’elle est trop lourde pour lui ? lui rétorqua Zell.
- Manque de respect envers un supérieur, ce sera noté dans le rapport et tu le paieras cher !
- Et merde…»
C’était reparti… Même en plein combat ils ne pouvaient pas se concentrer sur autre chose que sur leurs différends ! Lassé de ce pugilat qui virait à la pantalonnade, je pris le parti de lancer Shiva, ce qui eut pour effet de congeler sur le champ la totalité de nos adversaires et, enfin, de pouvoir parvenir à la place principale.

Arrivé à ce point nous n’avions plus qu’à attendre que quelqu’un ne vienne nous dire de faire demi-tour et de reprendre le bateau. La mission n’avait pas été si compliquée, finalement. A présent, toutes les rues entre le port et la place devaient avoir été pacifiées, si les autres équipes avaient été efficaces. « Les ennemis se replient hors de la ville, scanda joyeusement Seifer. On a fait fuir ces chiens… enfin hormis ce sale cabot qui ne veut pas me lâcher. Mais dégage sale clébard ! »

Alors que Seifer luttait contre un canidé que ses grands gestes semblaient passionner au point de ne plus en bouger, une escouade de soldat ennemis se faufila discrètement derrière notre groupe. Il fallut remercier Zell qui, se désintéressant totalement du cirque de son antagoniste, avait décidé de faire son travail de surveillance. « Ils sortent de la ville ! Ils se dirigent vers la tour au sommet de cette colline ! On va leur donner la chasse, mugit Seifer.
- On nous a dit de rester ici et de surveiller la place ! Se récria Zell. Squall, dit quelque chose !
- J’obéis aux ordres du chef, me forçais-je à répondre pour rester professionnel.
- Ahah, voilà, ça c’est un brave soldat ! Obéis bien à mes ordres, ricana Seifer avant de partir à la poursuite du groupe de fuyards. »

Une fois à proximité de la tour, notre groupe se retrouva au sommet d’une petite falaise. En contrebas, la porte d’entrée du bâtiment nous attendait grande ouverte, gardée uniquement par deux soldats faiblement armés. « Allez, on saute ! me cria Seifer.
- Non mais ça va pas, si on saute de cette hauteur on va se tuer, geignit Zell, contestant comme toujours les ordres qu’il aurait dû accepter sans réfléchir.
- Allez Squall, saute ! Montre-moi que t’es un homme. Et Zell, tu peux rentrer faire la vaisselle ou d’autres trucs de femme si tu veux. On te racontera comment on a sauvé Dollet pendant ce temps-là !»

Probablement plus par un mélange d’énervement et de vexation que pour obéir aux ordres, je suivis Seifer en sautant la falaise. Regardant derrière moi pour prendre des nouvelles de mon autre coéquipier, je le vis en train d’aider à se relever une fille sortie de nulle part qui visiblement ne s’était pas spécialisée dans les randonnées en plein air tant elle avait l’air gauche… Non, ça n’était pas elle qui allait redorer l’image que je me faisais de ce sexe. « Allez-y, nous cria Zell. On prend un chemin plus sûr et on vous rejoint. Cette fille a un truc à nous dire !»

« ALLEZ SQUALL, ON Y VA ENSEMBLE !!! »

Journal, entrée 3659 : Aujourd’hui j’ai passé mon test du Seed en combattant l’armée galbadienne à Dollet avec Zell pour coéquipier et Seifer comme chef de groupe. Nous avons traqué les ennemis jusqu’au sommet d’une tour satellite réactivée par deux soldat tarés. Seifer et moi leur avons réglé leur compte mais comme si ça ne suffisait pas, une sorte de… chauve-souris géante mutante à l’haleine putride nous a attaqués probablement parce que le faisceau du satellite l’avait dérangé pendant qu’elle dormait. Zell nous a finalement rejoint à ce moment-là (il traînait derrière à discuter avec Selphie, une fille que j'avais rencontré ce matin qui était venue nous chercher pour nous dire de rentrer aux bateaux) Ensemble nous avons réduit en miette la chauve-souris mutante ! Ah, et le must de tout ça c’est qu’en revenant de la tour nous avons été attaqué par un robot galbadien qui nous a tiré dessus à travers toute la ville. Finalement c’est Zell (eh oui, il aura servi à quelque chose…) qui l’a détruit en utilisant sa G-Force électrique. Là je suis dans le bateau sur le chemin du retour, tout le monde est HS, il n’y a pas un bruit, personne ne parle ou ne se dispute, ça méritait que je prenne deux minutes pour écrire !


Dernière édition par Avathar le Lun 4 Fév - 23:53, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitimeLun 4 Fév - 2:57

Huhu, Squallinou ♥ quel dommage que la scène de la douche sous acide ait été censurée, j'aurais bien aimé en voir plus. Gruh. ♥ Espérons qu'en échange on aura la scène de torture du CD2 huhuhuhuhuhuhuhuhu (à savoir la scène qui bien sûr me fait jouir à chaque fois que j'y joue).

Par contre la fin "même s'il est parfois incontrôlable c'est mon ami". WTH ??? QUI ÊTES-VOUS ET QU'AVEZ-VOUS FAIT DE SQUALL ? Est-ce que c'est un univers alternatif dans lequel ils ne se seraient PAS bastonnés en pleine cinématique de début et donc Squall n'aurait PAS sa cicatrice si sexy entre les deux sourcils ?

Citation :
Sur son visage se lisait un air renfrogné, comme à son habitude. Squall avait toujours été quelqu’un d’apparence froide et il semblait toujours en colère. Et là il était en colère, oh oui il était en colère. Il n’était pas content parce que Squall n’était jamais content. Ah, ça, ça faisait de lui un grand vilain, parce qu’il ne voulait pas être comme les autres. Oh il était pas content !

Huhu, mais ça j'adore. C'est tellement vrai. ♥♥♥

Une suite ?
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MessageSujet: Re: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitimeLun 4 Fév - 3:35

La suite viendra demain soir ou après-demain. Je vais essayer d'être assez régulier sinon, je me connais, rien n'avancera.

En ce qui concerne Squall et Seifer, je les vois comme ça : Ils se connaissent depuis toujours même s'ils l'ont oublié, ils ont du mal à se supporter mais ils s'estiment aussi. Ils n'ont pas vraiment d'autres alter-ego et, avant que Seifer ne devienne fou, je pense qu'il aimait Squall à sa façon.

Tu te souviens en bas de la tour satellite de Dollet, juste avant que Seifer rentre dans la tour (et disparaisse curieusement...) ? Il prononce cette phrase "un jour je te raconterai mes rêves les plus intimes". Je pense que ça peut en dire pas mal sur l’intérêt qu'il lui porte. Il a vraiment envie de lui parler.

Quant à la séquence d'intro, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un combat plein de haine, j'y vois plutôt un entrainement musclé qui a dérapé. A mon sens, ce duel est un combat bourré de testostérone entre les deux mecs les plus forts de la fac du genre "on va voir qui a la plus grosse" qui finit de manière totalement incontrôlée.

On se rend bien compte qu'ils ne se détestent pas puisqu'ils retravaillent ensemble sans même jamais se disputer, même si des piques fusent. On peut aussi noter la réaction de Seifer au moment ou Squall est promu Seed : il vient l'applaudir avec tous les autres. Définitivement, je pense qu'à leur manière, au début, ils sont amis. Ils sont les seuls à comprendre qui est l'autre.

Il y a une phrase que j'aime beaucoup dans la série anglaise Sherlock : "Sherlock n'a pas d'ami... mais à ses yeux je suis ce qui s'en rapproche le plus : un ennemi". N'arrivant pas à se faire d'ami car trop indépendants, je pense qu'ils ont choisi cette relation de dualité pour rester proche.

Je vais partir de ce postulat (érroné ou pas, c'est sans importance ici après tout) et créer une histoire totalement différente de Final Fantasy VIII mais parallèle à celle-ci... enfin bon, tu comprendras vite de toute façon :p
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MessageSujet: Re: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitimeLun 4 Fév - 4:07

Intéressante, la théorie !

Pour moi, quand Seifer applaudit, c'est par ironie totale, enfin je l'ai toujours pris dans ce sens-là ! A mes yeux, pour lui qui n'a pas été pris, le meilleur moyen de se venger de Squall c'est de l'applaudir, pour pas faire son mauvais joueur.

Pour la phrase "un jour je te raconterai mes rêves les plus intimes", je t'avoue qu'elle m'a toujours fait fantasmer :D (et puis c'est tellement drôle, surtout avec Selphie derrière qui dit "il a un grain ce type..." XD).

En fait comme tu dis, plutôt que des les voir comme des amis, je les vois comme des rivaux, des meilleurs ennemis, une relation un peu à la Hikaru/Akira dans Hikaru no Go, qui est au final presque plus forte que deux simples amis. C'est pour ça d'ailleurs que le couple que je shippe le plus dans FF8, c'est Squall et Seifer, parce que je les trouve extraordinairement bien assortis. J'adore cette relation amour/haine (surtout haine) qu'ils ont.
(Et c'est pour ça que cette scène de torture est juste jouissive *o*)

Mais bref, on est pas sur un topic FF8 ici, bien que j'aurais pu en parler des heures XD j'arrête donc le flood et j'attends la suite. ^_^
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MessageSujet: Re: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitimeLun 4 Fév - 15:53

Edition récit : Deux imbéciles
Edition récit : C'est la guerre !

Info : J'ai retiré ma dernière phrase sur Seifer et l'amitié dans la première... c'était malsain XD

PS : Je n'ai pas pris le temps de me relire, je ferai ça plus tard, j'avais juste envie d'écrire un peu avant de me coucher. Je me relirai le prochain coup. D'ailleurs la prochaine fois j'inclurai la première scène de sexe. Comme tu pourras le voir c'est à partir de là que ça change de la version originale et que ça n'aura plus grand chose à voir avec la trame principale puisque la fin de cette partie change beaucoup de chose pour Seifer.
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MessageSujet: Re: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitimeMar 5 Fév - 11:56

Okay XD

Citation :
- Tu te rappelles de ce qui s’est passé la dernière fois que j’ai mangé avec vous ?
- Ah non, je ne m’en souviens pas et un truc comme ça m’aurait marqué !
- C’est normal, Je ne suis jamais venu. Ne perturbons pas les bonnes habitudes et tout ira bien.

Huhuhu, mais comme j'aime trop ce passage XD Il est épique. C'est beaucoup mieux sans la phrase mais avec Seifer qui s'asseoit avec Squall et qu'ils restent une demi-heure sans rien dire, ça sent l'amitié qui ne se dit pas mais qui est là quand même...
(Par contre, Squall est sacrément bavard pour ce qu'il est XD)

La fin de la mission de Dollet c'était marrant, tu as relaté quelque chose que je n'ai jamais osé faire, au grand jamais : suivre Seifer et sauter de la falaise. XD Vu que les niveaux Seed descendent en flèche si tu le fais, j'ai toujours préféré suivre le bon chemin...

Et alors, il a pas dit sa phrase "un jour je te montrerai mes rêves intimes" ? 8D

En tout cas j'aime bien le format journal et la vision à la 1ère personne pour le même contexte que le début du jeu, c'est vraiment chouette ^_^
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MessageSujet: Re: Squall across the Universes   Squall across the Universes Icon_minitime

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