Une poesie toute pourrie et un texte court tout frais

j'ai ecrit ça y a longtemps mais je voulais pas mettre le texte tout seul :

Le Corbeau

Sur son épaule un corbeau se perche,
Dans cette plaine décharnée
Il est de ceux qui cherchent
Un amour envolé.

Et le corbeau crie à la face du monde
"Voyez ce qui se passe, voici ce qu'il advient
Des gens qui se morfondent
Sur cette terre sans lendemain"

L'homme pleure des larmes fécondes
Tandis que le corbeau sourit à cette douleur vraie
Et c’est ainsi que coulent les secondes
Pour ceux dont la vie est passée.

Regarde la misère de celui qui erre
Le vide dans les yeux et le coeur hors de lui
Vois toute sa peine voler dans les airs
Et fondre sur la foule et tomber dans l'oubli.

Voici le texte :

Une impression de lente descente aux enfers. Froide et sans vie, rien d’autre que de la pensée, fugace et libre comme un tourbillon. Les mots se bousculent les uns derrière les autres. Et moi je sombre. Là bas, le fond. Du noir, poisseux à défaut d’être rassurant. Tout ceci m’entraîne le long des côtés obscures d’une réflexion balbutiante. Rien de précis, juste l’instinct et rien pour me raccrocher un tant soit peu à la réalité douce et rassurante de cette journée d’été comme les autres.
J’oublie peu à peu qui je suis pour me fondre dans ce nouvel environnent. Des cerisiers dont les fleurs sont mortes depuis trop longtemps, des iris fanés mais dont les odeurs ricochent encore jusqu’à mes sens. Et le sensation des trèfles que je foule.
Des femmes passent et repassent encore, m’entourant de leurs mains chaudes. Cette chaleurs issues de leurs caresses réciproques. Alors que je les regarde, leurs poitrines tendues sous leurs doigts agiles et les râles qu’elles poussent en me regardant, m’invitant à les suivre. La route s’étend devant moi, serpent humide vivotant de ci de là, vomissant ses mots au hasard de la page. Le blanc de la feuille comme le blanc du sperme que je recrache dans l’air emporté par une brise venue du fond de mon crâne.
Tentatives désespérées pour me libérer un peu du carcan qui m’habite après ces visions si subites d’un autre age où j’étais celui qui devait être. Et sans doute, avec de la volonté, je pourrais les rejoindre et d’un tendre étreinte les prendre toutes.

*Alors, c'est de l'ecriture automatique... rien de reflechi...*

j'aime... c'est simple et sans fioritures... un texte et un poème respectables... c'est beau...

merci Delia... c'est gentil^^

Disons que j'ai reconnu une partie de moi dans ce texte... et c'est diaboliquement vrai ^^... Parfois j'aimerais me tromper...

une partie de toi ? tu peux m'en dire plus ? ça m'interresse ^^

C'est ce passage : "Une impression de lente descente aux enfers. Froide et sans vie, rien d’autre que de la pensée, fugace et libre comme un tourbillon. Les mots se bousculent les uns derrière les autres. Et moi je sombre. Là bas, le fond. Du noir, poisseux à défaut d’être rassurant. "

Le reste me ressemble moins, un peu trop hallucinant, dirais-je, pour moi... Juste une impression fugace d'une vie qui s'étiole et se remet à vivre selon son envie et selon SA réalité et non LA réalité qui semble tout d'un coup exhaler un semblant de mortel ennui... Ecriture automatique aussi ^^ Tu m'inspires ^^

joli ^^
content de t'inspirer lol ^^

(hallucinant ? hé hé oui ^^)

c'est rare que mes doigts s'appliquent autant sur le clavier... D'habitude, c'est la plume qui va et rature tous les mots d'une vie...

oui tu inspires et c'est cela qui est transmis par ce texte... tant mieux, je ne saurais faire mieux que cela ^^

ho... c'est le meilleur compliment que tu puisses me faire ^^

ravie ^^ mais c'est souvent ce qui arrive quand on lit de beaux textes, il faut essayer de s'en inspirer pour en créer un dans la même racine mais s'en éloigner pour ne pas faire de plagiat ...

question : ton auteur et ton bouquin preferé ?

Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley

Je l'ai lu, je devais avoir dix ans et je l'avais trouvé glauque... mais en le relisant de temps en temps, je le trouve parfois plus proche de la réalité qu'il n'y paraît... le côté drôle c'est avec le soma, sorte de drogue, maintenant, ça me fait penser à Fruits Basket...

oooooohhhhhh Aldous Huxley !! copine ! copine ! trés bon choix !
dans le même genre (disons la même famille d'ecrivains lol ) = Burroughs, Kerouac, Bukowski....

Bah côté littérature, je suis au 36ème dessous, ça fait longtemps que j'ai pas lu de la vraie littérature... Bukowski, la seule chose dont je me rappelle, c'est un passage télé où il "n'avait pas bu que de l'eau" dixit un présentateur à propos d'un homme célèbre...

oui elle est connue celle là... il avait vidé le bar avant de passer sur le plateau mais bon, c'est Bukowski et il ecrivait terriblement bien ^^ à l'epoque, les ecrivains etaient beaucoup moins soucieux de leur image... ça a bien changé...