Ma Potter Fiction du tome final

Alors voilà! je me suis enfin décidée à poster un de mes textes et j'ai pensé à ma potter fiction inachevée du tome 7 de Harry Potter
J'espère que ça vous plaira...
Voici la première partie.

HARRY POTTER ET LES HORCRUXES

Le Devoir

Le village donnait l’impression de sombrer dans un nuage de fumée lorsque le soleil se couchait. Les magasins n’ouvraient que lorsque le soleil était au zénith, les mesures de sécurité étaient maintenant inscrites dans les mœurs des habitants du village et l’on pouvait respirer le parfum amer de la tristesse, du chagrin dans chaque foyer. L’on ne sortait plus que par groupe de cinq, baguette à la main, ensorcelé du plus puissant sortilège de protection contre les mauvais sorts possible. Les maisons les plus protégées avaient été réduites en ruines. Ils étaient passés, fin juin. Eux. Ils avaient tous détruit. Ce qu’ils cherchaient, tout le monde l’ignorait mais vu qu’ils étaient repartis loin d’être réjouis, tout était à parié que quoiqu’ils cherchaient, ils ne l’avaient pas trouvé. La Police Ministérielle, dont la publicité faisait rage avant l’attaque, s’était retrouvée face à l’ennemi la peur au ventre, terrorisée : et elle n’avait été que l’apéritif de ces monstres… Plus de la moitié des familles du village étaient brisées, maudissant ce jour, criant leur chagrin… Et puis, vers fin Juillet, l’espoir avait envahi de nouveau les habitants du village. Les sourires réapparaissaient, c’était comme si tout revivait…
Rien n’était plus pareil au village, depuis l’arrivée de l’Elu… On murmurait sur son passage, les rumeurs couraient qu’il était seul et désemparé, qu’il n’était plus… Et personne ne se chargeait de détourner les rumeurs. Il suffisait de le croiser dans la rue pour en être persuadé… Ses cheveux étaient gras, hirsutes, son visage froid, sans expression, ne décochant pas un sourire. Il était bien charpenté mais semblait ne pas s’être nourri suffisamment. Il inspirait la confiance, malgré son apparence très sèche et rebelle. Le village avait mis sur ses épaules un lourd poids, comme toute la communauté des sorciers. Chaque habitant avait un doute, mais pourtant, la vie avait reprit son cours, comme si la simple présence de l’Elu était un réconfort.
Tout le monde avait déjà entendu parlé de l’événement tragique de Juin : l’assassinat du directeur de l’école par l’un de ses collègues avait fait la une des journaux. Même l’Elu n’avait rien pu faire… Albus Dumbledore était le seul encore vivant dont Celui -Dont- Le- Nom- Ne- Doit- Pas- Être-Prononcé avait encore peur… Cet événement des plus tragiques avait déclenché la panique dans la Communauté des sorciers. Les journaux scandaient l’événement à toutes les sauces, il n’y avait que l’image du directeur sur toutes les premières pages. Le mage noir n’avait toujours pas été localisé et pour le moment, seuls ses serviteurs, de race humaine ou autre, s’attaquaient aux innocents.

Harry Potter restait immobile, presque comme stupéfixé, la tête baissée sur ce qui apparaissait être une tombe. Il pleuvait mais qu’importe, l’eau glacée de la pluie n’atteignait pas la chaleur du cœur d’Harry, dont les larmes glissaient sur ses joues. Ce n’était pas des larmes comme les autres. Elles n’étaient ni de tristesse, ni de joie : elles étaient là car elles devaient y être. Harry s’était trop enfermé dans une carcasse de haine et de profond mépris ces derniers temps. Et c’est face à cette pierre tombale qu’il la brisait. Il sentit ses entrailles se nouer en lisant les mots gravés sur la pierre. Jamais il n’était venu voir cela, depuis bientôt dix-sept ans, il n’était jamais venu…
« Ici Repose en Paix
Lily et James Evans, Potter »

Depuis le dernier jour de Juin, Harry n’avait fait qu’écouter son cœur et les derniers ordres de Dumbledore. Il n’avait rien dit, à personne, de ce qu’il savait. Il était retourné chez les Dursley, ne leur adressant mot, pendant une quinzaine de jours et il était venu ici, à Godric Hollow, où, à sa grande surprise, il était comme attendu. Il ignorait encore ce qu’il était venu y faire, même s’il en avait une petite idée. Mais une chose était sûre : il accomplirait ce qu’il devait accomplir. Pour ses parents, pour Sirius, pour Dumbledore et pour lui-même… Tous ces gens qui s’étaient sacrifiés uniquement pour sa vie à lui… Ne pouvant s’empêcher de penser que cela faisait beaucoup de morts pour un seul survivant, il était réaliste : lui seul pouvait mettre un terme au règne cruel et tyrannique qu’avait mis en place Voldemort. Lui seul pouvait le tuer. Et sa vie était bien plus précieuse, aux yeux de tout le pays, que celles de ses parents, Sirius ou même celle de Dumbledore… Il ne s’en rendait pas vraiment compte mais il était déterminé à rendre justice à toutes ces morts inutiles, et il ferait tout pour y arriver…
C’était ici, devant la tombe de ses parents, qu’il se sentait le plus vulnérable, le plus faible. Mais être ici lui donnait également énormément de force. Il savait qu’une fois le dos tourné à la tombe de ses parents, il serait plus fort encore pour affronter sa peur, et son ennemi. Il continua a regarder longuement la pierre tombale et y déposa, le visage résolu, une rose qu’il avait spécialement enchanté pour qu’elle ne fane jamais.
« Je vous aime, dit-il, et je le tuerai… ou j’en mourrai ! »
Sans s’en rendre compte, il venait de résumer en une phrase la prophétie ; il devait vaincre Voldemort sinon, il n’y survivrait pas, et sa principale arme était l’amour…
Assis au bord de la tombe, il ferma les yeux.
Il tourna alors les talons pour rejoindre l’hôtel dans lequel il logeait. Sur son passage, bien encore des gens se retournaient et l’observaient. L’on disait de lui des fois qu’il sauverait la planète. Entendre ce genre de choses le mettait mal à l’aise. Un fois, une vieille dame l’avait abordé dans la rue :
-C’est le ciel qui vous envoie, Harry Potter, avait-elle dit en esquissant un sourire.
-Non, c’est Albus Dumbledore qui m’envoie, avait-il simplement répondu. La vieille dame lui avait lancé un sourire et après l’avoir longtemps observé, elle lui avait lancé : « Dans ce cas, c’est encore mieux… » Harry avait reçu comme une bouffée de chaleur à ces mots : le fait que la mort de Dumbledore paraisse ici aussi tragique que le retour de Voldemort le rendait plus fort : cette vieille dame lui avait montré que Dumbledore représentait bien plus que tout le reste, et que si c’était lui qui envoyait Harry, c’était comme si la question ne se posait plus, comme si Voldemort avait déjà signé son arrêt de mort.
Il savait qu’il avait énormément à faire à Godric Hollow mais il ne savait par où commencer. Il lui vint alors l’idée, pour la première fois depuis qu’il était arrivé au village, d’aller au café « Le Dragon » boire un hydromel bien tassé. Il entendrait alors certainement les derniers potins et avec un peu de chance, le barman sera disposé à lui raconter l’histoire du village. La pluie lui frappait le visage mais en cet été, cela faisait plus de bien que de mal. Il entra dans le bar rempli de monde. Le café ressemblait à un grand tourniquet. Les tables tournaient autour du bar de façon à ce que le barman ai moins de trajet à faire sans doute, vu la grandeur de la salle. Il s’avança d’un pas hésitant sur le disque tournant et attendit qu’il rejoigne le bar central. Il sentit, tandis qu’il faisait le tour sans bouger, que des dizaines de regards le fixaient et murmuraient entre eux. Il arriva enfin devant le barman qui semblait vieux, et quelque peu radoteur mais qu’importe, pensa Harry, il en saura peut-être plus qu’un jeune. Il lui adressa un sourire et le vieux barman le lui rendit :
« Cela fait un moment que l’on vous attend ici, monsieur Potter, dit-il.
-J’avais beaucoup de choses à faire.
-Ho… Je vous sers quelque chose ?
-Oui, pourquoi pas… Un hydromel, s’il vous plaît.
-Très bien.
Harry l’observa ouvrir une bouteille pleine d’hydromel. Ces derniers temps, il était presque aussi paranoïaque que Maugrey Fol Œil. Il était presque devenu fou quand on lui avait servi à l’hôtel une bièraubeurre déjà ouverte. Il avait fait un scandale pour en avoir une nouvelle pour qu’il puisse l’ouvrir lui-même…
-Nous ne vous avions jamais vu à Godric Hollow, dit le vieil homme.
-Non, c’est la première fois que je viens… C’est un chouette village.
-Oui, c’est vrai. Mais depuis l’Attaque, il n’est plus vraiment le même. C’est grâce à vous qu’on a reprit un peu le sourire.
-Vraiment ? dit Harry d’un ton presque ironique.
-Ho, vous pouvez rire, jeune homme ! Mais il n’empêche qu’ici, nous avons tous confiance en vous, même si le professeur Dumbledore n’est plus là pour vous porter secours.
-Sans Dumbledore, je ne suis plus grand chose…
Le vieil homme secoua la tête de gauche à droite.
-Il n’y a bien qu’Harry Potter pour penser qu’il n’est pas à la hauteur.
-Ne dites pas ça, répliqua sèchement Harry en buvant une gorgée d’hydromel, je n’ai que dix-sept ans et je n’ai pas la sagesse de Dumbledore.
-Peut-être vous l’a-t-il inculquée, malgré votre obstination à vous sentir plus faible.
-Cela ne change rien : faible ou fort, j’accomplirai ce que je dois accomplir.
-Alors, nous sommes sauvés. »
Il y eut un silence pendant lequel Harry se sentit gêné de représenter autant aux yeux des sorciers. Une question lui brûlait les lèvres, cependant, et il était sûr que ce vieux barman pouvait lui répondre.
-Est-ce que… Est-ce que vous avez connu Lily et James Potter ?
Un sourire se dessina sur les lèvres du barman.
-Ho oui, je les ai bien connu. Ils venaient toujours dans mon bar, juste en face de moi, comme vous en ce moment même ! , Harry sentit un frisson lui parcourir l’échine, James commandait toujours un whisky pur feu double, tandis que Lily le dévisageait et commandait un jus de citrouille « sans alcool »…
Harry s’accrochait aux lèvres du vieil homme. Il avait l’air d’avoir des choses à raconter.
-C’était un très beau couple… Je me rappelle encore du jour de leur mariage ! Lily était enceinte de vous, jeune homme, ho oui, je m’en rappelle… Ils ont fait la fête dans mon bar, c’était merveilleux. Elle dansait comme une reine ! James était tellement jaloux de tous les hommes qui la regardaient qu’il a trouvé comme excuse : « ne te fatigue pas trop ma chérie… Le bébé va se sentir mal ! »… C’était beau de les voir danser sur l’air le plus célèbre de Celestina Moldubec ! Un chaudron plein de passion, vous connaissez ?
Harry se souvenait que trop bien de l’air qui avait envahi le salon des Weasley le soir de Noël.
-Oui, je connais, oui… dit-il l’air songeur.
-Ha ! C’était beau. Je crois que c’est le plus beau couple qui se soit marié ici. Quand vous êtes né, vous étiez déjà célèbre rien que parce que vous vous appeliez Potter. Je vous ai même gardé certains soirs où Lily et James partaient en amoureux. vous ne me dérangiez pas, vous ne faisiez que dormir…
Harry songea qu’il devait être moins soucieux quand il avait quelques mois qu’aujourd’hui, où il ne dormait pratiquement plus.
-Le jour de vos un an, cependant, le drame s’est produit. Cela faisait un moment que Lily et James semblaient soucieux. Mais jamais ils ne nous avaient confié leur conflit avec Vous savez qui…
-Tout le monde est en conflit avec Lord Voldemort… ajouta Harry dans un murmure tel que le barman ne l’entendit pas.
-Nous n’avions pas soupçonné un seul instant que c’était à cause de lui. En fait nous pensions juste qu’ils devaient avoir des problèmes personnels, de travail, ou même de couple, et nous n’osions pas trop leur en parler. Mais même dans cet état, ils arrivaient toujours à nous sourire et à venir faire la fête, même si ce n’était que quelques minutes. Ils étaient beaux…
-Et… Godric Hollow a souffert de cette attaque ?
-Je crois que Voldemort ne s’est en effet pas contenté de tuer Lily et James. C’est tout le village qui était terrorisé. Il a brûlé des fermes, il a fait un esclandre ! Mais quand il a été réduit en cendres, nous ne l’avons pas cru. Vous étiez là, un bébé de un an, tandis que le plus grand sort qui puisse existé avait rebondit sur votre petit crâne… Un miracle…
Harry sentit son cœur se serrer.
-Lily et James se sont souvent disputé dans ce bar avant l’arrivée de vous savez qui. Ils pouvaient se hurler dessus pendant plus d’une heure sans que nous ne comprenions quoi que ce soit. C’était presque effrayant… Un jour, je me rappelle, Lily avait hurlé sur James : « tu ne seras jamais un bon père ! »… James n’avait pas su répliquer mais une chose était sûre, cette remarque l’avait blessé et on ne les a plus entendu se disputer. »
Harry avait l’impression que le vieil homme prenait du plaisir à raconter les évènements dont il avait été témoin. Mais cela le faisait plus souffrir qu’autre chose. Ne pas avoir connu ses parents le rongeait terriblement, et voir ce vieil homme en parler comme si il les avait toujours connu le rendait malade.


-Harry, dit une voix dernière lui. Il se retourna, se demanda qui pouvait bien venir le voir ici. Même s’il avait déjà reconnu la voix.
-Que fais-tu ici, Ginny ?, lança-t-il avec dureté. Il ne fallait pas qu’il lui montre ce qu’il ressentait. Car il devait se le faire admettre : la présence de Ginny était pour lui comme un baume au cœur.
-Et bien, il fallait que quelqu’un se décide à venir te chercher, puisque tu ne répondais pas aux hiboux, dit-elle d’une voix calme.
-Comment as-tu su que j’étais ici ?
-Je pense que tu sous-estimes ton ex-petite amie.
Il sentit son cœur se déchirer à ses mots. Un silence s’installa qu’Harry aurait tout donné pour briser.
-Tu n’aurais pas du venir, lâcha-t-il enfin.
-Donne-moi une bonne raison.
-C’est trop risqué. »
Ginny ne répondit pas immédiatement. Harry regardait son verre d’hydromel à présent vide.
-Harry, tu ne comprends pas. Ce n’est pas en te morfondant ici que tout ira mieux.
-J’ai cru entendre cette phrase mille fois.
-C’est pourtant la première fois qu’on te la dit.
-Ginny, rentre chez toi.
-Depuis quand tu me donnes des ordres ?
Il y eut de nouveau un silence durant lequel le barman eut le besoin de s’éclipser.
-Où est Ron ?
-A la maison. Avec tous les autres.
-Hermione est là aussi ?
-Non, pas encore. Elle arrive juste pour le mariage de Bill. »
Harry sursauta : le mariage de Bill et Fleur… Il avait complètement oublié.
-Allez, Harry, viens. Je crois que ça va être unique comme mariage !
Harry se retourna et tous deux retournèrent devant le bar après que Harry ai lâché une pièce sur le comptoir. Ginny semblait en forme et plus jolie que jamais, et il espérait malgré lui qu’elle n’ai pas retrouvé de petit ami. Il s’en voulut alors aussitôt d’avoir eu une pensée aussi peu existentielle alors que le pays attendait énormément de lui. Harry s’avança alors vers l’hôtel.
-Il faut que je prenne mes bagages.
-Je t’attends ici. »
Une fois Harry redescendu, Ginny l’attendait, une chaussette dans les mains.
-C’est un portoloin, dit-elle en voyant l’expression éloquente sur le visage d’Harry.
-Il est sécurisé ?
-Harry, bien sûr qu’il l’est : cela vient du ministère !
-Depuis quand le ministère prend-il des mesures de sécurité ? demanda Harry.
-Tu sais très bien depuis quand. Allez viens, il part dans à peine une minute. »
Harry observa Ginny. Elle semblait nerveuse. Il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi elle était venue le chercher. Pourquoi elle et pas Mr Weasley ? Il se demandait surtout pourquoi Mr et Mrs Weasley l’avaient laissée sortir seule dans un village qu’elle ne connaît pas, par ces temps si durs et traîtres. Il empoigna la chaussette malodorante, et il lui demanda :
« Pourquoi es-tu venue me chercher, Ginny ?
-A ton avis ? » répondit-elle avec un sourire. Et le portoloin les propulsa vers le Terrier.

*o* *o* *o* ne l'avais-je point déjà lu ? ça veut dire que t'as écrit la suite? :D:D

en tout cas... super ^^

Merciii ma sana je pense que tu avais deja lu le début ^^ je poste la suite bientot

faut que je la lise celle la XD
demain sort le films j'hésite trop a le voir ou pas car si je le vois j'aurais un regarde cri tiqueur par rapport au livre... ^^'

sinon c'est vrais que si tu a pas lu les livre c'est super ^^
mais bon au finale je sais que je vait le voir comme tout les autre XD
(mais pas avec mes soeur cette foi si seul comme je suis en ce moment)

moi j'aimerais bien aller le voir avec toi Jym ^^ héhé mais je pars en vacances ^^

J'ai hate que tu aies lu ma fic en tout cas tu me donneras ton avis ^^

Mais il faut aller le voir sans critiquer par rapport au livre ^^ il faut essayer de prendre du recul et de le voir comme un film ^^ moi je pense que le réalisateur a un travail fou avec Harry Potter . Pas besoin de le critiquer avec un scénario aussi compliqué c'est dejà enorme ^^

Voldemort heu je sais pas si fait exprès que son nom soit prononçais ici:

Citation :

-Je crois que Voldemort ne s’est en effet pas contenté de tuer Lily et James. C’est tout le village qui était terrorisé. Il a brûlé des fermes, il a fait un esclandre !

Citation :

moi j'aimerais bien aller le voir avec toi Jym ^^ héhé mais je pars en vacances ^^

je veut bien le voir avec toi (j'ai pas allais au ciné seul T_T)

Citation :

Mais il faut aller le voir sans critiquer par rapport au livre ^^ il faut essayer de prendre du recul et de le voir comme un film ^^ moi je pense que le réalisateur a un travail fou avec Harry Potter . Pas besoin de le critiquer avec un scénario aussi compliqué wink c'est dejà enorme ^^

oui mais sur les affiche je trouve Harry vraiment adulte >.<

bref!!! c'est super *o* j'adore le passage avec le barman quand il raconte ^^

sinon ver la fin, je reste douteuse en me demandent si c'est bien Giny ou pas XD mais bon le dernier mot me rassure ^^

Yeah Hachikô-chan ^^

JYM a écrit:

Voldemort heu je sais pas si fait exprès que son nom soit prononçais ici:

Citation :

-Je crois que Voldemort ne s’est en effet pas contenté de tuer Lily et James. C’est tout le village qui était terrorisé. Il a brûlé des fermes, il a fait un esclandre !

ho oui en effet ^^'' je ne me rends pas toujours compte quand j'écris que ce sont les personnages qui parlent ^^ et qu'il doivent normalement dire: vous-savez-qui ... ^^ merci pour cette remarque je ferai plus attention à l'avenir ^^

Sinon, merci de l'avoir lu Jym, c'est gentil ^^ moi aussi j'aime bien le passage du barman ^^

Tu l'as lu aussi Heathen?? je pensais que tu n'aimais pas Harry Potter... ^^''

Voici la suite ^^


-Ginny ! Harry ! Mon Dieu, mais tu es FOLLE, ma fille ! tu es folle !
Harry conclut de ce hurlement sans pitié de Mrs Weasley que Ginny ne semblait pas avoir laissé le choix à ses parents d’aller chercher Harry ou non. Elle en avait décidé elle-même. Mrs Weasley serra Harry si fort dans ses bras qu’il faillit s’étouffer.
-Ginny devient aussi têtue que ses frères, lui dit-elle.
-C’est de famille, je crois, maman, répliqua la jeune fille rousse, qui s’éloigna vers la table du déjeuner.
-Bien, Harry, je crois que... tu devrais prendre un bon bain chaud, hein ?
En effet Harry dégageait une forte odeur de confinement ; l’odeur de quelqu’un qui n’a pas respiré l’air frais depuis un grand moment. Quelqu’un qui ignore l’expression « prendre une douche »… Il s’en rendit compte et se précipita dans la salle de bain. Être chez les Weasley lui faisait du bien mais il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était attendu ailleurs. Et qu’il devait faire autre chose, autre part… L’eau tiède et le savon le débarrassèrent de cette désagréable odeur, et le détendirent.
-Harry, murmura Ginny à travers la porte, ça fait une heure que tu es dans la salle de bain… Il faudrait juste que je prenne mon pyjama…
-Ha, heu… oui, c’est vrai… Heu, un instant. »
Harry sortit de l’eau et enfila maladroitement une serviette autour de sa taille. Il tourna le verrou et Ginny entra.
-Mmh… , dit-elle l’air déçu.
-Quoi ? s’inquiéta Harry.
-Rien… J’aurai aimé voir un Magyar à pointes tatoué sur ton torse…
Elle lui adressa un clin d’œil et ressortit de la salle de bain. Harry se sentit étrangement gêné. Etre ici chez les Weasley l’obligeait à repenser à son histoire avec Ginny et à se sentir idiot de l’avoir laissée tomber. Malheureusement, il savait que c’était le bon choix : Voldemort prenait trop de plaisir à le séparer des gens qu’il aimait. Il était temps à présent de se consacrer corps et âme à ce qu’on attendait de lui, et il le ferait également pour pouvoir enfin avoir une vie normale, pouvoir reprendre son histoire où elle en était avec Ginny s’il en était encore temps, essayer de sourire un peu plus à la vie… Mais l’heure n’était pas à penser à cela et il se dégoûta même de se trouver ici, dans cette salle de bain, alors que le plus grand mage noir commettait des crimes sans pudeur, avec un sang froid et une jouissance qui le dépassait. Il s’empressa de s’habiller. Depuis qu’il était allé à Godric Hollow sur la tombe de ses parents, il remuait beaucoup de choses dans sa tête. Et dès qu’il se retrouvait seul, il ne pouvait plus s’empêcher de se dire qu’il n’existait que pour mettre fin à Lord Voldemort. Soudain, une lumière éclaira son esprit : que faisait-il ici ? Il avait bien prévenu tout le monde qu’il ne retrouverai pas Poudlard cette année, même s’il rouvrait ses portes. Il avait renoncé à toute forme de vie sociale, à toute forme de vie banale. Aller en cours était à présent une notion lointaine. Tellement lointaine qu’il ne s’imaginait même plus assis, passif devant une table à écouter jacasser les professeurs… Sa décision était prise. Il sortit de la salle de bain et tenta de sortir de la maison des Weasley avec ses bagages sans se faire remarquer. C’était malheureusement peine perdue. Ron était au coin de la porte et observait Harry avec inquiétude.
« Tu voulais peut-être emprunter cette porte ? dit-il d’un ton monocorde.
Encore une fois, l’image que Harry avait autre chose à faire que de discuter avec Ron le hanta, et il ne se résolut pas à démentir la vérité.
-En effet, dit-il dans un souffle.
-T’es nul, Harry, soupira Ron en bloquant la porte.
Harry sentait son sang bouillir. Il n’avait plus de temps pour ce genre de discussion puérile.
-Laisse-moi sortir, essaya-t-il vainement.
-Tu rêves.
Harry leva les yeux aux ciel, et sortit sa baguette magique qu’il pointa droit vers Ron.
-T’es fou, Harry.
-Je veux juste m’en aller.
Ron ne semblait pas être très intimidé par la menace d’Harry. Il ne bougea pas d’un pouce.
-Un conseil, lança Harry, déguerpis très vite si tu ne veux pas que ta mère te pleure.
-Tu te rends compte de ce que tu dis ? s’énerva Ron.
Harry commençait à s’impatienter. Ron était peut-être son meilleur ami, mais il n’était pas assez mûr pour comprendre ce que lui, devait accomplir. Et il n’avait pas envie de perdre son temps à lui expliquer ça. Cela ne déboucherait à rien de bon. Il commença alors à prononcer une incantation qui, malheureusement, fut interrompue par la voix stridente de Mrs Weasley qui souhaitait apparemment traverser la pièce dans laquelle Harry et Ron se fixait, l’un pointant sa baguette sur l’autre.
-HARRY ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ?
Harry tourna la tête vers elle, mais ne voulait pas céder à ce genre de chantage. L’affection, l’amour, il n’en avait plus rien à faire. Il devait détruire Lord Voldemort, et pour ça, il devait mettre de côté les gnan gnan de sa belle petite vie.
-J’aimerais partir, Mrs Weasley.
-Pourquoi ?, demanda-t-elle la voix tremblante.
-Je dois partir. Vous savez pourquoi.
-J’aimerais le savoir.
-J’ai un Devoir à accomplir !
-Tu veux dire…
-Oui ! Je veux en finir avec cette brute le plus tôt possible. Je pars à la recherche des…, il se retint de dire qu’il allait chercher les Horcruxes : Mrs Weasley, comme tous les autres à part Ron et Hermione, ne devaient être au courant, des… de Voldemort !!!
-Tu crois vraiment que c’est en te précipitant comme ça tête baissée que tu vas détruire Tu sais qui ? Harry, sois raisonnable… Reste ici cette nuit, et nous en parlerons sereinement demain matin, d’accord ?
-Je ne souhaite pas retarder mon départ à demain matin.
-Et bien pourtant, c’est ce qu’il va se passer.
Mrs Weasley avait prit un air sévère qu’elle réservait d’ordinaire spécialement à ses propres enfants et pas à Harry.
-Je ne pense pas que l’attitude que tu aies en ce moment soit digne de la confiance que t’a accordé Dumbledore, ajouta-t-elle d’un ton sec, mais tu dois être sûr de toi. Alors, Ron, laisse-le sortir, après tout, s’il a envie de mourir dès ce soir, ça le regarde, elle se tourna de nouveau vers Harry, la mort de Dumbledore ne t’aura donc rien appris, mon garçon. Je pensais que tu aurais une attitude plus responsable, face à ce genre d’événement. Tu peux sortir. »
Le bras tendu de Harry tremblotait légèrement. Le discours de Mrs Weasley venait de lui poignarder le ventre. S’entendre dire qu’il ne méritait pas la confiance de Dumbledore était quelque chose qui ne pouvait pas le laisser indifférent. Ron s’était dégagé de la porte d’entrée. Harry hésita un moment, et, comme si tout lui descendait dans l’estomac comme un poids de cinquante kilos, il se laissa tomber à genoux par terre, l’esprit embrouillé par toutes ses certitudes ainsi chamboulées par Mrs Weasley qui avait mis le doigt sur ce qui lui faisait le plus mal. Dumbledore n’était pas là… Plus là pour l’aider, le soutenir et lui fournir des éléments sur le passé de Voldemort… Il était seul pour découvrir les autres Horcruxes… Il sentit une main chaleureuse sur son épaule.
« Allez, Harry, le mieux que tu as à faire, c’est de rester comme tu as toujours été… Monte te coucher. »
Mrs Weasley lui tapota l’épaule et avait retrouvé son air accueillant comme d’ordinaire même si son visage ne cachait pas une certaine inquiétude. Harry et Ron montèrent donc les escaliers, silencieux. Harry n’avait pas remarqué les dizaines de cartons remplis d’assiettes et de décorations. Ce devait être les préparatifs pour le mariage de Bill et Fleur. Tout lui revint alors en mémoire comme s’il venait de se réveiller d’un mauvais rêve et il se sentit mal à l’aise. Il n’avait pas demandé de nouvelles du futur marié, mordu quelques semaine auparavant par un loup Garou. Ce dernier n’était pas métamorphosé lorsqu’il l’avait mordu mais cela pouvait malheureusement être tout aussi dangereux… Gêné, il n’osa pas demander à Ron des nouvelles de son frère. Il s’allongea sur un matelas installé comme d’ordinaire à côté de celui de Ron. Ginny y était assise, les attendant.
-J’ai cru entendre la voix doucereuse d’Harry… , dit-elle avec un sarcasme. Elle lisait l’un de ses manuels de l’année précédente dans une robe de nuit bleue nuit.
Harry s’assit à côté d’elle en soupirant.
-Oui, en effet, dit Ron, une voix très douce et mélodieuse…
-Je… , essaya de commencer Harry.
-Oui, oui, on sait, l’interrompit Ron, tu es désolé, tu ne voulais pas, c’était contre ta volonté…
-Il faut toujours que tu joues les héros, acheva Ginny d’un ton cassant.
-Vous ne comprenez pas…, tenta de se défendre Harry.
-Dis-moi en quoi c’est compréhensible ? Une attitude pareille ! Tu crois pouvoir maîtriser le monde entier ! Mais tu ne peux pas Harry, tu as à peine dix-sept ans !
-Ce n’est pas que je le peux, c’est que je le dois.
-Et qui t’a dit ça ?
-La prophétie !
-La prophétie ? crois-tu vraiment que c’est la prophétie qui décide de ce que tu dois faire ou non ?
-En tout cas, ça en a l’air !
-C’est toi, Harry, c’est toi qui as Voldemort sur la conscience : la prophétie est fondée sur de vrais sentiments, des émotions profondes. Est-ce que tu crois vraiment que tu dormirais tranquille si la prophétie n’existait pas et que Voldemort tue des innocents ? à ce que je sache, aucune prophétie n’a dicté à Voldemort de tuer des millions de gens !
-Cela ne change rien.
-Si. Ça change que si c’est toi qui le veut, ce n’est pas un devoir, mais une volonté… Tu comprends ce que je veux dire ?
Ginny semblait avoir longtemps réfléchi à la question ce qui étonna Harry.
-Cela revient quand même à la même chose ! Je dois le faire ! Pour moi et pour les autres ! Ginny, tout le monde pense que je suis l’Elu et que je vais les débarrasser de Voldemort.
-Tout le monde pense ça car c’est la vérité.
Tant de franchise laissa Harry perplexe.
-Tu VAS nous débarrasser de lui puisque tu en as l’envie, reprit Ginny, Mais jamais, ni la prophétie ni les autres, ni Dumbledore ne t’ont demandé de résoudre le problème en deux heures. Tout le monde sait que ça mettra du temps… Personne ne niera le fait que Tu sais qui est le mage noir le plus puissant du monde, et que même ta vie face à lui est en danger ! Personne n’a dit que tu étais un surhomme ! La volonté, l’envie, le besoin… Tout ça est humain, on le ressent. Pour le moment, ton envie, c’est de tuer ton ennemi… C’est ta volonté… Tu y arriveras. On abandonne pas ce dont on a envie.
Ginny avait dit ces derniers mots avec un tremblement presque imperceptible dans la voix, que Harry n’entendit d’ailleurs pas.
Ron, lui, restait allongé sur son lit sans dire mot. Harry le soupçonnait d’ailleurs de s’être endormi.
-Bon, et bien je vais vous laisser dormir. Fred et George rentrent du Chemin de Traverse demain. Normalement Hermione arrive demain soir. Bonne nuit, Harry.
Harry sentait dans la façon de parler de Ginny comme un ton de reproche qui ne lui était pas très agréable. Il aurait aimé en parler à Ron mais ce dernier semblait plongé dans un rêve particulièrement profond ; Il savait ce que deviendrait sa vie s’il ressortait avec Ginny : un enfer. Toujours à se faire du soucis pour elle, s’assurer qu’elle était en sécurité… Il essaya de se convaincre qu’il serait infernal avec elle si leur histoire reprenait. C’est vrai, se dit-il, je serais un vrai pot de colle et Ginny n’a pas besoin de ça, elle aime garder son indépendance… Mais il ne pouvait pas s’empêcher de penser à elle lui tenant la main, à lui le cœur battant la chamade… Ce n’était pas le moment de penser à ça. Il s’endormit presque aussitôt après s’être dit qu’après tout, ce n’était pas sa priorité. Il s’efforça de fermer son esprit et sombra au pays des rêves.


Dès le lendemain, les nouvelles fusèrent, à croire que la nuit les avait laisser s’accumuler avec nonchalance jusqu’au réveil des victimes. Le premier cri qu’avait poussé Mrs Weasley n’avait cependant pas réveillé Harry. Ce fut quand Ron le secoua en lui disant qu’il ferait mieux de se lever qu’il perçut un second cri, plus strident encore que le premier.
-keskispass ? marmonna Harry qui était aussi matinal qu’une marmotte en période d’hibernation.
-Je ne sais pas… lui répondit Ron d’un ton inquiet. Harry s’étonna de le voir réveillé de si bonne heure sans l’ombre d’un cerne. Il enfila un pantalon rapidement et suivit Ron jusqu’à la salle de séjour où Mrs Weasley était assise, le visage blanc, lisant un papier.
-Des nouvelles de Poudlard ?
-Oui, murmura-t-elle, l’école… l’école rouvrira ses portes cette année…
-Ha ! Ben il n’y a pas de quoi tirer cette tête ! C’est plutôt une bonne nouvelle non ?
-Ce n’est pas ça qui me fait tirer cette tête…
-Tu ne lis pas un courrier de Poudlard ?
-Non… Je…
-Maman, on ne va pas attendre midi que tu te sois décidée à nous dire ce qui se passe, s’impatienta Ron.
-Un… un courrier de… de… Severus Rogue.
-QUOI ? s’exclama Harry d’un seul coup tout à fait réveillé, DE ROGUE ?
-Oui… Il… Ho, mon Dieu…
Ron, excédé, s’empara de la lettre que tenait sa mère et la lut avec Harry.

« Informations top secrètes à communiquer. Stop. Hiboux pas sûrs. Stop. Ne suis pas un traître. Stop. Cherchez la vérité. Severus Rogue. »

je lirais plus tard, j'ai plus trop le temps en ce moment XD
quoi que j'en avais déjà pas ^^"

mai bon dit toi que j'ai déjà lu (ba oué je suis quand même fan de HP )

viens de lire en faite
j'adore ^^ sauf la fin fin XD

j'aurais bien posté la suite mais ce n'est plus vraiment d'actualité... puisque le vrai tome 7 est sorti

poste la tjr si tu la avant que je soit lancée dans le tome 7 car après j'aurais pas trop envies de m'en mélée les pinceaux
déjà que quand j'ai lu le premier chapitre j'ai trop pensés a ton Fan Fic XD
mais elle est trop bien donc je veut quand mëme lire la suite si tu la fait!

Ok ^^ alors voici la suite Mais te sens pas obligé de la lire Jym surtout!!
Il y a peut etre un ou deux Voldemort au lieu de Tu sais qui qui trainent... mais j'ai pas eu le temps de corriger ^^ désolée..


-Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? ne put s’empêcher de s’esclaffer Harry, ils nous prennent vraiment pour des idiots ces mangemorts de malheur !
Mrs Weasley n’écoutait pas. Elle semblait plongée dans une profonde léthargie. Ron regarda Harry d’un air inquisiteur.
-Ron, c’est évident non ? Ils veulent nous piéger ! le rôle de Rogue était trop beau à Poudlard ! Tu imagines ? Un espion tout frais, parfait occlumens de surcroît ! Ils veulent essayer de le remettre dans le coup ! Alors ils pondent des idées débiles. Ne suis pas un traître…Attends ! Je l’ai quand même vu tuer Dumbledore de ses propres mains ! Il veut encore nous faire avaler que c’est un gentil petit professeur du côté de Dumbledore et qui s’est repenti de ses erreurs ? Merci mais on a assez donné !
-Ouais, t’as raison, c’est louche tout ça, acquiesça Ron, on en parlera avec Hermione. Elle aura peut-être une idée sur la question. »
Harry s’interrogeait énormément sur la nature de cette lettre. Il trouvait particulièrement surprenant que Rogue prenne la peine d’écrire aux Weasley, qu’il n’avait jamais porté dans son cœur, pour essayer de se défendre. C’était forcément un coup monté… Mais ce que voulais savoir Harry c’était ce que disait la Gazette. Cela faisait un moment qu’il n’avait plus ouvert le journal. Depuis sa période d’ermitage en quelque sorte. Il empoigna le périodique posé sur les genoux de Mrs Weasley ensommeillée et le feuilleta. Un article attira particulièrement son attention. C’était un sondage fait auprès des jeunes sorciers. Le thème du sondage énonçait clairement de quoi il s’agissait et était inévitablement signé Rita Skeeter.
« Severus Rogue : Assassin du plus grand sorcier de notre siècle ?
Votre avis nous intéresse. »
« Maria-Clara de Morteau, 18 ans. J’ai toujours su, lorsque j’étais à Poudlard que ce professeur attendait avec impatience le poste de Défense contre les Forces du mal. Lorsque j’ai entendu dire que ce poste était maudit et que Rogue l’avait obtenu cette année, j’ai tout de suite su que cette année finirait en tragédie…
Tiens…. Pensa Harry, en voilà une qui finira sans doute comme prof de divination. Une petite prophétie et zou, en avant les manettes !
Ce prof ne m’a jamais inspiré de la confiance. Je suis persuadée qu’il est coupable de toutes ses horreurs et il a une intelligence suffisante pour tuer un grand sorcier, même Albus Dumbledore. »
« Laure Evans,
Evans ? …
17 ans. Je crois que chacun a une part d’ombre. Une faiblesse. Quelque chose qui nous tracasse, nous encombre. Je ne pense pas que Rogue ai pu faire une chose pareille. Je n’étais pas là lors des faits car je ne suis plus étudiante. Je n’ai pas assisté à la scène. Mais Severus Rogue n’est pas un homme dangereux. Je pense que la scène a échappé aux témoins ou du moins les as dupé avec splendeur car même un homme comme Rogue ne pourrait mettre fin aux pouvoirs d’un sorcier aussi puissant qu’Albus Dumbledore. Je crois cependant tout ce qu’on me dit et si les preuves accusent Rogue, dans ce cas, qu’il moisisse à Askaban pour ses actes et pour la fin de ses jours. »
Harry trouvait ces paroles quelques peu confuses. Et le nom d’Evans le dérangeait quelque peu… Cette fille prenant la défense de ce sale traître était-elle de sa famille ? Non… Après tout, il y avait tellement d’Evans sur cette Terre… ce pouvait être n’importe qui ! Alors qu’il évaluait en silence le pourcentage de chance pour que cette fille aient des liens familiaux avec lui, Ron le secoua, lui tendant une enveloppe scellée avec le sceau de Poudlard. Cela devait le mettre au courant des mesures prises suite à la mort du directeur. Harry informa Ron de sa suspicion vis à vis de cette Laure. Ce dernier haussa les épaules en lui rétorquant que Evans était un nom de famille des plus répandus maintenant et qu’il ne fallait pas qu’il voient des sœurs, des cousins et ou des grands oncles dès qu’il verrait ce nom quelque part. « Tu deviens parano, mon vieux, fais gaffe ! », conclut Ron avec un rictus. Ginny passait juste derrière eux à ce moment-là et déclara : « il ne le devient pas, il l’est déjà ! », mais cette affirmation ne semblait pas être ironique ce qui eu le dont d’exaspérer Harry encore plus qu’il ne l’était. Pourquoi donc fallait-il toujours que cette fille le harcèle de méchanceté ? Avait-il été si injuste que ça avec elle ? Il ne le croyait pas. Contrairement à d’autres milliers d’ingrats, il avait plutôt une bonne raison, non ? Sauver le monde des sorciers d’un dangereux psychopathe n’était donc pas une bonne raison aux yeux de Ginny ? Soit. Il songea à la lettre qu’il tenait dans ses mains. Ron était déjà en train de lire la sienne, les yeux parcourant le parchemin, l’air légèrement déçu. Harry entreprit donc d’ouvrir sa lettre tandis que Ginny décachetai la sienne.
« Cher Mr Potter,
L’Ecole de sorcellerie Poudlard a cette année décidée de laisser ses portes ouvertes aux élèves souhaitant y revenir. Nous nous attendons évidemment à un fort taux d’absentéisme, c’est pourquoi cette décision est provisoire. Nous considérons que le Professeur Dumbledore aurait voulu laisser vivre cette école quoiqu’il se passe. Cependant, si cette décision ne remporte pas de vif succès, nous nous verrons dans l’obligation de renvoyer les élèves chez eux. La rentrée des classes aura donc lieu comme prévu le 1er Septembre. Nous conseillons à tous les élèves de poursuivre leurs études, indispensables à leur survie, sans compter que, même sans la surveillance d’Albus Dumbledore, l’école est encore aujourd’hui l’endroit où vous serez le plus en sécurité. Nous comptons sur votre confiance et votre raison.
Afin de redonner vie à l’école, même si cela paraît impossible, nous organisons cette année une rencontre de Quidditch mondiale, avec les écoles Beauxbatons et Durmstrang, qui ont toutes deux bien évidemment accepté cette invitation. Ce tournoi se déroulera en Octobre et nous espérons recevoir la candidature presque obligatoire de l’équipe de Gryffondor.
Ce courrier ayant eut pour but de vous prévenir de la décision prise, vous recevrez d’ici quelques jours la liste des livres scolaires à vous procurer pour votre année d’Aspic, une année très importante. En effet, même si cette année sera des plus particulière, cela ne change strictement rien au fait que les examens de fin d’année auront (dans la mesure du possible) tous lieu. Attelez vous à des révisions intensives. Vous avez choisi comme vocation : Auror. Il vous faut donc être reçu avec la plus haute distinction en Défense contre les forces du mal, en métamorphose et en potions. Ces cours sont des plus importants pour votre réussite.
Afin de comptabiliser les élèves souhaitant intégrer l’école cette année, nous vous prions de bien vouloir nous envoyer une réponse, nous certifiant ou non de votre présence au cours de l’année.
Avec mes salutations distinguées, et vous souhaitant de bonnes fin de vacances,
Minerva Mc Gonagall,”
Harry eut une étrange réaction en lisant cette lettre: une sorte de soulagement mélangée à de l’appréhension et à de l’incertitude. En effet, que l’école reste ouverte le rendait très heureux, car il savait que c’est ce qu’aurait voulu Dumbledore. Mais il savait que ce n’était pas en révisant bêtement ses cours que les choses s’arrangeraient et donc il ne souhaitait pas, pour la première fois depuis six ans, retourner à Poudlard… Mais comment annoncer cette décision au professeur Mc Gonagall, aux Weasley et à l’équipe de Quidditch de Gryffondor qui, à cette heure ci comptait vraisemblablement sur lui pour mettre la pâtée à Beauxbâtons et Durmstrang lors du tournoi organisé ? Toutes ses questions se bousculaient dans sa tête.
-Alors, que nous annonce Poudlard ? demanda Mrs Weasley.
-L’école reste ouverte s’il y a assez de monde, dit simplement Ron en repliant le parchemin.
-Très bien, c’est une bonne chose. Vous serez parfaitement en sécurité là-bas.
-Maman, Dumbledore n’y est plus…
-Dumbledore n’est peut-être plus, mais les sortilèges qu’il a jeté, eux, sont toujours là, et les aurors gardent toujours le château ! C’est toujours l’endroit le plus sécurisé après Askaban. Dumbledore ou non.
-Bah de toute manière, je vois pas pourquoi on n’y retournerai pas, hein, Harry ? On a nos Aspic à passer et puis je ne m’imagine pas ici toute l’année…
Harry ne répondit rien. Il pesait toujours le pour et le contre dans sa tête. Il ne cessait pas de se dire que s’il ne savait pas assez de sortilèges, de potions, d’antidotes ou autres, il n’arriverait peut-être ni à conjurer des sortilèges qui protègeraient les horcruxes, ni à mettre fin au règne tyrannique qu’était en train de mettre en place Lord Voldemort.
-Harry, tu ne comptes pas retourner à Godric Hollow, quand même ? s’exclama Ginny. Entendant cela, Mrs Weasley accourut dans la pièce pour entendre la réponse d’Harry.
-Je… Je ne sais pas…
-Mon pauvre garçon…, interrompit Mrs Weasley, Tu n’es pas invincible… Tu as encore trop de chose à apprendre avant d’accomplir ton devoir. Ne sois pas pressé, même si le temps joue contre nous. Tu comprends, j’en suis sûre. Poudlard est le seul endroit qu’il te faille pour le moment. Ensuite, tu seras libre de choisir ce que tu souhaites devenir ! Tu ne crois pas ?
-Vous avez peut-être raison… dit Harry qui commençait à pencher de ce côté même s’il restait persuadé que s’il était resté à Godric Hollow, il avancerait sans doute plus rapidement.
-HELLOOO ! Nous voilà ! Les heureux, magnifiques, richissimes et imaginatifs jumeaux Weasley sont de retour pour faire bouillir la marmite de leur aimable petite famille !
Harry eut un rire mais Ron se contenta de soupirer.
-Ils nous font le coup tous les jours…
Les jumeaux saluèrent Harry et s’empressèrent de demander à Ginny par quel moyen magique était-elle parvenue à le ramener ici sans le faire hurler.
La matinée se passa en outre très bien. Fred et George avaient ramené toutes sortes de farces et attrapes de leur magasin et Harry considéra comme merveilleux qu’un bonbon à la menthe ne fonde jamais dans la bouche de l’utilisateur… Mais Fred lui expliqua que la création de ce bonbon avait quelques inconvénients. En effet, dès qu’ils en auraient vendu à tout le monde, personne n’en rachèterait, puisqu’ils en avaient déjà un. Mais bon, pour le moment, les gens ne s’en lassaient pas et Fred lui confia même qu’il y avait parfois des petits idiots qui en achetaient un paquet complet au lieu d’un seul.
-Les frères Crivey m’en ont commandé cinquante… Une belle perte d’argent si voulez mon avis. Mais bon, le client est roi, et quand le roi est bête, c’est les seigneurs qui empochent ! s’exclama Fred avec engouement.
Hermione arriva le soir même, bronzée de la tête aux pieds. Harry sentit comme un drôle de gêne s’installer entre elle et Ron et se rappela la peur qu’il avait eu durant l’année précédente… Ses deux meilleurs amis ensemble paraissait une idée complètement saugrenue. Il était d’ailleurs impossible que l’un des deux ravale sa fierté pour déclarer ses sentiments à l’autre. Hermione compta ses aventures d’Italie. Un pays des plus merveilleux d’après elle. Elle disait même n’avoir jamais mangé aussi bien que là-bas.
-On avait remarqué… constata Ron.
-Qu’est-ce que tu veux dire ? lui demanda-t-elle avec fureur
-Non, rien…
-Ne t’en fais pas Hermione, intervint Mrs Weasley, tu connais Ron, il faisait juste allusion au fait que tu avais énormément changé depuis la fin d’année.
-Changée ? , s’étonna Hermione, le teint rosissant.
-Oui, tu deviens une femme, et les formes deviennent difficiles à cacher !
-Les formes ?
-Ho, Hermignone, ne te vexe pas, c’est normal chez les filles, de prendre des « formes », ajouta Fred avec une imitation de niveau olympique de sa mère.
Hermione était à présent presque aussi rouge que son T-shirt, et ne toucha plus un morceau de poulet et ne prit même pas de fromage lorsqu’on lui en proposa.
-Tu as pensé aux horcruxes, j’espère, Harry., dit Hermione une fois qu’il furent tous trois monté dans la chambre de Ron. Depuis qu’il était chez les Weasley, personne ne lui avait encore dit de réfléchir aux horcruxes. On ne faisait que lui dire de rester calme, zen, et de ne pas jouer les Héros. Harry fut donc étrangement surpris de constater qu’Hermione, d’ordinaire très portée sur le bon fonctionnement de la cervelle d’Harry, l’encourageait dans une voie qui le poussait vers son ambition et son devoir.
-Hé bien, pas vraiment tu vois… Je me suis dis que…
-Que tu avais le temps ? On a toujours le temps… Mais je pense que chercher où se trouve les horcruxes n’est pas un travail qui nécessite une grande maîtrise de la magie et qu’il est indispensable de les retrouver. Rappelle moi ce qu’on sait.
Harry éprouva comme une immense chaleur de pouvoir parler de ce qui animait tant ses nuits, ses journées, ses rêves et expliqua ses convictions.
-D’après mes calculs, il reste trois horcruxes à retrouver. Le journal et la bague ont été détruits. On peut supposer également que R.A.B a lui aussi détruit le véritable médaillon de Serpentard, comme il l’écrit dans son mot. A vérifier. Sachant que le septième est Voldemort lui-même, il reste trois horcruxes. Dumbledore avait pensé à Nagini… mais je n’en suis pas entièrement convaincu. Par contre, il a parlé également du trophée de Poufsouffle ce qui est déjà plus judicieux. Le dernier, on l’ignore : un objet ayant appartenu à Gryffondor ou à Serdaigle ? on l’ignore… à vérifier aussi. Mais sans Dumbledore, je n’ai aucun moyen de chercher tout ça… De plus, je suppose que tous ces objets sont gardés par de puissants sortilèges… Non ?
Je ne sais pas comment y arriver… Il va falloir fouiller encore plus loin que dans une simple bibliothèque… Il va falloir voyager, c’est pour ça que j’hésite à retourner à Poudlard…
-Tu ne peux pas tirer un trait sur Poudlard. De toute manière, je suppose que Mc Gonagall te laissera partir avec un Auror pour tes recherches…
-Impossible. Elle m’a parut un peu trop frustrée que je ne lui parle pas des Horcruxes… Ce serait vraiment un miracle qu’elle me laisse sortir pour accomplir quelque chose dont j’ai promis à Dumbledore que je ne parlerai jamais à personne… De plus, j’ai promis que je n’en parlerai également à aucun auror, qu’il soit fidèle ou non à Dumbledore. Seul moi, lui, et vous deux sommes au courant.
-Mais tu ne crois pas que… Que la situation a changé ? Dumbledore est mort… Il est peut-être temps que… Que tu te confies à une personne adulte digne de confiance… Mc Gonagall n’a jamais fait un faux pas…
-Tu ne comprends pas Hermione. J’ai promis à Dumbledore. Et JAMAIS il ne m’a précisé que s’il mourrait, ces conditions s’annuleraient.
-Il n’avait peut-être pas prévu que…
-Qu’il allait mourir ? En tout cas, il avait envisagé cela. Pour que je l’accompagne, il m’a fait promettre diverses choses me forçant à m’enfuir de tout danger s’il s’avérait en difficulté. D’ailleurs, quand j’y pense, on dirait qu’il avait programmé sa mort comme une forte éventualité… Tu penses bien qu’il m’aurait précisé le nom d’une personne à mettre au courant au plus vite s’il y avait le moindre problème. Dumbledore pense toujours à tout.
-Tu as peut-être raison… Mais cela me paraît peu probable qu’il te laisse comme ça, seul, sans aide, sachant que sa mort va bientôt venir… Tu sais, je trouve vraiment étrange qu’il ne connaisse personne de l’Ordre à qui il aurait pu confier toute cette histoire, surtout qu’ils sont sans doute plus dignes de confiance à ses yeux que Moi et Ron…

Je poste tout de suite le reste comme ça ce sera fait ^^



-Pourquoi ? Vous n’êtes pas dignes de confiance ?
-Harry, ce n’est pas ça que j’ai voulu dire mais quand même… Tonks, les Weasley, Lupin ! Ce ne sont pas des charlatans…
-Ecoute, Hermione, tout ce que je fais pour le moment, c’est suivre les ordres de Dumbledore. Car ce sont des ordres. Et cette affaire est trop importante pour être prise à la légère !
-Je suis d’accord… Mais tu auras sans doute besoin d’aide pour venir à bout de tout ça.
-Dumbledore ne m’a jamais dit que j’allais avoir besoin d’aide.
-Harry, ne joue pas sur les mots, je t’en prie. Etre raisonnable, tu sais ce que ça veut dire ?
-Oui. Ecouter un sage au lieu d’une gamine de dix-sept ans, répliqua Harry qui commençait à s’énerver.
-Si tu le prends sur ce ton, on ne peut pas discuter.
-Non, c’est sûr, surtout si tu es bornée à ce point.
-C’est moi qui suis bornée ?
-Tu restes persuadée que je dois en parler à quelqu’un ! Alors que je viens de te montrer par A plus B que cela ne répondrait à aucune consigne de Dumbledore… Hermione, je peux très bien regretter de m’être confié à quelqu’un. Il suffirait d’un sortilège inconnu, d’une potion, je ne sais pas moi… Pour que cet aveu filtre à Voldemort !
-Et nous ? Moi et Ron sommes certainement plus faciles à duper avec un sortilège ou une potion que des sorciers avertis…
-Je ne sais pas pourquoi Dumbledore m’a autorisé à vous en parler. Une chose est sûre, il me l’a autorisé et je ne m’y suis pas refusé. J’obéirai à Dumbledore jusqu’au bout !
-Bien, Harry. Après tout tu as sûrement raison…
Un silence épais s’installa dans la chambre de Ron. Ce dernier, qui n’avait pas ouvert la bouche depuis un certain temps, lança :
« J’ai faim ».
Cette déclaration détendit l’atmosphère, tandis qu’Harry ignorait qu’un hibou noir survolait la maison des Weasley en ce moment même, attendant une heure précise.

Noces funèbres

Ce fut pendant que Ron gagnait une partie d’échec contre Harry en mangea un gros patacitrouille que le hibou entra. Il se contenta de lancer la lettre à travers la pièce, et fit demi-tour. Sans attendre la moindre réponse. Inquiet, Harry saisit l’enveloppe.
-D’où ça vient? Demanda Hermione en observant l’enveloppe au dessus de l’épaule de Harry. Ce dernier ne pouvait lui répondre, car il l’ignorait. C’était une enveloppe vierge de toute écriture, et dont le papier vieilli trahissait un long voyage.
-De Rogue, peut-être, supposa Ron.
Harry décacheta l’enveloppe. Un simple billet était à l’intérieur avec un seul mot d’ordre :
« Va à Poudlard »
C’était une écriture volontairement falsifiée, de peur d’être reconnue : en effet, on sentait un manque de rigueur dans la façon de lier les lettres entre elles. Harry ignorait complètement la provenance de cette lettre et surtout, il se demandait qui pouvait se permettre de lui envoyer des ordres par courrier sans même signer. Etait-ce un piège pour l’attirer à Poudlard, ou au contraire, un conseil d’ami ? Il ne savait pas. Il commençait à se poser énormément de questions. Ce pouvait être une blague de Fred ou George, Mc Gonagall qui faisait pression sur les élèves pour que l’école reste ouverte… Il ne savait pas du tout et imagina toutes les provenances possibles de cette lettre.
-Qui peut bien t’envoyer ça ?, se questionna Hermione à haute voix.
-En tout cas, si c’est un pote, il aurait pu signer, qu’on sache qui c’est…, ajouta Ron, l’air déçu.
-C’est quelqu’un qui n’attend pas de réponse, affirma Harry, le hibou est parti tout de suite après avoir déposé l’enveloppe…
-Oui, mais on peut lui répondre quand même non ?
-Ha oui ? et à qui tu l’envoies ? aucun nom, pas une signature… Hedwige est peut-être douée pour retrouver les auteurs des lettres, si je ne lui dis pas le nom du destinateur, elle n’y arrivera pas mieux qu’une autre chouette ! Et puis, je pense qu’il s’agit d’une blague, dit Harry sans conviction, on devient paranos en ce moment, avec toutes ces histoires…
Il tenta de sourire à ses amis qui eux, ne cachaient pas leur perplexité.
-Tu crois vraiment que c’est une blague, Harry ? demanda Hermione
-Je n’en sais rien ! Comment veux-tu que je sache ?
Ron, qui semblait tout aussi incertain de la provenance de cette lettre, proposa de laisser cette lettre de côté. « On n’en saura pas plus en cogitant toute la nuit , avait-il dit en baillant, autant profiter de la nuit pour dormir. »
Les trois amis étaient tombés d’accord et s’étaient vite endormis. Ou du moins, Ron et Hermione. Harry ne cessait de remuer dans sa tête les mots du billet, le hibou noir, et essayait en vain, d’en déduire quelque chose.

Le lendemain, un rayon de soleil particulièrement fort parvint à réveiller Harry, qui était sûr de n’avoir dormi que quelques minutes. Ron et Hermione, eux, dormaient toujours, emmitouflés dans leur couverture entendit des bruits dans la cuisine. Il était tôt et Mrs Weasley devait s’être levée rapidement afin de poursuivre les préparations du mariage de Bill et Fleur. « C’est l’occasion de prendre des nouvelles ! » se dit-il. Il enfila un pantalon et se rendit dans la cuisine.
-Bonjour, Harry ! En forme ce matin ?
Mrs Weasley semblait surexcitée et s’attelait à la préparation d’un grand plat à la consistance plutôt appétissante.
-Ho, dit-elle en voyant le regard d’Harry se poser sur le plat, ça, c’est délicieux ! Tu verras au mariage. Ça va être un grand mariage ! une grande fête !
-J’en suis sûr. Je voulais savoir… comment va… comment va Bill ?
-Et bien, il garde de nombreuses cicatrices au visage et… et bien il peut avoir des sautes d’humeur caractéristiques des Loups-garous…
Harry remarqua que le visage de Mrs Weasley s’était assombri en disant ces mots.
-C’est à dire ?
-Fleur a beaucoup de courage… , dit-elle simplement. Harry sut alors qu’il ne servait à rien d’insister.
-Vous avez besoin d’aide ?
-Ho ! Merci, Harry. Tu peux éplucher les patates si tu veux bien. »
Harry s’attela à la tâche, en se demandant ce qui pouvait bien faire penser Mrs Weasley que Fleur était courageuse alors qu’elle ne l’avait jamais vraiment aimé.
Ginny et Hermione arrivèrent peu de temps après et préparèrent les décorations.
-Où a lieu le mariage ? demanda Harry.
-La cérémonie se passe au ministère et ensuite tout le monde vient ici pour manger et faire la fête ! répondit Mrs Weasley qui avait retrouvé tout son enthousiasme.
-Les mariages se déroulent toujours au ministère ?
-En général oui, sauf les mariages qui se veulent un peu plus secrets… Moi et Arthur ne nous sommes pas mariés devant la loi car nous souhaitions une fête un peu plus intime.
-C’est surtout parce qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour en faire une plus grande, ajouta Ginny.
Mrs Weasley rosit légèrement mais ne prêta pas plus d’attention aux paroles de sa fille.
-Je me rappelle encore… C’était le jour le plus magnifique de ma vie. J’avais demandé à une amie de me coudre ma robe. Fleur a même souhaité la porter ! Nous l’avons donc un peu rétrécie étant donné que nous n’avons… enfin, pas la même taille… Bref, quand j’ai enfilé cette robe, nous nous sommes tous retrouvé dans le jardin.
-Ici ?
-Oui, dans le jardin de cette maison ! Nous avions invité les amis les plus proches. Nous n’étions vraiment pas beaucoup et il n’y avait pas de grand buffet comme dans les grandes réceptions, mais c’était merveilleux. Nous nous sommes beaucoup amusé ! Arthur m’attendait, juste devant le grand saule, tu vois ? et Dumbledore était devant lui, tout de blanc vêtu ! On aurait dit un grand sage, sorti tout droit d’un conte !
-Dumbledore ?
-Oui ! Il était jeune, à cette époque, mais il avait la même fougue, la même sagesse et la même énergie. C’est lui qui nous a marqué.
-Marqué ?
-Ha, tu ne sais pas ce que c’est ? Et bien, quand deux sorciers se marient, l’un et l’autre sont marqués. Ils choisissent tous deux un même endroit de leur corps au choix, et le représentant de cérémonie marque les deux endroits d’un symbole. Regarde. »
Mrs Weasley releva sa manche et montra à Harry le symbole de deux colombes entrelacées qui bougeaient avec des gestes mélodieux sur son épaule.
-C’est merveilleux…
Harry trouvait que ce symbole de paix et de partage était mieux trouvé que les alliances dans le monde des moldus. Il avait toujours trouvé que ces anneaux représentaient plus un symbole de prison qu’autre chose.
-Oui, répondit Mrs Weasley émue, oui, très.
Il y eut un silence.
-On attend la suite, Maman, dit Ginny qui semblait s’être plongée dans la discussion.
-Je ne vous ai jamais raconté à vous ?
-Si mais j’aime beaucoup entendre cette histoire.
-Tu aimes te moquer, surtout, non ? lança Mrs Weasley.
-Non. J’aime les histoires d’amour. »
Harry se sentit rougir et essaya de se contrôler ce qui ne réussit pas beaucoup. Il en subit d’ailleurs le sourire moqueur d’Hermione qui écoutait le récit avec attention.
-Où en étais-je ? dit Mrs Weasley qui semblait ravie de se souvenir de cet instant.
-Dumbledore plus jeune et qui vous marque, s’empressa de dire Ginny.
-Ha oui. Il était vraiment très professionnel. On aurait dit un ange tellement il étincelait de blanc. Il nous a confié après la cérémonie qu’il avait lavé sa robe avec une potion qui rend «plus blanc que blanc », et qu’il l’avait laissée trempée trop longtemps ce qui avait rendu cette brillance. Bref. Nous étions tous les deux, moi et Arthur, devant le saule et Dumbledore nous a fait jurer de ne mourir qu’ensemble, il nous a fait signer un contrat magique.
-Il peut être brisé ?
-Et bien, oui. Mais on ne peut plus en signer de nouveaux avant une période de quinze ans… En général, un mariage en terre sorcière est un acte qui est loin d’être pris à la légère. C’est pour ça que j’étais inquiète pour Bill. Mais Fleur a l’air de tenir vraiment beaucoup à lui. Je suis contente qu’ils soient heureux ensemble. Nous avons donc, Arthur et moi, signé le contrat. Dumbledore nous a ensuite demandé de montrer l’endroit que nous avons choisi. Arthur avait tenu à ce que ce soit sur l’épaule. Ne me demande pas pourquoi, je n’en sais toujours rien. Dumbledore nous a ensuite marqué du symbole du mariage… Il commençait à faire un discours quand Arthur fut attaqué par une armée de gnomes ! Ha, ce que nous avons rit ! Il n’a cessé de se débattre pendant vingt minutes avant que Dumbledore ait reprit ses esprits…
-Reprit ses esprits ?
-Et bien, tu connais Dumbledore, Harry. Il est toujours un peu fou et il aime rigoler… Alors quand Arthur s’est fait attaqué par ces petites créatures, je suppose que… qu’il n’a pas trop su se retenir ! Il a rigolé comme personne n’a rigolé dans le jardin !
Harry eut un sourire à ces mots. Cela ressemblait bien à Dumbledore. Ginny, elle, était écroulée. Apparemment, depuis le début du récit, c’était ce passage qu’elle attendait avec le plus d’impatience. Hermione elle avait un air un peu attristé :
-Et comment s’en est-il sorti ?
-Et bien Dumbledore a jeté un sort qui a fait disparaître les Gnomes. Arthur était d’un sale ! Enfin, nous nous sommes vraiment amusé ! Comme des fous. C’était une chouette fête. Je me demande comment ça va se passer pour Bill et Fleur. C’est Rufus Scrimgeour qui va s’occuper de les marquer. Je suis un peu inquiète…
-Pourquoi n’ont-il pas fait comme vous ?, demanda Harry avec curiosité.
-Et bien, nous deux avions la même nationalité. Fleur aimerait être reconnue Anglaise. Alors cela doit être fait devant la loi. Je la comprends, la petite. Vivre dans l’illégalité ce n’est pas gai…

Harry avait fini d’éplucher ses pommes de terre quand Ron descendit les escaliers avec Fred et George. Harry le soupçonna d’être resté au lit pour ne pas être de corvée comme les autres.
-Quand est-ce que Bill et Fleur arrivent ? demanda-t-il à Mrs Weasley
-Normalement Fleur arrive vers midi pour la robe. Nous rejoignons Bill directement au ministère. Ron, tu es prêt ? J’ai repassé ta robe de soirée hier. Tu as écrit un discours ? Tu as la formule ? »
Harry ne comprenait strictement rien à ce qui se passait. Ron, lui, avait l’air tout à fait au courant.
-J’ai la formule dans mon coffret, mon discours est prêt.
-Parfait, tu es parfait ! »
-Qu’est-ce qui se passe ?, souffla Harry à Hermione.
-Et bien quoi, il ne t’a rien dit ? Ron est le témoin de Bill !
-Quoi ? et… C’est quoi cette histoire de formule ?
-Tu devrais avoir honte Harry… Enfin, depuis le temps tu devrais enfin savoir comment fonctionne un mariage de sorcier !
-Désolée de ne pas tout savoir et de ne pas ingurgiter des milliards de livres tous les soirs ! Alors ?
-La formule est sacrée. Il n’en existe qu’une par couple, elle est unique. C’est elle qui permet de marquer un couple. C’est un peu comme les alliances, ici ! C’est le témoin qui doit l’apporter à la cérémonie, et le représentant de cérémonie décachette la formule pour la première fois ce jour là avant de la prononcer pour marquer le couple de marié.
-Et d’où vient la formule ?
-Personne n’a jamais su. C’est un mystère. Quand un couple décide de se marier, et que le changement est improbable, la formule arrive par courrier, cachetée d’un sceau bleu. C’est quelque chose de très important. C’est un symbole unique.
-Pourquoi Mrs Weasley de m’en a pas parlé alors ?
-Et bien, disons que leur témoin a mangé la formule…
-Mangé la formule ? mais ce n’est pas… grave ?
-En temps normal, c’est plutôt gênant, en effet. Mais Dumbledore a réussit à retrouver la formule enfin c’est une histoire pas très drôle et c’est sûrement pour ça qu’elle n’en a pas parlé.
-Et comment le sais-tu ?
-C’est Ginny qui m’en a parlé. On parle beaucoup toutes les deux.
-Et pourquoi ce témoin avait mangé la formule ?
-C’est ce qu’on appelle un cas de jalousie non contrôlé… C’était l’un des ex petits amis de Mrs Weasley. Ils étaient très amis et elle l’a donc choisi comme témoin mais la jalousie l’a rongé et il n’a pas pu s’empêcher… Deux jours avant le mariage. J’ignore comment Dumbledore a réussi à retrouver la formule mais il a du faire fort !
-Et bien… Ron responsable d’un tel poids ! ça doit lui changer !
-Oui, c’est sûr…
-J’ose à peine croire qu’il ait écrit un discours !
-C’est moi qui lui ait écrit…
-Quoi ?
Harry n’en revenait pas.
-Il me l’a demandé ! Il ne savait pas quoi écrire ! J’ai eu beau lui dire d’essayer, le brouillon qu’il m’a
envoyé faisait vraiment pitié… « je suis très heureux que mon frère ait enfin trouvé la femme de ses rêves…. Blabla » je t’assure, c’était complètement ringard.
-Ok, admettons… »

Citation :

Ok ^^ alors voici la suite wink Mais te sens pas obligé de la lire Jym surtout!!
Il y a peut etre un ou deux Voldemort au lieu de Tu sais qui qui trainent... mais j'ai pas eu le temps de corriger ^^ désolée..

lol pas grave pour Voldo!
je lis ça après que j'ai fini de lire le chapitre 2 ^^
(en espèrent pas trop me mélangé XD )

je viens de lire l'aven dernier,
Trop bien le passage avec Hermi et ces formes XD

Par contre vue que j'ia fini le livre quand je vois certain phrases, mot ou nom, j'ai envies de versé une petite larme même si dans le bouquin j'ai du en versé que une ^^"

mdr Dumbledore prête XD