Boutique de fleurs

2.

[<-- For The Blood - Villa de Muraki]

Il était arrivé dans Eireannan, et ne pouvait s'empêcher de chercher partout Tsuzuki du regard. Mais avant, il fallait acheter de nouvelles fleurs.

- Irasshaimase!!!!!! s'exclama la vendeuse. Vous désirez quelque chose?

- Oui. Je veux un bouquet de roses blanches et un de roses rouges.

- C'est pour votre femme?

Muraki eut un fin sourire.

- Non. Le rouge est pour moi, le blanc pour celui que j'aime.

- Oh! je vois, dit la vendeuse. Tenez.

Muraki paya ses deux bouquets et sortit de la boutique, suivi par le regard de la jeune femme. Encore une que ses yeux gris et son charisme naturel ne laissait pas indifférente.

Une fois sorti, Kazutaka se mit à réfléchir. Puisqu'il était à Eireannan, il pouvait en profiter pour passer à son laboratoire. Il y déposerait les fleurs en attendant. Et puis comme ça, elles auraient de l'eau et faneraient moins vite... le temps que Tsuzuki vienne les prendre....



[---> Université - Laboratoire de Muraki]

[<--- gouffre de Shi]

*Une marchande de fleur... Pourquoi pas... *

Jake poussa la porte et entra, la boutique était vide à l'exception de la vendeuse et d'un nombre impressionant autant que varié de fleurs. Il s'approcha du comptoir.

- Bonjour... Je cherche... En fait, il me faut une rose, rouge...

- Bonjour, repondit-elle avec un sourire... Une seule rose ?

- Tout à fait. Une seule suffira, merci.

La vendeuse prit une rose rouge dans le bouquet à sa droite et la tendit à Jake.

- Voila.

- Je vous dois ?

- Rien, je vous l'offre.

- Oh, merci.

Il ne put s'empecher de sourire, ce fameux sourire qui lui avait apporté tant d'ennuis par le passé mais aussi, tellement de joie.

- Je vous revaudrais ça.

- D'accord, revenez quand vous voulez...

- Je n'y manquerais pas.

Jake glissa la fleur dans son manteau de façon à ce qu'elle ne s'abime pas et sortit.

*Bon... avant de faire ce que j'ai à faire, il va me falloir un verre...*

Il prit la route du Ryoutei.

[--->Ryoutei]

14. (<-- le parc)

Sakuya entra avec un air maussade. Comme toujours lorsqu'il allait aller au cimetière.

- Bonjour...

Sa chemise était toujours ouverte. La fleuriste le regarda avec surprise.

- Vous désirez?
- Des roses... blanches.
- Vous savez que les roses rouges sont conseillées pour les juenes filles...
- Blanches. La fille que je vais voir est loin d'être jeune, elle est morte. Et si je devais offrir des roses à quelqu'un que j'aime, ce ne serait pas une fille.

La jeune femme eut l'air surprise et gênée. Il n'avait pas l'air d'un gay mais tout de même...

- Combien?
- Treize.
- Treize? Mais... vous savez que le numéro treize.
- Eh bien, chacun pense ce qu'il veut du treize. Ce n'est pas à moi de le faire pour la personne à qui je vais les apporter.

Son ton était catégorique et la fleuriste compris qu'elle devait se taire.

- Ah oui, ne les embalez pas.
- Mais... les roses ont des épines.
- Les plus belles fleurs ont toujours des épines.

Il paya nonchalament puis tourna les talons. Soudain il revint sur ses pas. Donnez moi aussi une rose noire. Il la paya puis s'en alla pour de bon

(--> tombe de Mary E. Heargreaves)