Love Song

Hey... voila un truc que j'ai commencé aujourd'hui... Je dirais que c'est un brouillon mais, j'avais envie de le mettre ici... Je posterais la suite au fur et à mesure^^
(écrit en ecoutant la BO de Virgin Suicides...)

Love Song

1. Démarrage.

On devait être un dimanche… La première pensée qui me vient à l’esprit, allongé à l’arrière de la voiture, elle contre moi, moi contre elle. Je ramasse mon paquet de clopes sur le sol et j’en allume une. Elle dort toujours. Ça me laisse le temps de penser un peu. La fumée monte lentement, je la suis du regard se perdre au dessus de moi.
Le ciel est plutôt joli, pas un nuage, d’un bleu un peu pâle, il doit être très tôt.
« Tu aurais pu piquer autre chose qu’une décapotable quand même… »
Ah, elle est réveillée…
« Ce détail te dérangeait pas hier soir…
- J’avais bu hier soir…
- Je sais. Et tu voulais partir, c’est pour ça qu’on est là…
- Oui… Mais pourquoi une décapotable ? J’ai failli crever de froid cette nuit…
- Tu verras pourquoi quand y sera… »
Nous étions là, tous les deux, allongés sur la banquette arrière et tout ce que nous avions trouvé pour nous réchauffer, c’étaient de vieux journaux…Et le corps de l’autre évidement.
« Un peu de musique princesse ?
- Oui… Et on devrait aller prendre un café quelque part… Le voyage commence à peine et on a déjà l’air paumés.
- Hé hé… On s’en fout… On y arrivera… On la verra cette mer.
- Oui… »
Et elle se lève et s’étire et elle crie : « Roule ! »
Je la regarde un instant, fasciné, je saute sur le siège conducteur et je démarre.
A la radio, les Stooges… « Gimme danger little stranger… » C’était presque ça, circulant au milieu des ruines des vies que nous avions laissés derrière nous, une dernière chance de faire ce dont nous avions envie. Quelque chose de sauvage, de rare, une limite à franchir et, tout droit jusqu’au mur. On connaissait la fin et, on mourrait d’envie d’y arriver le plus vite possible. Inexplicable peut-être… Etrange sans doute… La vérité c’est que nous ne voyions pas d’autre moyen d’échapper à ce que nous sommes… Et donc, nous avons pris un raccourcie, une route qu’on ne trouve sur aucune carte mais que tout le monde finit par emprunter un jour ou l’autre. Et quitte à la prendre, autant décider du moment.
Elle vient s’asseoir à côté de moi et monte la radio. Ses cheveux noirs flottant dans le vent, un sourire sur les lèvres, elle regarde droit devant.

2. Rencontre.

L’endroit s’appelle Winestation… Tout un programme. Quand on vient ici en semaine, il n’y a personne. Plus mort qu’un cimetière. Le week-end en revanche, ça n’a rien à voir. Ce doit être à ça que ressemble l’Enfer et ça donne foutrement envie.
Moi, je déambule entre les corps anonymes qui se trouvent ici et je prend ma place au bar.
Le week-end, il y a toujours un vrai groupe, pour l’ambiance. Ce soir, c’est Alice… Ils sont plutôt bons. Et ceux qui sont sur la piste le savent et le ressentent dans leur colonne vertébrale.
« Je pensais te trouver ici. »
Cette voix, je la connais… Je pensais ne plus jamais l’entendre.
« Tu me cherchais ? Quel honneur…
- Oui… Je voulais te parler…
- Ben vas-y... Ta trahison de la dernière fois avait justement commencé à disparaître dans mon esprit.
- Tu m’offre un verre ? »
Pffff comment refuser… Je ne l’ai même pas regardé encore mais je sais qu’elle n’a pas changé. En dehors de sa voix qui a l’air plus triste qu’avant.
« Tu bois quoi ? Singapore Sling comme d’habitude ?
- Hé hé… oui… tu as une bonne mémoire…
- Oh, c’est juste que ça fait pas si longtemps que tu m’as planté ma chère…
- C’est vrai…
- Bon… Tu veux quoi ? Si c’est pour me rappeler des trucs que je préfère oublier, tu peux partir…
- J’ai un service à te demander. Je veux… Voir la mer.
- Prend le train.
- Je veux la voir avec toi. J’aimerais faire ça… avec toi.
- Je te comprend pas.
- J’ai besoin de me sentir vivante et je regrette ce que je t’ai fait…
- J’avoue que j’ai du mal à saisir là… »
Elle se tait… Elle ne dis plus rien. Pourquoi elle me fait ça ? J’ai pas besoin d’entendre ça… Et je comprend ce qu’elle veut… Mais j’ai eu tellement d’ennuis à cause d’elle.
Je suis sorti de mes pensées par des cris.
« Lâche moi… »
Un mec la tient, un mec qui a un peu trop forcé sur la bouteille et qui s’est cogné à la mauvaise fille.
« Hey toi là… Tu la lâches t’as compris…
- Vas chier ! »
Mon poing se détend et lui écrase l’arrête du nez. Sa tête part en arrière et rencontre celle d’un autre type qui le retourne et le frappe à son tour. Puis un autre, puis un autre, puis un autre… Tout cela dégénère… J’attrape le bras de mon ex et je l’entraîne dehors en gueulant : « Ok, je t’emmène où tu veux ! Mais j’aimerais bien savoir pourquoi tout tourne mal quand je suis avec toi…
- Question de karma…
- Ah ah ah sans doute… Bon, une voiture… La noire là bas ?
- D’accord. »
Et nous sommes partis. Direction la mer…

j'attends la suite

merci... j'y travaille^^

fait pas trop long, comme la ça va, ça me motive a lire XD

La suite :


3. Désordre

« Tu sais… J’aimerais bien que tu m’explique pour notre histoire…
- Je n’ai pas d’explication.. C’est arrivé, c’est tout.
- Ouais, je vois… J’ai du partir pendant longtemps… TU peux pas dire « c’est tout » comme tu le fais et passer à autre chose.
- C’est du passé… J’ai fait ça parce que je devais le faire… Et puis, ça ne te déplaisait pas, j’ai vu ton expression quand ils t’ont emmenés. Et tu y est allé un peu fort d’ailleurs. Je pensais pas que tu en sortirais vivant…
- Merci… Moi non plus… Mais c’était eux ou moi et, tu m’avais bien énervé. Qu’est-ce que sept gars face à la rage d’un homme qui vient de se faire piéger par la fille qu’il aime ?
- Tu ne me l’as jamais dit…
- Toi non plus… Toujours est-il que tu as quand même essayé de te débarrasser de moi… Pourquoi tu es venue me chercher dans ce bar ?
- Pour essayer de me racheter… J’imagine… Et… Le seul nom qui revenait dans ma tête quand je pensais à quelqu’un pour ça, c’était le tien… On est liés… Et puis… tu aurais pu refuser…
- Tu plaisante ? Comment j’aurais pu refuser…
- Merci. »
La voiture se conduit toute seule, il fait chaud maintenant et la radio hurle toujours. Comme un soupçon de liberté. Peut-être le dernier que nous aurons…
« Dis ?
- Quoi ?
- Tu l’as déjà vue, la mer ?
- Nan.
- Tu n’as jamais voulu y aller ?
- Jamais.
- Moi, ça fait si longtemps que je veux la voir… »
Je la regarde et je vois ses yeux tristes… Elle pleure presque. Je lui caresse le visage et je lui dit : « On va la voir, la mer, on la verra autant de temps que tu veux… Peut-être qu’on s’assiéra en face jusqu’à ce que sa surface se confonde avec le ciel… »
Je prend une autre cigarette, je détache mes cheveux et j’appuis sur l’accélérateur. « Vivant » est le premier mot qui me vient à l’esprit.

4. Violence

Une station service… Elles se ressemblent toutes… Toujours le même gars qui accourt pour vous servir. Avec sa vieille casquette bleu délavé qui pue l’essence et la sueur rance. Toujours les mêmes conneries à grignoter à l’intérieur de la boutique. La même odeur qui flotte dans l’air quand on approche de la caisse. Et la jeune fille qui vous regarde d’un œil méfiant quand vous sortez de l’argent de votre poche. Sauf que c’est pas de l’argent que je sors et qu’elle a raison de se méfier. Son regard accroche la lame argentée de mon couteau que je sors d’un geste nonchalant. Je dis : « M’en voulez pas… On va à la mer et on est bientôt à sec…J’ai pas envie de la décevoir. »
On aura beau leur expliquer des millions de fois, ce genre de personne ne comprendra jamais qu’il vaut mieux laisser faire les choses parfois. Elle crie, elle cherche l’interrupteur de l’alarme. Et elle ne sent pas le coup que je lui donne. Pas le temps de s’en rendre compte, elle est au sol. J’ouvre la caisse, je prend tout ce que je trouve et je ressors. Le gars n’a rien remarqué, je lui tends l’argent pour l’essence et nous partons.
Dans le retro, je le vois retourner tranquillement à l’intérieur. La seule chose que je puisse faire maintenant, c’est rouler plus vite.
« Tu m’as pris à manger ?
- Pas eu le temps…
- On s’arrêtera quelque part ?
- Va falloir oui…
- Le mec de la pompe m’a dit qu’il y avait un bon restau pas loin…
- C’est parti… »
Elle lit en moi comme dans un livre… Elle sait…Mais elle ne dit rien. Pourquoi je fais tout ça pour elle ? Peut-être parce que j’ai rien pu faire pour moi… Il faut que je lui trouve son restau maintenant, en espérant que l’incident de la station service ne fasse pas de vagues. Tout ceci ressemble de plus en plus à une cavale. Une raison de plus de continuer à aller de l’avant… Une raison de plus pour ne pas se retourner. Roule, aussi vite que tu peux et ne t’arrête pas, continue quoi qu’il arrive, oublie tout ce que tu as pu laisser derrière toi… Chouette philosophie…

yes!!

Content que ça te plaise Jym.... la suite trés vite^^

j'attends la suite

Suite : (bientôt, la fin...)

5. Liberté

Trouver un coin assez éloigné pour ne pas attirer l’attention sur notre voiture… Marcher comme un couple normal, pas d’histoire, être lisses…
Elle marche lentement derrière moi en chantant à voix basse, je l’entends à peine… « Boom boom boom boom, gonna shoot you right down...” Je ne saurais pas dire si ce sont les paroles exactes et, je m’en fous…
En face, l’endroit où nous allons, le restaurant. Il ne paie pas de mine, un truc campagnard j’ai l’impression. Je lui tiens la porte et elle entre… Il n’y a presque personne. On va s’asseoir.
« Excusez moi, on ne fume pas ici.
- Et ?
- Si vous pouviez éteindre votre cigarette…
- Regardez autour de vous, il y a presque personne…
- Vous ne pouvez pas fumer ici.
- Ok… »
Et j’écrase ma clope dans ma main en regardant le serveur d’un œil mauvais. Je demande la carte et il disparaît…
Elle, elle observe la pièce, les murs, le plafond, les autres clients, tout ce qui passe devant ses yeux.
« Joli…
- Mouais…
- T’aime pas ?
- Pas trop non…
- On se croirait dans un vieux film…
- Oui, je vois duquel tu veux parler. Il finissait mal…
- Sans doute… »
Le type revient avec les menus… Nous commandons et pour patienter, nous buvons.
« On recommence comme la nuit dernière…
- On dirait.
- Tu n’as pas l’impression d’avoir besoin de te prouver de temps en temps que tu es vivant ?
- Holà ! C’est quoi cette question ?
- Une idée qui me trotte dans la tête depuis un certain temps…
- Tu devrais évacuer certaines idées… Bien sur que tu es vivante…
- Mais… Si j’ai pas de but, si personne n’a besoin de moi, à quoi ça sert ?
- Je suis là moi…
- Et tu as quelqu’un toi ? En dehors de moi…
- Non… Et c’est grâce à toi d’ailleurs… Tu m’as tué une fois de trop. »
Silence, nous sommes servis et elle ne dis plus un mot.
« Combien il nous reste ?
- Pas grand chose…
- Tu crois qu’ici on trouvera de quoi continuer ?
- Sans doute… »
Nous nous levons… Nous avons un rêve à faire vivre… Les gens qui sont assis là, ils nous auront oublié d’ici quelques jours… Au pire, ça fera une histoire à raconter à leurs enfants…

6. Douceur

Comme un rideau de théâtre, la nuit est tombé. Nous allons encore dormir dans la voiture. Pour la dernière fois…
La radio marche encore et Chet Baker glisse jusqu’à nous.
« Demain, on y sera… La mer… Tu veux faire quoi après ?
- Je ne sais pas… Je n’y ai pas pensé… Merci.
- De rien… Suffisait de ne pas réfléchir. J’ai toujours réagi comme ça avec toi. Sans même y penser.
- Ça te perdra…
- Je sais… mais j’aime pas regretter certaines choses que j’aurais du faire. Je sais que ça vaut le coup…
- Je pourrais essayer de me débarrasser de toi encore une fois…
- Je te fais confiance… C’est con hein ? J’ai toujours été trop confiant et trop impulsif…
- …»
Elle ferme les yeux… Je me demande ce qui se passe dans sa tête…
Je prend la bouteille sur le sol, enfin, une des bouteilles que nous avons récupéré au restaurant, et je bois quelques gorgées… Pendant qu’elle chante en suivant la musique.
« Tu chantais pas autant avant…
- J’avais aucune raison de chanter… C’est tout…
- Et là, c’est quoi la raison ?
- La mer… et toi… le ciel là-haut, les étoiles… et il fait doux…
- Hé hé… Charmant… Tu as changé…
- Pas toi.
- Je changerais jamais moi… Je mourrais comme ça… »
La bouteille se vide sans même que je m’en rende compte.
« Je crois que c’est la dernière chose que je ferais… Voir la mer... »
Elle lève la tête vers moi et m’embrasse, quelques larmes glissent sur sa peau et passent sur ma joue. Ses mains passent sous mon t-shirt et le tirent vers le haut.
A la radio, Chet est remplacé par Beth Gibbons.
Je sens ses mains sur mon corps alors que nos bouches sont toujours collées, elles descendent et descendent encore tandis que les miennes remontent. J’enlève le peu de vêtements qu’elle porte, elle est toujours aussi belle… Et, elle a appris de nouvelles choses depuis la dernière fois.

j'attends la suite... sur tout si il en à une de la fin du chapitre 6 :p

Suite et fin.

7. Sable

Partout, des gens marchant sur le sable… D’autres couchés. Touristes bedonnants, familles réunies sur ces plages, toute cette faune balnéaire communiant dans cette médiocrité caractéristique à ces parasites des mers.
Attendre la nuit aurait été une bonne idée.
« Pourquoi sont-ils aussi nombreux ?
- Héritage historique d’une époque révolue princesse. D’un temps où ça, ça voulait dire quelque chose. Maintenant, c’est une question d’habitude.
- Des fois je me demande vraiment ce que tu veux dire avec des phrases pareilles… »
Je sais. Moi aussi… Je la regarde et je vois une tristesse encore plus grande que le jour de nos retrouvailles… La déception est grande. Elle s’était imaginé un univers et celui se trouve piétiné par des gens qu’elle ne connaît même pas. Nous marchons en essayant de les éviter, nous essayons d’atteindre l’eau, là bas, derrière tout ces corps agglutinés… Peine perdue…
« Ecoute.. Je crois qu’on devrait attendre la nuit… Je supporte pas de voir ton rêve brisé comme ça…
- D’accord…
- On va se trouver un hôtel et attendre. Ils finiront bien par partir de toute façon. »
J’aimerais lui dire des paroles réconfortantes mais, les mots refusent de sortir alors nous faisons demi-tour. Tout ces regards posés sur nous. C’est vrai que nous faisons tache dans ce décors. Deux âmes solitaires perdues au milieu de ces personne si « normales »
Sa tristesse m’envahit aussi… Comme un rêve qui meurt doucement, comme une chanson qu’on entend plus, un simple murmure de ce qui aurait pu être, l’image d’un vieux film qui disparaît… Fondu au noir…
Trouver un hôtel… Nous marchons le long de ces rues remplies de pièges à touristes, les mêmes babioles partout… Ecoeurant est le premier mot qui vient à l’esprit. Finalement, nous trouvons un endroit où rester. Quelques heures à attendre.. quelques heures de patience. Pourvu qu’elle tienne jusque là. Je sens qu’elle s’effrite petit à petit.
Nous prenons une chambre. Un lit, un fauteuil, une télé, une salle de bain… Elle s’affale sur le lit alors que je m’approche de la fenêtre. Derrière les rideaux, le monde réel. Des immeubles, des fils téléphoniques, des publicités géantes et de anonymes qui déambulent au hasard des rues pour se fabriquer des souvenirs… Je referme le rideau et je décide de rester dans mon monde. Elle est allongée, pieds nus et des larmes sèchent sur ses joues pâles…
C’est le moment de dire quelque chose mais, encore une fois, rien ne vient.
« Ecoute, je te laisse, je vais faire un tour, acheter à boire et à manger… Je reviens… »
Elle ne dit rien, elle n’est déjà plus là.
Je l’embrasse sur la joue et je sors.
Devant l’hôtel, je sors mon paquet et j’allume une autre cigarette. Les gens qui passent ont l’air si heureux… Je pars à la recherche d’une boutique où trouver de quoi quitter un peu plus ce monde. Derrière moi, le soleil commence à se coucher.

8. Vagues

La chaleur de la journée laisse place à la douceur du soir. Les touristes sont remplacés par des couples amoureux ou des groupes de jeunes qui cherchent un endroit où prendre un verre.
Les boutiques de souvenirs ferment en même temps que les réverbères s’allument.
Retour à l’hôtel.
Le gars à l’entrée me salue à peine, plongé dans le journal dont je vois la première page. Une photo de notre voiture. C’est elle, la décapotable noire. Et les silhouettes à côté sont les nôtres. Je monte les marches. Voir la mer et partir.
J’ouvre la porte et elle n’est plus sur le lit. Je sais déjà ce qu’elle a fait mais je ne le réalise vraiment que lorsque je la vois dans la salle de bain.
Le lavabo est plein de son sang, les veines ouvertes… Elle respire encore. Je suis vraiment stupide…
« Allez, accroche-toi… Je t’ai promis que tu la verrais cette mer, celle de tes rêves… Accroche toi. »
Elle ne parle plus mais elle me comprend, j’attrape une des serviettes blanches immaculés de l’hôtel, je les réduis en lambeau et les enroule autour de ses poignets… Je la porte à bouts de bras. La type de la réception me regarde passer et il reste impassible.
Maintenant, je cours dans la rue, je cherche la voiture. Elle est de plus en plus pâle.
Je m’assois derrière le volant, toujours avec elle dans mes bras et je démarre en trombe. Trouver un endroit vierge de toute présence humaine.
La main gauche sur le volant, je lui caresse la tête et je lui dit de tenir. Elle essaie de parler mais, je ne comprend pas ce qu’elle essaie de me dire.
Et finalement au détour d’un chemin, je trouve l’endroit parfait. Devant nous, la mer, belle et sombre… Surmontée d’un ciel gorgé d’étoiles. Je lui ouvre les yeux.
« Regarde… La mer… C’est celle que tu imaginais ?
« Oui… Je… Merci… »
Une falaise. Je prend une bouteille de vin et je bois jusqu’à m’étouffer… Peut-être que j’avais prévu ça depuis le début.
Elle sourit.
Je suis venu ici pour ça.
Je suis venu ici pour elle.
J’appuis sur l’accélérateur.
On va peut-être s’en sortir. Recommencer ailleurs… On refera les mêmes erreurs mais, un sourire aux lèvres cette fois. Elle aura au moins été heureuse pendant quelques minutes… Le temps de voir la mer… Et moi aussi…
Le bord se rapproche… Il est temps de penser à autre chose…

Fin

yes!! je li ça tout à l'heur ^^

Décidément, j'adore ton style d'écriture.............................

..... je ferais bien une critique plus longue et plus construite, mais tu sais, c'est comme quand tu sors d'un film que t'as aimé, t'as l'esprit embrumé.... c'est vraiment une belle nouvelle.

merci Sana ^^
j'ai hate de voir ta critique "plus longue et plus construite" ^^
j'avais pas ecrit depuis un bout de temps donc, j'ai eu du mal à terminer ça...
merci encore^^

moi je critique pas ^^"

car je vos pas le coup

C'est une superbe nouvelle encore une fois ^^ on entre vraiment dans une atmosphère, un univers... On reconnait bien ton style en tout cas... Comme dit Sana, on a l'impression de sortir d'une salle de ciné, d'avoir regardé un film triste et c'est difficile de redescendre sur terre!!
Toujours aussi triste... Mais ça fait du bien

je viens de finir de lire Heat, j'aime bien, je vois pas quoi d'autre te dire, j'espère juste que tu me croit :)

toiut d'abord encore merci Hachikô-chan ^^ je sais plus où me mettre lol
à chaque fois je me dis que je vais ecrire quelque chose de joyeux mais ça rate lol tes cmpliments me touchent vraiment en tout cas !

et Jym, merci aussi et bien sur que je te crois ^^ (le chapitre que tu attendais à été censuré, desolé lol)

Bah, un lemon de temps en temps, ça fait de mal à personne mais c'est vrai que venant de toi ça m'a étonné de voir un passage un peu hot lol, j'avais pas encore lu ça chez toi

hum... c'etait beaucoup plus hot à la base lol ... aprés je me suis dit "c'est un forum tout public bon sang !" ha ha ha
et... tu n'as pas lu beaucoup de ce que j'ecris ^^

ah !!!! alors faudrait reprendre notre échange standard d'avant

hé hé hé je savais que tu dirais ça ^^

enfin, c'est quand tu veux ^^

Heathen a écrit:

toiut d'abord encore merci Hachikô-chan ^^ je sais plus où me mettre lol
à chaque fois je me dis que je vais ecrire quelque chose de joyeux mais ça rate lol tes cmpliments me touchent vraiment en tout cas !

tu devrais essayer d'écrire quelque chose de joyeux!! Mais en meme temps c'est très bien comme ça ^^ faut que je lise l'autre (le Pianiste) je l'ai pas encore lue ... Mais en tout cas, moi dès que j'écris quelque chose, c'est d'une banalité effrayante... Et ça fait beaucoup rire sana ^^ Hein oui sana? :XD: c'est pour ça que j'admire beaucoup ce que tu fais !!! ^^