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 Deux courtes nouvelles...

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Heathen
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Heathen


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Pseudo: Jake Valentine
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MessageSujet: Deux courtes nouvelles...   Deux courtes nouvelles... Icon_minitimeMar 13 Jan - 13:43

Et mon cœur...


Le son du silence rien d’autre écouter mon cœur battre seulement lui et moi mettre mes pensées en veille pour une fois écouter mon cœur battre et me concentrer sur ça un petit rien rien et ma tête se vide enfin assis là tout seul la nuit est presque là ma seule véritable amie elle et moi rien d’autre et mon cœur qui bat doucement dans ma poitrine le café là dans ma main qui me réchauffe les doigts et l’âme et mon cœur qui bat doucement dans ma poitrine et je le sens battre régulier et apaisant et je suis seul ici et j’oublie tout et je ne veux penser à rien parce que si je commence je vais encore souffrir inutilement et parfois je dois m’arrêter une question de survie et laisser mon cœur battre juste lui moi et la nuit qui vient et étend ses bras sur moi alors qu’il n’y a aucune lumière ici où je me trouve et dehors le monde tourne et qu’il tourne sans moi il n’a pas besoin de moi comme témoin pour tourner tandis que mon cœur bat dans ma poitrine régulier comme une horloge et je ne suis que ça un cœur qui bat et des pensées plein la tête que je tais tant que je peux et je dois et je fais et je vis respirant cet air l’air d’ici alors que j’ai gouté à tant d’air différents un peu partout ici et ailleurs mais je suis là maintenant et c’est maintenant qui est important le reste n’est plus qu’un vague souvenir auquel je ne dois pas penser me concentrer sur mon cœur qui bat doucement dans ma poitrine régulier sans fin immortalité me vient à l’esprit et je chasse ce mot parce qu’il ne compte pas parce que je ne veut pas de lui je veux ne penser à rien et mon café s’écoule dans ma gorge et je le sens et je le goute comme je goute l’instant present parce que rien d’autre ne compte et elle est là-bas quelque part et je ne pense pas à elle et je ne pense qu’à mon cœur qui bat dans ma poitrine et mon cœur qui bat dans ma poitrine je suis vivant et c’est tout ce qui compte en ce moment même et la nuit est si douce que je pourrais me perdre en elle comme je me suis perdu dans tant de filles différentes et comme je me perdrais encore dans tant de filles différentes et dans tant de nuits différentes et je sentirais encore mon cœur battre dans ma poitrine et je sentirais mon souffle s’écouler hors de mon corps et je sentirais encore tant de peaux sous mes doigts tant de lèvres sur les miennes tant de choses encore tellement d’autres choses et je verrais des tableaux j’entendrais des chansons je verrais des images des gens j’entendrais des sons et tout ça viendra se ranger dans ma tête et j’y penserai avec plaisir quand je serais seul de nouveau écoutant mon cœur battre dans ma poitrine régulier comme une horloge régulier comme des gouttes de pluie tombant sur le sol comme la venue de cette nuit que j’attends et qui vient sans retard comme le soleil qui se lève toujours au même endroit comme ces oiseaux partant pour des cieux plus cléments et revenant toujours quand je veux les voir et les entendre et mon cœur me rend libre et la nuit me rend heureux parce que c’est cette vie que je veux avec ou sans elle avec ou sans nous des lendemains qui reviennent qui reviendront qui finiront par guérir mes blessures comme les animaux lèchent leurs plaies et sentent leur cœur battre régulier comme le temps d’un été une rivière qui s’écoule et la nuit qui m’entoure de ses bras et la Lune peut-être derrière ces murs qui me retiennent et mon cœur battant dans ma poitrine régulier comme les vagues sur le sable comme un printemps ornant de feuilles des arbres que je ne verrai jamais.



La Reine des Glaces

Poussant la porte une de plus sans conviction se dirigeant vers une place au fond de la salle en évitant les valises posées sur le sol des clients déjà installés ici depuis un moment le froid dehors encore collé à la peau le froid qu’on ressent jusque dans ses os quand la solitude se fait cruellement sentir sans que l’on puisse ne rien y changer un état de fait auquel on s’est résolu tant bien que mal quelque chose qui finit par diriger notre vie toujours en avant même si cela doit faire mal.
Et les ombres projetées sur le mur par ces lumières chaudes en contraste avec la grisaille extérieure imprégnant jusqu’à nos vêtements l’hiver comme reine cruelle dominatrice au visage de glace sourire et couteau dissimulé dans le dos et je pense à ceux qui sont là dehors poignardés par les pics à glace que cette reine cache dans ses manches nous les réservant quand on en a le plus peur et j’aimerais qu’ils puissent se réchauffer à l’ombre d’un verre s’asseyant ici à ma table où m’attend le mien celui qui me faisait rêver depuis que j’étais sorti de chez moi la douleur au ventre.
Elle est partie depuis quelques mois déjà me laissant encore plus bas qu’avant notre rencontre comme si elle m’avait tiré d’un gouffre pour m’y replonger encore plus profondément et ces démons qui s’agitent réveillés par cette absence de compassion de compréhension ou d’humanité qui finalement la caractérise si bien et si durement même si je préfère penser que ce n’est pas le cas qu’il existe toujours une porte de sortie et le temps guérisseur qui se fait attendre comme toujours comme à chaque fois qui est si long à répondre à mes appels alors qu’une rousse assise là-bas me regarde avec quelque chose dans le regard qui me donne envie de lui parler irrésistiblement pour voir si peut-être elle aurait cette clé qu’il me manque le baume de l’âme quelques mots j’aimerais quelques mots sans doute et je devrais me lever et aller la voir elle et ses yeux perçant mon âme au plus profond étrange que l’on ne rencontre ce genre de personnes que dans des endroits comme celui-ci mais je ne sais pas si c’est une bonne idée prendre le risque encore une fois jouer au bord du gouffre une fois de plus avec la chute qui s’ensuivra inévitablement ou suis-je trop pessimiste pour admettre que c’est ce dont j’ai besoin et donc je me lève et lui adresse la parole chose que je ne fais jamais mais à quoi bon craindre quelques bons moments si ce qu’on en rapporte est si grand et si le peu d’espoir qu’on éprouve suffit à réchauffer quelque peu la caverne de glace qui nous serre le cœur l’étouffant lentement les griffes sombres resserrant leur étreinte doucement nous tuant à petit feu et mes pensées vont trop vite peut-être.
Elle sourit un sourire un peu triste un sourire un peu mélancolique un sourire un peu doux un sourire que je connais un sourire qui me fait du bien alors que nous sommes là à échanger quelques mots le froid dehors un peu de neige mais pas suffisamment pour rendre cette ville belle comme elle devrait l’être et les mots s’enchaînent les uns derrière les autres ne laissant aucun vide et toujours ce sourire et cette impression de la connaître sans arriver à m’en souvenir réminiscence de quelqu’un que j’aurais déjà connu ici ou ailleurs quelque part et je sais que je n’ai déjà pas envie de la quitter et je fais tout pour rester là.
Quand le corps même n’a pas envie de bouger quand l’esprit est incapable de se concentrer sur autre chose que le moment présent quand on arrive à oublier un peu la raison qui nous a fait pousser la porte d’un endroit comme celui-ci et le vécu le ressenti et les choses qu’on a pris de plein fouet comme autant d’électrochocs qu’on aurait préféré éviter mais la tête basse et tout ira bien parce que tout doit aller bien parce qu’on ne peut pas rester dans une situation qu’on n’arrive plus à contrôler et que son sourire suffit à endormir le temps d’une conversation qui fait que j’ai déjà peur de ne plus la revoir alors je sais que je reviendrai en espérant qu’elle n’était pas là par hasard comme moi en somme qu’elle a sans doute des raisons d’être là des raisons que je n’ai pas envie de connaître encore parce que je n’en ai pas besoin et qu’elle les cache derrière ce sourire si entêtant que je le grave à jamais sans doute là dans ma tête avec les autres jamais seuls eux au moins et la douceur de cet instant je ne veux pas être ailleurs et si je ne lui avais pas adressé la parole je l’aurais regretté et les regrets finissent par nous gangrener et nous tuer à petit feu lentement mais sûrement comme on dit on peut les cacher mais ils sont là et elle parle sa vie des petites choses des petits rien qui font tellement de bien que je l’écoute avec attention et peut-être remarque t’elle que je ne la quitte pas des yeux que je bois ses paroles baume de l’âme encore et toujours je ne devrais peut-être pas mais à quoi bon s’en faire.
Et la salle se vide progressivement il est si tard que ça les ombres retournent au froid extérieur et la reine des glaces doit sourire à ces proies faciles embrumées par l’alcool et la fatigue et on nous dit de sortir à notre tour et pourquoi les bars ferment si tôt en cette saison alors qu’on voudrait y rester le plus longtemps possible et on passe la porte elle m’embrasse et rentre chez elle un endroit que je ne verrai sans doute jamais mais que j’imagine à son image et qui imprime un sourire sur mon visage engourdi par le froid et j’entends la reine des glaces rire car elle m’attendait elle a toujours été là devant la porte à attendre que je sorte elle est venu me chercher et je marche vers chez moi enfin l’endroit qui me sert de refuge en attendant mieux les mains dans les poches d’un pas mal assuré mais sans hésiter parce qu’au moindre faux pas elle sera là pour m’emmener dans sa caverne et je subirai le froid pour l’éternité et je l’entend marcher derrière moi peut-être que c’est son rire que j’entends dans mon dos peut-être qu’elle me dit que j’ai trop profité de la vie et que c’est fini pour moi que j’ai eu ma part de ce que je pouvais avoir et que tout s’arrête maintenant.
Mes mains sont gelées mes jambes me portent difficilement mais j’avance les larmes aux yeux piqués par le froid un vent froid un voile qui m’entoure il neige et la ville commence à être belle peut-être que si j’attends un peu mourir ici sera agréable recouvert d’un manteau blanc l’ultime beauté et je partirai le sourire aux lèvres j’aurais participé à une sorte de tableau vivant dont je serais le sujet et les pas de la reine des glaces se rapprochent je sens son souffle sur ma nuque et il est de plus en plus difficile d’avancer et je revois les sourire de cette fille rousse et je ne veux pas ne plus le revoir alors je regarde derrière moi les rues sont vides désertes calmes sereines seul le mouvement des flocons de neige tombant sur le sol est perceptible et je vois son visage celui de la reine des glaces se superposant à celui de ma rousse et je perds pied m’effondrant sur le trottoir la neige dans ma bouche mes yeux se ferment je ne la reverrai plus et peut-être n’a-t-elle jamais existé peut-être l’ai-je seulement imaginée et la reine des glaces me serre dans ses bras et m’embrasse ses lèvres sont froides et douce comme la douceur du printemps.






Sans doute pas mal de fautes mais bon....
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