Appartement de Tsuzuki

(HS: aaah, j'en attendais pas moins de lui! XD)

Tsuzuki rêvait... Il était entouré de roses rouges... Il y en avait beaucoup... beaucoup trop. Elles l'emprisonnaient, l'écorchaient, l'étouffaient... Il voulait sortir mais c'était impossible. Il voulait crier, mais il était seul... La mort venait elle le cueillir?
Il se réveilla en sursaut et bougea légèrement la jambe... Il y avait.. quelque chose de dur... Quelqu'un... En entrouvrant les yeux, il vit ces cheveux argentés...

- Mu... Muraki?

[HS: t'en attendais pas moins que quoi, qu'il aie l'idée de le violer ou qu'il reste à le regarder dormir? ]

- Bien dormi, Tsuzuki-san? Je vous ai ramené une tarte aux pommes.

Il aurait bien rajouté "désolé de m'incruster chez vous", mais il n'était pas désolé, alors il s'abstint.

(HS: les deux mais principalement le viol... )

*Tarte aux pommes?*
°Morfal!°

- Ah... euh... c'est très gentil...

Il se redressa un peu et étrangement, ne se posa même pas la question de savoir pourquoi il était là.

- Mais non, c'est normal!

*En échange, on dit que j'ai le droit de vous faire l'amour. Aah, Tsuzuki-san, je sais que votre beauté est trop pure pour être profanée... comme de la neige... mais qu'y a-t-il de plus amusant, après tout, que de souiller la neige en marchant dessus?*

Il fut à deux doigts de l'arrêter et de se jeter sur lui lorsque Tsuzuki se dirigea vers le salon, mais il songea que s'il fallait le violer, autant le faire lorsqu'il aurait le ventre plein, comme ça il se défendrait moins bien...

A la place, il fixa sa nuque d'un regard brûlant.

- Je vais vous chercher un jus d'orange, Tsuzuki-san...

Il farfouilla un instant dans la cuisine et trouva une brique de jus d'orange. Et soudain, il se rappela, les aphrodisiaques qu'il avait donnés à Fye D. Flowright, et que celui-ci lui avait rendus... ils étaient toujours dans sa poche....

Allez hop. La pilule tomba dans le verre et se dilua en moins de temps qu'il n'en fait pour le dire. Totalement inodore.

Il rapporta son jus d'orange à Tsuzuki, de façon aussi neutre que s'il ne s'agissait que d'un simple jus d'orange.

(HS: ah le con! XD)

Tsuzuki s'assit pendant que Muraki allait chercher du jus d'orange. Il prit un bout de tarte au pomme et sirota le jus de fruit que Muraki avait apporté.
C'était bon... Très bon.

- Et euh... qu'est-ce qui vous amène chez moi au fait?

Il se sentait bizarre... Un peu étourdi mais... Muraki était beau... très beau... Il n'avait plus rien qui puisse effrayer Tsuzuki...

°Tsu! Qu'est-ce que t'es en train de penser là?!°
*Je... euh...*

Il secoua un peu la tête, comme pour chasser cette idée mais elle resta ancrée dans son esprit.

[HS: MWAHAHAHAHAHAHA]

- Faut-il une raison pour aller voir quelqu'un qu'on apprécie? Comment trouvez vous la tarte aux pommes? Et ... le jus d'orange?

Il se pencha légèrement vers lui, ses yeux argentés étincelants.

- Est-ce qu'ils sont à votre goût?

Tsuzuki avait l'air profondément déboussolé. Le médicament faisait-il déjà effet?

- Oui merci, c'est très bon...

Tsuzuki était un peu perdu... Il craignait encore Muraki, mais pourtant ce dernier l'attirait...

° Hé ho! Tsu! Tsuuuu!°
* Hein?*

L'autre s'était penché vers lui... Il voyait ses yeux argentés... Ils étaient beaux.

° Tsu, qu'est-ce qui t'arrive?°
* J'en sais rien je te dis!*

Cette fois, c'était un conflit intérieur au sen propre du terme...

[HS: ah si cette voix dans sa conscience pouvait la fermer xDDD attends je m'en charge ]

Tsuzuki semblait de plus en plus perdre les pédales. Pourquoi ne pas l'achever tout de suite? De toute façon, dans peu de temps, ça serait lui qui lui réclamerait de le prendre. Autant s'y mettre maintenant...

Il s'avança encore plus et l'embrassa sensuellement, sa langue se glissant dans la sienne, tentant de lui faire perdre encore plus l'esprit.

Certes, il se ferait violer, mais Muraki voulait qu'il le réclame lui-même.

Muraki s'approcha.. plus encore et l'embrassa.

°Tsuuuu!°
*Mais tais-toi un peu!*
°...°

De plus en plus embrouillé, Tsuzuki ne savait pas quoi faire. Il avait une vague idée de ce qui risquait de se passer, mais il n'essayait pas de l'éviter, au contraire. Au fond de lui pointait son âme de uke...

[HS: oh la jolie ptite âme que j'aime bien voir xD]

Il ... ne l'évitait pas. Il ne répondait pas franchement, mais il ne l'évitait pas franchement non plus.

*Allez, en voiture Simone!!!!*

Le docteur l'embrassa plus franchement et commença à lui caresser doucement le cou... et à en profiter pour défaire le col de sa chemise, tout en marbrant le creux de son cou de baisers. [HS: raaah je suis absolument trop trop trop fan de cette partie là du corps xD] Puis il reprit possession de sa langue. Une femme lui avait dit un jour qu'il lui donnait les meilleurs baisers qu'elle avait jamais connu : c'était vrai. D'un simple coup de langue, il pouvait faire frémir jusqu'au fond du pantalon.
Mais de toute façon, cette sensation, Tsuzuki devait déjà la ressentir, avec l'aphrodisiaque...

(HS: XDD)

Tsuzuki sentait Muraki ouvrir sa chemise, l'embrasser dans le cou. Il sentit l'excitation pointer son nez (HS : c'est peut-être pas l'organe approprié XD).
Enfin, puisqu'on y était, autant y aller non? Tsuzuki se pendit au cou de Muraki et se cambra légèrement lorsque Muraki passa sa langue dans son cou. Il passa une main dans ses cheveux argentés, et l'autre sous la chemise du docteur.

[HS: mdr pour l'organe approprié xD]

Haha, les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer, si Tsuzuki commençait à répondre. Il se cambrait de façon terriblement sexy, et sa chemise ne tarda pas à voler dans la pièce.

Muraki l'allongea sur le fauteuil sans douceur [HS: allez j'y vais à la rude xD] et recommença à l'embrasser tout en caressant son torse musclé. Il avait une belle gueule, mais en fait, il n'était pas du tout maigrichon.

Sa main vagabonda sur son corps, joua avec deux tétons dressés et s'attarda sur un troisième membre non moins dressé que les tétons.
Il le caressa d'abord presque en l'effleurant, puis de façon plus poussée, et finalement, se débarassa du pantalon énervant qui comprimait le tout, et qui alla rejoindre la chemise sur le sol vite fait. Il put enfin continuer ses caresses librement, prêtant attention aux réactions du brun.

Tsuzuki sentait, appréciait les mains de Muraki qui le caressaient doucement. Il frémissait au rythme de ces mouvements.
Lorsqu'il sentit sa main effleurer son entre-jambe, il se cambra davantage.

(Désolée, il fat que j'y aille)

Le brun se cambrait de plus en plus. Il semblait presque demander explicitement de le prendre Mais comme Muraki savait qu'il n'entendrait jamais de telles paroles de sa bouche en temps normal, il fit comme si le brun les avait dites.

Ses vêtements allèrent rejoindre ceux de Tsuzuki, puis il se concentra sur les caresses qu'il lui faisait. Sa bouche alla jouer lentement avec le membre de Tsuzuki déjà bien dressé. Il le caressa longuement, d'abord doucement, puis de plus en plus vite, jusqu'à faire venir le brun.

Mais les aphrodisiaques faisaient leur effet: à peine avait-il joué qu'il était déjà à nouveau en érection.

Muraki se pencha au dessus de Tsuzuki et le regarda, un sourire aux lèvres. A présent, à son tour de s'amuser. Il le pénétra d'un doigt (humidifié au préalable), pour le préparer un peu, puis le pénétra avec un frisson de plaisir et de désir, sans vraiment se soucier de savoir si le brun était d'accord ou pas.

[HS: yaay un viol! xD]

(Damn! xD)

Tsuzuki ressentait des sensations plus qu'étranges pour lui. D'une part, une sorte de désir pour un homme qu'il avait toujours haït, d'autre part la sensation de ne plus contrôler son corps.

Soudain, une image s'imposa à lui, plus que désagréable. Il était prisonnier du médecin. La colère l'envahit, plus contre lui que contre ce qui était probablement devenu une sorte d'amant.

Tout désir le quitta, ainsi que la sensation de plaisir qu'il ressentait. Sans le vouloir, il assena un violent coup de poing à Muraki.

[ :nosebleed: *o* *o* *trop contente de s'y remettre* gnihihihi xD]

Le médecin fut sous le choc. Il ne se serait jamais attendu à une réaction aussi violente de la part de Tsuzuki. D'une main, il retint les poignets de Tsuzuki, et de l'autre main, il tâta sa joue tuméfiée. Un sourire naquit sur ses lèvres.

- Ah... dit-il simplement.

Visiblement, Tsuzuki n'avait pas l'intention de se laisser faire. Il se retira lentement de lui et le fixa avec un regard tranchant, accentué par la couleur argentée de ses yeux. Mais il souriait toujours.

Puis il se pencha pour embrasser Tsuzuki, tout doucement. En lui même, il était furieux contre lui. Il avait sa proie dans ses mains et tout ce qu'il trouvait à faire, c'était de l'embrasser, au lieu de le violer sauvagement, comme il avait bien commencé à le faire.

*Imbécile.*

Il libéra les poignets de Tsuzuki et se recula un peu de lui, attendant de voir comment il allait réagir. Est-ce qu'il allait s'enfuir?

(c'est claiiiiir! *o*)

Tsuzuki ne savait pas ce qui lui avait pris, mais il savait que c'était, pour l'heure, la meilleure chose à faire.

Le regard de Muraki le glaça un peu plus, mais il se surpris à admirer ces yeux. Son baiser, faute de l'indigner finit de le convaincre du charme du docteur, mais il n'osa pas se l'avouer.

Il se leva calmement, oubliant le fait qu'il était totalement nu, alla ouvrir la porte, ne pensant même pas que quelqu'un pouvait passer dans le couloir et demanda à Muraki de partir, espérant qu'il se plierait à sa volonté.

- S'il vous plaît...

C'étaient les premiers mots qu'il prononçait depuis un moment. Et il lui demandait de partir. Muraki ne put s'empêcher de soupirer intérieurement. Il n'aurait jamais du libérer ses poignets! Enfin, il ne s'était pas enfui, déjà ...

Il ne savait pas quoi faire. Il regarda Tsuzuki un long moment, admirant la silhouette du brun, fine et musclée à la fois, puis se leva et se rhabilla. Il prit son manteau, s'approcha du brun et le déposa sur ses épaules.

- Tenez, Tsuzuki-san. Ne prenez pas froid.

Il l'embrassa langoureusement sur la bouche, puis sortit de chez Tsuzuki en étouffant un soupir.
Qu'il était con, c'était abominable.

(bordel, je me mets à la place de Tsuzuki et je me dis "mais va te faire violer merde!!!! xD)

Malgré lui, Tsuzuki garda le manteau de Muraki. Malgré lui il aimait sentir son doux parfum, malgré lui il apprécia le baiser qu'il lui imposa.

Mais il devait le faire partir, parce qu'il ne savait pas comment pourraient évoluer les choses et qu'il fallait qu'il y réfléchisse.

Une fois le docteur partit, Tsuzuki s'affaissa dans dans son canapé en se pelotonna dans le manteau de Muraki.

Il s'endormit...

Muraki était resté en bas de l'appartement de Tsuzuki. Il n'avait pas pu se décider à partir.

*Je suis con, je suis con.*

Et ce n'était pas si souvent qu'il se disait une phrase comme celle là... Et son rêve de voir Tsuzuki couvert de roses rouges, alors? S'il continuait comme ça, il risquait fort de ne pas se réaliser. Il ne savait pas pour quoi il s'en voulait le plus : d'avoir brusqué Tsuzuki trop tôt, ou plutôt de s'être arrêté ?

Et en plus, la pluie tombait.

- Je reviendrai, murmura-t-il en se levant. Très bientôt.

Frissonnant, il se dirigea vers chez lui. La pluie était glaciale et il n'avait pas de manteau.

[---> For the Blood]

(Sana, on se comprend... *o*)

Tsuzuki se décida à bouger, il ne pouvait pas rester ici toute sa vie.
Il s'habilla et partit sous la pluie, espérant inconsciemment retrouver Muraki, l'autre Muraki, celui qu'il imaginait derrière sa carapace, celui qu'il... aimait?

(--> Ryoutei)

(<-- Ryoutei)

Et voilà, il était revenu, il était mouillé, il était toujours aussi mal, il était lucide et... il avait une soudaine envie de vomir.

Il courut aux toilettes et lâcha, non pas tout l'alcool qu'il avait ingéré, mais une flopée de sang.

*Le stress*

S'attendant à ce qu'on lui réponde, sa deuxième personnalité se tut. Elle avait même totalement disparu et Tsuzuki était plus seul que jamais.

Il savait pourtant que cette personnalité venait d'un mal âtre qu'il supportait, mais il se sentait horriblement plus mal que les années, les mois, les jours précédents.
Alors? C'était Muraki?
Ou pas...

Et il se réveilla à nouveau. Il ne se rappelait même plus du nombre de fois où il s'était endormi ce jour-là, ou plutôt la veille. Il ne savait plus rien.
Si! Il avait faim.

Il alla dans la cuisine où s'empilaient assiettes, verres et couverts dans un désordre sans précédant. Il ouvrit le réfrigérateur... Il était propre, rangé... vide.

Finalement, il se dit qu'il prendrait bien une douche et se rendit dans la salle de bain.
L'eau était chaude et ruisselait sur sa peau. Il se sentait bien mais... il avait un goût étrange dans la bouche... de fer... de sang. Il filet rouge s'écoulait de ses lèvres entrouvertes.

Une fois sorti, il s'habilla et décida de sortir. Où? Dans un restaurant sûrement, celui où il était arrivé trempé, celui où il s'était bourré la gueule à en crever... de nouveau il se sentait mal. Mais il avait faim.

(--> Ryoutei)

(<-- Ryoutei)

Il n'en revenait pas et pourtant, il était encore debout, devant la porte de son appart' et... il n'avait pas la clé.
Tant pis, il donna un grand coup dans la porte avec une force qui le surpris lui-même. Il entra, ferma la porte, sans même la verrouiller.

*De toute façon, si il veut rentrer, peut importe que je verrouille ou non.*

Il alla à la salle de bain et se mit de l'eau sur le visage. Il était blanc. Ses yeux améthyste ressortaient encore plus et ses cheveux contrastaient méchamment avec sa peau.
Si il avait pu, il aurait donné un coup de poing dans le miroir, comme dans les films.
Et puis, comme dans les films, celui qu'il aimait (bien qu'il n'eût pas été sûr de l'aimer) arriverait, il le consolerait, il lui mettrait un bandage et puis tout finirait bien... comme dans les films.

Mais la vie n'était ni un film, ni un long fleuve, et n'était sûrement pas tranquille...