Heritage de Gyskâan

[<= Maison de Geyrlorn]

Gyskâan rentra chez lui et se laissa tomber sur le canapé. Heureusement que sa maison et celle du brun était proche, le tieffelin n'aurait pas put avancer davantage.
Ses yeux se fermaient, il avait vraiment besoin de récuperer, en quelques instants il sombra dans l'inconscience ...

Il se reveilla quelques temps plus tard, reposé. Il n'avait pas bougé d'un millimetre, ne s'etait meme pas retourné ... c'était mauvais signe ...
Il voyait trop d'argent ses derniers temps, sa vie avait surement était considérablement réduite à cause de cela ...

Le tieffelin soupira, son existance était déja assez courte comme ca, et il fallait qu'il la réduise encore ? ... Si déja il réussissait à atteindre 45 ans ce serait un miracle...

Il se leva et se dirigea vers la cuisine, d'un pas tout ce qu'il y a de moins classe, et se laissa tomber sur une chaise. Et, comme à son habitude, commenca à manger une orange.
Son regard vogua lentement dans la piece à la recher d'un quelconque objet... et ses yeux tombèrent sur la plume, mise en décoration dans un pot sur la table.
Gyskâan la prit du bouts des doigts, et admira quelques instants sa pointes, si bien taillée. Il bascula legerement sa main et la laissa tomber sur son bras, callé sur la table. La "collision" laissa un petit point rouge, d'où sortit un peu de sang. Le tieffelin sourit legerement, puis prit la pointe de la plume de la main gauche et commenca à se la planter lentement dans le muscle du bras droit.

Un frisson de plaisir le parcouru. Et finallement, il retira (à regret) la plume de son bras et la reposa sur la table.

Ayant finit son fruit, il se leva, s'étira et se décida a faire un tour. Il avait besoin de se changer les idées, se degourdir les jambes étaient le meilleur moyen.
Avant de sortir il passa à la salle de bain, et se fit un rapide bandage au bras. Le "point" était particulièrement profond, valait mieux éviter que cela ne s'infecte. Mit de nouveaux habits : une simple tunique noire faite d'un tissu tres fin et agréable à porter et un pantalong blanc.

Apres ça, il sortit, se dirigeant vers les plages.

[=> Crique isolée]

[VAL]

[<= balade entre les maisons]

Valandil arriva devant chez Gyskâan. Il voulait lui parler, mettre au clair ce qui s’était passé, peut-être même s’excuser d’être parti, et un mauvais pressentiment lui avait suggérer de venir vite. Il frappa à la porte un moment et attendit une réponse.

Tyel’ arriva derrière lui et lui souffla :
- Il est p’tetre mort...

Pour toute réponse, Valandil adressa un regard assassin à son frère et frappa à nouveau à la porte, un peu plus fort. Si Tyel n’avait pas été un fantôme, il aurait été fusillé sur le coup, d’un simple regard. Il se contenta de disparaitre.

*Gyskâan, répond...*

Le tieffelin commença à emerger ... il se sentait cotoneux ... et il avait froid ... Que s'était il passé ? ... Il était dans son lit ? Ce n'était pas possible ... il s'était endormi ... ... Valandil ! Il se souvenait, ! Valandil était revenu et il l'avait...

Les yeux du demi diable tombèrent sur la silhouette calme de l'elfe, assit à côté de son lit. Il était resté là ? ... Il était resté là tout le temps ou il dormait ? Pourquoi ? Il lui avait pardonné ? Et ... c'était lui qui l'avait soigné ?
Il l'avait sauvé ... Mais pourquoi ?

- Valandil ... Murmura-t-il d'une voix triste qui ne lui ressemblait pas beaucoup.

Il se redressa, preferant être à sa hauteur pour lui parler. Oui ...il était complètement gueri physiquement, ses plaies avaient disparut et le seul témoin de ce qui c'était passé, cette sensation de froid, était en train de s'attenuer.
Gyskâan voulait remercier l'elfe, le prendre dans ses bras, le serre contre lui, l'embrasser... Mais non ... il ne referait pas ça une seconde fois ... Il ne referait pas deux fois la même erreur. Il ne demanderait même pas à Valandil s'il l'avait pardonné...

Les oreilles baissées, le regard triste, pour l'une des premières fois de sa vie, il ne savait pas quoi dire ... Il ne savait pas par où commencer ni s'il devait faire quelque chose ...

*Valandil ...merci d'être revenu ...*

" Désolé...Je n'aurais pas du réagir comme je l'ai fait, au lac..."

Valandil ... C'était vraiment lui qui avait dit ça ? C'était vraiment lui qui venait de s'excuser si sincèrement ? Il n'y croyait pas .. ou plutôt si il y croyait trop ... Il n'aurait pas manqué beaucoup pour qu'il se remette à pleurer.
Il ne s'était pas comporté froidement avec lui, il était désolé ...alors que ça devrait être le contraire ... Ce n'était pas à l'elfe de se faire pardonner ... ce n'était pas lui qui avait mal agit ... c'était lui qui avait voulu être trop rapide ça aurait été normal qu'il en paye les conséquences non ?
Mais au fond .. il préférait ça ... Il préférait ne pas interrompre Valandil qui maintenant s'était assit à côté de lui et lui tenait doucement la main ... c'était si agréable d'être comme ça ...
Ses oreilles répondant à son émotions se relevèrent légèrement, lui donnant peut être un peu moins l'air d'un chien battu.
Il sentit les doigts frais de l'elfe se poser sur son torse, à l'endroit où il avait planté son couteau quelques temps avant ... Son expression était calme, mais, il ne savait pas vraiment ce qui lui apportait cette certitude, l'elfe s'était vraiment inquiété pour lui ...
Le tieffelin caressa doucement la main de Valandil qui tenait la sienne, comme pour le rassurer. Lui dire que ça allait, ...

"Ne refais plus jamais ça... J'ai eu tellement peur..."

Après avoir dit ça, le blond se rapprocha encore un peu de lui, plus le serra dans ses bras doucement, tendrement... Mais le demi diable prit vraiment conscience de ce que cela entrainait pour l'elfe...
Lui rendant calmement son étreinte. Il aurait voulu que ce moment ne se termine jamais.

Valandil avait eu peur pour lui ? Il avait eu peur qu'il ne meurt ? ON ne lui avait jamais dit ça avant ... Oui ... en même temps si Valandil avait fait la même chose il aurait eu peur ... D'accord ... il ne ferait plus un truc pareil, il n'essayerait pas de mettre fin à sa vie.

- Promis...

Promis, tant qu'il resterait avec lui. Tant qu'il pourrait rester avec lui il ne recommencerait pas, il n se mutilerait plus lui même... Il ferait des efforts ... Si c'est ce que voulait Valandil, alors oui il le ferait.

- ...Tant que tu resteras avec moi ... Ajouta-il un peu plus bas.

Le tieffelin serra davantage le blond contre lui, et l'embrassa doucement sur le front. Ça lui suffisait en fait ... il avait était stupide de croire que l'embrasser sur les lèvres le contenterait ... A vrai dire il se sentait beaucoup mieux là ...

"Promis... ...Tant que tu resteras avec moi ..."

Valandil sourit doucement. Il n'avait pas envie de s'en aller. Il voulait rester avec Gyskâan. Il le tenait doucement contre lui, et cette étreinte lui fut largement rendue. Puis le tieffelin l'embrassa sur le front. Cette fois, Valandil se laissa faire, n'eut aucun mouvement de recul et ne prit pas la fuite. Il sourit doucement, tenant Gyskâan contre lui.

- Je n'ai pas l'intention de m'en aller, murmura-t-il doucement.

Il serra davantage le tieffelin contre lui, sans pour autant forcer, toujours tout en douceur, en lui caressant légèrement le dos, avec tendresse.

Tyel arriva à son tour dans la pièce, assis dans le vide, et regarda le couple.
- Z'êtes chou, tous les deux !
Valandil ne le regarda même pas, il ne l'avait même pas entendu. Alors Tyel s'approcha et lui souffla à l'oreille :
- Embrasse le !!

Valandil ne fit rien, se contentant de rester tout contre Gyskâan, et Tyel soupira avant de s'en aller.

"Je n'ai pas l'intention de m'en aller"

Il ne se déroba pas quand Gyskâan l'embrassa et au contraire, il se serra davantage contre lui. C'était agréable ... Sentant la main de l'elfe lui parcourir légèrement le dos, il fut prit de l'envie de faire pareil. Mais non, pas tout de suite, pas besoin de brusquer les choses. Ils étaient bien là, ça lui suffisait.
Il attendit comme ça que les minutes passent. Les yeux fermés. IL partie de lui lui conseillé d'en profiter, d'aller plus loin, mais l'autre lui disait d'attendre. Ecoutant plutôt la seconde voix, il repoussa légèrement l'elfe, en lui souriant calmement.

- Je t'offre un truc à manger ou à boire ?

A voir ça comme ça on aurait pu penser que Gys avait complétement tourné la page, mais en vérité il n'en était rien. Sa voix n'était pas vraiment assuré, il faisait ça parcequ'il avait peur que Valandil se lasse, il n'avait aucune envie que ce soit le cas...

- Enfin j'ai pas grand chose a manger et boire mais bon XD Si tu aimes toujours les oranges ^^

Gyskâan changea complètement de sujet après avoir repoussé Valandil. Mais l'elfe sentait bien qu'il n'était pas à l'aise. Il avait sans doute peur d'aller trop loin. Valandil lui adressa un léger sourire doux.

"Enfin j'ai pas grand chose a manger et boire mais bon XD Si tu aimes toujours les oranges ^^"

- Des oranges, ça sera très bien !

Il lui adressa un vrai sourire cette fois, un sourire qui illumina son visage. Il se leva, alla chercher deux oranges qu'il avait repérées sur une table et en lança une calmement à Gyskâan.

- Bon appétit ^^

Puis il vint se rasseoir sur le bord du lit, et commença à peler son orange. Il semblait tout à fait à l'aise, détendu et sur de lui, mais il ne l'était pas complètement. Il avait un regard doux et calme, nullement distant, il n'avait jamais été comme ça, avec qui que se soit en dehors de sa famille et de ses proches quand il vivait avec ses parents.

"Des oranges, ça sera très bien !"

Content de voir que ça lui plaisait à lui aussi, il pourrait donc continuer à se droguer tranquillement à ce fruit. Le sourire qui éclaira Valandil surprit vraiment agréablement le tieffelin. Avait il jamais vu quelqu'un lui adresser ce genre de sourire ? Non ... L'elfe avait il déjà sourit à quelqu'un de cette façon ? Peut être ... mais surement pas souvent. En retour il sourit également, mais lui bon ... c'était son expression habituelle donc elle ne faisait pas vraiment la différence ... En revanche là il se sentait vraiment heureux ... Plus qu'il ne l'avait jamais été.
Attrappant l'orange que lui lança Valandil, celui ci se rassit à côté de lui, et commença à peler la sienne. Gyskâan fit de même pour une fois.

- Merci ^^

Il n'avait pas bougé depuis qu'il s'était levé, alors que d'habitude il aait besoin de sauter dans tous les sens, là ça allait ... C'était encore grâce à Valandil ?
Il voulait lui dire quelque chose ... mais il ne savait même pas comment le formuler ... Il ne savait même pas si ce serait approprié ... Devait il plutôt garder le silence pour le moment ?
Et s'il disait la vérité tout simplement ?

- Tu sais Valandil ... Je ... je crois que je ne me suis jamais sentis aussi bien que maintenant ...

Glissant tendrement un bras autour du cou de l'elfe il l'attira doucement contre lui. Pourquoi le temps ne pouvait il pas s'arreter ?

"Merci ^^"

Il n'y avait rien à répondre. Les deux compagnons étaient juste en train de peler chacun leur orange, assis sur un lit. Situation somme toute peu banale pour un elfe et un tieffelin de leur genre, mais bon. Passons, ce n'était pas ça le plus important.

Tyelcanirmë, le frère-fantôme, se décida à réapparaitre. Il regarda la scène, un sourire ironique aux lèvres, en se disant qu'ils n'avaient pas l'air malin, tous les deux, mais ne fit pas de commentaire.

"Tu sais Valandil ... Je ... je crois que je ne me suis jamais sentis aussi bien que maintenant ..."

Valandil sourit doucement au tieffelin qui venait de passer un bras autour de ses épaules. Qu'est-ce qu'il devait répondre ? Que c'était aussi le cas pour lui ? Ce ne serait pas un mensonge, en tout cas. Loin de là !

- Je crois bien que moi aussi, lui dit-il tendrement.

Il passa un bras autour de la taille de Gyskâan, l'atira contre lui et déposa ses lèvres sur les siennes. Oui, vous avez bien vu ! Valandil l'elfe-glaçon-sur-pattes vient d'embrasser le tieffelin. Oui, Valandil, dans un geste tendre, vient d'embrasser Gyskâan.

Il se recula, adressa un léger sourire à son vis-à-vis et retourna à son orange, qu'il termina de peler, avant de croquer dedans. Il aimait bien les oranges. Encore plus maintenant.

Le tieffelin semblait complètement perdu. Il s'assit à côté de l'elfe, les pieds reposants sur le sol. Sa voix tremblait et il ne fallait pas être particulièrement observateur pour voir qu'il avait peur. Réellement.

Il ne savait pas aimer, avait-il dit. Ne pas savoir aimer ? Peur de tout casser, que tout s'arrête ? L'elfe voyait en gros ce qu'il voulait dire, mais il devait tout de même être assez loin de la vérité, sans pour autant s'en rendre vraiment compte. Il y avait trop de différences entre eux, des différences que l'elfe avait mises de côté.

L'elfe lui adressa un regard tendre en passant un bras autour de ses épaules, pour le tenir contre lui. Etrangement, il voulait vraiment être contre lui, lui qui d'habitude n'aimait pas vraiment le contact physique. Il voulait le tenir contre lui, le prendre dans ses bras...

Il ne savait pas trop quoi lui dire. C'était nouveau pour lui. Il avait envie de le réconforter, mais il ne savait pas vraiment quoi faire.

- Calme toi, lui murmura-t-il tendrement. Tout ira bien, ne t'en fais pas.

En parlant, il lui effleurait légèrement l'épaule, puis, lorsqu'il eu finit, l'elfe déposa ses lèvres sur le front du tieffelin. Il le tenait doucement contre lui, pour une fois, il ne voulait pas que ça s'arrête, que ce contact se brise.

[désolée, pas très long ^^"]

[t'inquietes XD comparé à nos réponses de 3 lignes c'est très bien ^^]

"Calme toi. Tout ira bien, ne t'en fais pas"

Gyskâan se laissa serrer contre lui, c'était agrable ... Sentir le corps de l'elfe contre le sien, rester comme ça, s'endormir comme ça, mourir comme ça, il aurait tout donné pour que ça se passe de cette façon ... Mais non ... il n'avait pas envie de se suicider quand même ... Il l'avait promis à l'elfe de toute façon, il ne le ferait donc pas ...
Bizarrement être comme ça, dans ses bras, l'apaisait énormément fermant légèrement les yeux, le tieffelin sentit les lèvres du blond sur son front. Finissant de se calmer, il se serra contre lui.
Il sentait les battements du coeur de Valandil dans sa poitrine, calme, agréable ... Un coeur qui un jour s'arrêterait de battre, mais dans longtemps ...très longtemps ... à tel point qu'il aurait eu envie de le stopper de force, de l'obliger à s'arreter avant l'heure, de le faire mourir en même temps que lui ...
NON ! non ! il ne pensait pas à ça ! Pourquoi avait il eu cette idée ! Il ne voulait en aucun cas qu'il meurt... C'était lui qui avait fait naître ses idées ... Pourquoi ... Parce qu'il était un diable ? Que aimer était pour lui un synonyme de detester ... Non ... Il ne voulait pas ... Tout mais pas ça ... Ce ne serait aps lui qui ferait ça ...

Gyskâan commença à trembler, de peur. Il avait peur de lui même, de ce qu'il pourrait faire puis regretter ... Non ... il avait souhaité avoir Valandil près de lui ... Mais qu'il était inconscient bon sang ! Il le voulait oui ... Mais y arriverait il seulement ?
Pourquoi c'était si compliqué ? Pourquoi n'avait il pas le droit d'aimer tout simplement ? C'était stupide ... c'était horrible ... et il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur.

Et si l'elfe le rejetait pour ça ? Il ne voulait pas être rejeté, il ne voulait pas le quitter ... Mais il ne voulait pas non plus le mettre en danger. Ca le terrifiait, il ne savait plus du tout quoi faire, comment faire ...

"Gyskâan... Ne t'inquiète pas... Si ça ne va pas, tu peux m'en parler, je suis là..."

L'elfe lui caressait doucement les cheveux, et lui parlait d'un ton doux. C'était assez efficace, ses tremblements se calmaient déjà un peu, il avait envie de tout lui dire. Mais comment expliquer à quelqu'un que l'on peut penser à le tuer ? Comment dire à quelqu'un qu'une partie de nous à autant envie de le tuer qu'une autre partie de l'aimer ?
Il n'avait pas envie de perdre Valandil à nouveau.

- J'ai peur ...

Qu'est ce qu'il pouvait dire d'autre ... Lui conseiller de toujours garder un morceau d'argent sur lui ? Lui dire qu'il avait peur de lui même ? ... Il allait passer pour un dingue si ce n'était pas déjà fait ...

- J'ai peur de moi .. Je ....Je fais parfois des choses sans les vouloir ... Je veux pas te mettre en danger ... Je veux pas te perdre ...

Il l'avait dit ... Mais l'elfe pourrait il seulement comprendre ? Pour cela il fallait comprendre que que impliquait être un demi diable ... Comprendre ce qu'ils pouvaient ressentir ...
Gys se serra contre le blond, il le voulait...

Valandil regarda tendrement Gyskâan lui fait part de ses peurs et de ses angoisses. Le tieffelin avait peur de mettre l’elfe en danger. Valandil sourit légèrement, avec douceur et tendresse.

- Ne t’inquiète pas Gyskâan, je resterai toujours avec toi

Oui, peu importait le prix au fond. Ce qu’il voulait, c’était être avec Gyskâan et que Gyskâan soit heureux. On pouvait dire que c’étaient des belles paroles, que c’était n’importe quoi, mais au fond l’elfe avait trouvé son bonheur, déjà. Que pouvait-il demander d’autre pour lui-même ?

- Et puis, ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie, ne t’inquiète pas pour moi, je sais me défendre et je suis armé.

Il ne savait pas trop quoi dire pour revoir ce sourire, qu’il avait tant de fois qualifié d’énervant ou d’idiot, illuminer le visage du tieffelin. Il voulait voir Gyskâan heureux, il n’aimait pas le voir dans cet état.

"Ne t’inquiète pas Gyskâan, je resterai toujours avec toi"

L'elfe était si doux, il avait du mal à le reconnaître ... Mais en fait il en avait besoin. Fermant les yeux, il se serra doucement contre lui, se calmant, savourant les caresses qu'il lui offrait, se retenant d'en demander plus. La voix de Valandil le calmait vraiment, impressionnant. Lui qui d'habitude mettait des heures à calmer ses angoisses ...

"Et puis, ne t’inquiète pas pour moi, je sais me défendre et je suis armé."

Il avait mal entendu ? ... Valandil plaisantait ? Waw ... Il ne put s'empêcher de rire à ça. Bon il n'avait pas encore récupéré son sourire totale, mais il se sentait mieux, beaucoup mieux.

- Merci ...

Mais il n'avait pas envie de se séparer de l'elfe là, rester serrer contre lui, encore un moment, profiter de leur contact. Même s'il avait envie de l'elfe il ne ferait rien, il attendrait que ce soit lui qui le décide, il ne brusquerait rien. Pour le moment il se contenterait de ça.
Levant un peu les yeux vers lui, il hésita, puis lui sourit, et l'embrassa doucement.

- Désolé Valandil ... je suis vraiment un taré ...

Retrouvant progressivement sa psychologie habituel, il finit de se calmer et retrouva son véritable sourire -aussi énervant soit il XD-. Il serra l'elfe dans ses bras. Pourquoi avait il paniqué comme ça ? S'il aimait Valandil et que Valandil l'aimait il n'y aurait aucune soucis, il réussirait à se contrôler et comme le disait l'elfe, il serait capable de se défendre. Donc, aucun soucis de ce point de vue là ... Tout irait à merveille ...Surement ...
Il rit légèrement, lui même amusait par la façon dont il s'était comporté auparavant.

- Comment tu fais pour me supporter ?

Le rire de Gyskâan soulagea l'elfe. Il n'aimait pas voir son tieffelin triste. Bon, certes, il n'avait pas retrouvé son sourire habituel, mais c'était déjà mieux. C'était peut-être la plaisanterie, finalement, qui avait eu tant d'effet. Il sourit doucement à cet idée, en regardant tendrement celui qu'il aimait plus que tout.

"Merci ... "

Il n'y avait rien à répondre à cela, à part un regard doux, n'est-ce pas ? De toute façon, c'est ce que fit l'elfe.

Gyskâan l'embrassa doucement, et l'elfe y répondit avec autant de tendresse qu'il lui était possible. Il avait envie de plus, il se sentait brulant de désir pour le tieffelin, mais ce n'était pas le moment. Il se contenta de l'embrasser doucement, tendrement, amoureusement.

"Désolé Valandil ... je suis vraiment un taré ..."

Un sourire amusé pointa sur les lèvres de l'elfe. Ca, ce n'était pas faux, Gyskâan était vraiment un taré. Mais un taré tellement adorable. Valandil avait envie de l'embrasser, d'être toujours avec lui.

Gyskâan rit légèrement, et Valandil s'en sentit réellement heureux et soulagé. Son coeur s'était réchauffé rien qu'à voir que le tieffelin allait mieux. L'elfe sourit, alors que Gyskâan lui demandait :

"Comment tu fais pour me supporter ?"

Bonne question ! Tu marques un point, Gyskâan, mais la réponse est tout aussi évidente :

- C'est parce que je t'aime

Il l'embrassa à nouveau, avec tendresse.


[réponse pourrie mais ça faisait tellement longtemps que tu attendais et que je trouvais pas d'idée... ^^"]

La réponse de Valandil sembla acceptée par Gyskâan qui éclata de rire. Valandil lui sourit tendrement, il l’aimait vraiment, et ça lui faisait du bien d’être à ses côté, et de le voir rire. Il avait mis un moment à l’accepter, mais maintenant c’était fait. Et il était heureux. D’autant plus lorsque le tieffelin lui dit que lui aussi, il l’aimait. C’était comme si ces deux mots allaient droit au cœur de l’elfe pour le réchauffer. En quelques minutes, la situation avait bien changé, et ce n’était pas pour déplaire à Valandil. A présent, il se sentait vraiment bien.

Valandil regarda Gyskâan se lever, faire quelques pas, et revenir s’asseoir. Puis Gyskâan posa sa main sur celle de Valandil en souriant. L’elfe lui rendit un sourire encore plus éclatant et tendre lorsque le tieffelin le remercia. Pour tout. Cela impliquait surement bien plus que les simples soins que lui avait prodigués Valandil. Peut-être aussi son amour. Un instant passa pendant lequel les deux amants se regardaient dans les yeux. Puis Gyskâan reprit la parole, d’un ton admiratif. Il semblait vraiment stupéfait de la puissance de la magie de soin elfique, il semblait vraiment étonné que Valandil ait complètement soigné ses blessures.

Puis avant que le blond n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Gyskâan fit l’équilibre sur les mains. L’elfe sourit légèrement, amusé par la réaction du tieffelin, qui se remettait alors debout, sur ses pieds. Il semblait vraiment heureux et s’exclama qu’il ne s’était jamais senti aussi bien. A bien y voir, c’était aussi le cas pour Valandil, même si le bien être en question était plus mental pour l’elfe. Il aurait voulu que ce moment dure une éternité, cette ambiance lui plaisait, finalement.

Il se leva et s’approcha de son tieffelin, puis il passa ses bras autour de son cou. Les deux corps se frôlaient doucement. C’était encore mieux comme ça. C’est alors que le fantôme de Tyelcanirmë apparut derrière Gyskâan, dans le champ de vision de Valandil.
- Pssst, Valy, t’es censé lui dire : "je vais te faire te sentir encore mieux", chuchota Tyelcanirmë.
Pourquoi avait-il chuchoté, alors que, de toute façon, seul Valandil pouvait l’entendre ? Mystère... enfin, non, la raison était simple : parce que c’était Tyelcanirmë.

Les joues de Valandil se tintèrent de rose, il voyait très bien où voulait en venir son frère. Il cala sa tête dans le cou de son tieffelin pour qu’il ne voie pas la coloration de ses joues. Enfin, si ça se trouvait, il l’avait déjà remarqué, mais bon.
- Valy, je sais que t’en as envie, murmura son frère, à son oreille.
Cela n’aida pas Valandil à reprendre sa couleur normale, loin de là. Enfin, au moins, dans cette position, Gyskâan ne le voyait pas.

Tyelcanirmë éclata de rire en voyant la gêne de son frère et ajouta, histoire de le gêner davantage :
- T’inquiète pas, je serais là pour ta première fois.
Puis il disparut.

Valandil était très légèrement crispé et n’avait pas décollé sa tête du cou de Gyskâan et ses joues -cachée à la vue de Gyskâan- étaient toujours d’une jolie teinte rosée.